vendredi 31 juillet 2015

J'attire ce qui émane de moi...

J'attire ce qui émane de moi... Voilà le fruit d'un échange téléphonique que je viens d'avoir... J'aime vraiment cela ! Ma réflexion portait sur : quand je n'ai pas peur du monde qui m'entoure, quand je regarde l'autre avec bienveillance, j'attire alors la même chose.

Cela me fait penser à Lilou Macé et son défi des cent jours. Elle parle de poser une intention. Quand je pose une intention comme : je regarde l'autre avec bienveillance, c'est incroyable de voir alors combien de bienveillance j'attire.

Un exemple : ce matin je suis partie tôt me promener et prendre des photos. J'étais dans une joie toute simple de l'instant. Le soleil montait dans le ciel, illuminant toute la nature autour de moi... Les animaux se prélassaient et savouraient le moment présent. J'ai pris tout mon temps, pour marcher en me sentant ancrée à la terre. Je me suis assise pour méditer en pleine attention aux bruissements des feuilles sous le vent, aux cris des différents oiseaux, aux reflets dans l'eau... 

Des pins m'ont attirée et je suis restée un long moment prêt d'eux, humant leur senteur boisée, caressant leurs écorces polies par le temps, m'amusant avec leurs bouquets d'épines d'un vert profond... Je les ai pris en photo. Je me suis assise auprès d'eux... Puis je suis repartie pour rejoindre d'autres paysages, et dix minutes plus tard, je me suis aperçue que je n'avais plus mon portable... Le stress a pointé le bout de son museau... J'ai accéléré mon pas pour revenir en arrière et n'ai rien trouvé.

Un jeune homme lisait allongé au sol un peu plus loin. Je lui ai demandé si il n'avait rien vu. Tout de suite il m'a tendu son portable pour que je m'appelle...en vain... Il s'est levé et m'a aidé et il a finit par le trouver avant moi... Je me suis sentie pleine de gratitude... 

Le monde est rempli de belles personnes. Nous sommes de belles personnes... Quand j'éloigne de moi les peurs, l'anxiété que le monde me renvoie, j'élargis mon champ de vision et je vois les beautés qu'il y a autour de moi.

Merci la Vie, merci ma vie ! Les anglais on un seul mot pour dire : plein de gratitude, c'est : grateful ! Alors oui, GRATITUDE ! 

Joli et doux week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminants dans la gratitude de l'instant et la pleine attention à notre présent. À lundi ! 



jeudi 30 juillet 2015

Une belle leçon d'humilité...

En faisant une marche dans la nature tout à l'heure, mon mental trottinait avec moi... Qu'est-ce qu'il est collant celui là ! Vraiment difficile de m'en éloigner quelque peu... Bref ! Je croisais d'autres promeneurs et je me suis prise en flagrant délit d'apriori...

Je l'ai vu tout de suite, me moquant de moi instamment... Je n'étais pas mieux que ceux que je juge si facilement lorsqu'ils expriment devant moi, leurs aprioris... Une belle leçon d'humilité. 

Tout ce que je juge chez l'autre, je le porte en moi ! Et oui ! 

Jean Yves Leloup nous parle, dans son dernier billet de la saison, de l'epoché (élément important de la thérapie des Anciens) "la mise entre parenthèses" : "Regarder quelque chose, quelqu'un, un évènement...et suspendre son jugement, ne plus projeter...telles craintes, tels désirs, tous ces "paquets de mémoire" dont est chargé le moindre de nos regards"...

Tellement vrai ! Tous ces "paquets de mémoire" qui m'encombrent... Détacher chacun d'entre eux, un à un, patiemment, comme on enlève les différentes couches d'un oignon... Et surtout me dire que je suis identique à celui que je juge... Je ne vaux pas mieux... C'est la meilleure façon de continuer humblement son chemin...

Cheminement vers la bienveillance, pour moi, pour m'accepter là où j'en suis, et cela me permet d'accepter que l'autre aussi fait ce qu'il peut, avec ses "paquets de mémoire"... 

Tous dans la même barque, à nous tenir chaud plutôt qu'à nous éloigner les uns des autres... Nous faisons, en général, ce que nous pouvons, imparfaitement et c'est parfait ainsi...




Ceci fait suite à mon blog précédent : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

mercredi 29 juillet 2015

Les rôles qu'on endosse...

Les rôles que nous jouons, les masques que nous endossons... Il a fallu en accumuler pour traverser l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte... Peut-être que nous pouvons nous interroger sur leur utilité dans notre aujourd'hui ?

Dans la citation de Carl Rogers que j'ai publiée ce matin sur ma page Facebook, l'auteur nous interpelle en nous disant : "Le but de l'évolution personnelle est d'être de plus en plus soi-même, dans n'importe quelle situation, au lieu de revêtir un rôle." Que je suis d'accord avec lui !

Ma quête essentielle aujourd'hui, est de devenir de plus en plus moi-même. Et d'ailleurs l'exercice que je fais en écrivant mes billets toutes les semaines, va dans ce sens... J'essaye d'être le plus prêt de ce que je pense, de ce que je crois... Pas facile parfois, mais cela fait partie du défi que je me suis lancée en entrant dans cette aventure... 

Il y a un rôle qu'il m'a fallu dégommer, c'est celui de la gentille. Et oui, un rôle qui me convenait bien, car il me permettait de croire que tout le monde pourrait ainsi m'aimer... Erreur ! Il m'a fait courir après cette perfection impossible et vaine, et j'y ai laissé des plumes... 

Mon corps est un allié sûr, qui me rappelle les "non" à poser pour me dire "oui" à moi-même. Encore un choix qui me reste difficile, même si je suis en net progrès... Mon corps me rappelle mes limites, je les entends plus aujourd'hui et le respect de moi qui en découle est bien plus source de joie. 

Cette source est désaltérante, je m'y rafraichis en reprenant des forces. Je suis la première bénéficiaire, mais cela rejaillit autour de moi... Le but n'étant pas de garder tout cela pour moi, mais d'être authentique et bienveillante avec mon entourage... 

C'est un peu comme quand je jette une pierre dans l'eau, il y a le cercle dans lequel est tombée la pierre, puis il y en a un tout proche, puis un plus éloigné...et ainsi de suite... J'ai le sentiment que plus nous poursuivons notre évolution personnelle et plus les cercles qui nous entourent en bénéficient, à commencer par les plus proches....

Il me prend de rêver que plus chacune, chacun de nous travaillera à son évolution personnelle, et plus notre monde bénéficiera d'un meilleur respect de soi et des autres...




Ce blog fait suite à mon blog précédent : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

mardi 28 juillet 2015

La tolérance... L'ouverture et l'enrichissement d'au moins deux mondes...

La tolérance mutuelle entre deux êtres qui sont en train de communiquer...cela devrait être une évidence, mais cela ne l'est pas... J'aime ce mot de tolérance ! Il m'appelle vers d'autres mondes que le mien...

Quand deux être humains sont en train de communiquer, une des règles de base devrait être : savoir dès le départ que c'est la rencontre de deux mondes.  Cela devrait constituer une fondation dans cette communication. On peut l'appliquer dans un couple, dans les relations familiales, dans les relations avec un enfant, dans les relations amicales, professionnelles...etc, etc... 

Si on commence depuis le début de la vie, la rencontre d'un bébé qui vient de naître et son ou ses parents, est la rencontre de deux ou trois mondes, si ce n'est plus... Une famille qui se crée,  s'enrichit d'un nouveau monde, à chaque fois qu'un nouvel être arrive.

S'enrichir ne veut pas dire imposer son monde à l'autre. Cela veut dire comprendre que chacun(e) de nous aura toujours son angle de vue concernant un évènement que nous aurions partager, et aussi sur sa manière de regarder "le" monde...

Si nous pouvions comprendre que chacun(e) de nous a sa vérité, et que celle-ci est une part de la vérité, nous pourrions nous enrichir du point de vue de l'autre, et nous dire : quel chance ! Comme lorsque nous sommes plusieurs à prendre une photo à une fête de famille, mais pas du même endroit... Lorsque nous échangeons nos photos, nous avons l'opportunité d'avoir capté plus de choses grâce à toutes les photos. Si nous nous étions cantonnés à notre photo, nous aurions manqué les petits évènements qui ont jalonné la journée... Et c'est l'addition des photos qui s'approchent le plus de la vérité de ce moment familial...

La tolérance dans un échange nous demande d'additionner plutôt qu'opposer. C'est comme cela que les relations s'enrichissent... Le monde de l'autre peut nous enrichir quelque soit l'âge, le sexe, la condition, etc, etc... Notre monde n'en sera que plus beau...




Ce blog fait suite à mon précédent : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/



lundi 27 juillet 2015

Corps et Esprit... Reflet de l'un sur l'autre...

Est-ce que ce qui se passe dans mon esprit se reflète sur mon corps ? En d'autres mots est-ce que ce qui se passe en moi, ma vie intérieure se voit à l'extérieur ? 

Je pense que oui ! Il me semble que lorsque je travaille sur moi, lorsque je modifie mes pensées pour me diriger vers celles qui me font du bien, mon corps le ressent. 

Et je pense aussi que si je prends soin de mon corps, en respectant ses besoins, son rythme, que je suis à son écoute, mon esprit le ressent et se trouve plus en paix. 

Tout ceci est comme des vases communicants, laissant circuler de l'un à l'autre ce qui lui fait du bien, et ce qui est plus douloureux. On ne peut couper l'un de l'autre, sauf par un conditionnement, et de celui-ci on peut s'en sortir en se reconnectant au corps et à sa vie intérieure.... 

Je découvre de plus en plus que, plus je vais m'aimer et plus mon esprit se sentira en harmonie avec ce corps que j'habite. Je le fais mien et non un véhicule qu'on m'aurait prêté... Cela ne veut pas dire que il ne m'arrive pas de le mal traiter, mais comme je le dis souvent, la perfection n'étant pas possible, c'est en acceptant l'imperfection que j'accepte ma vie... 

Un être imparfait dans un corps imparfait ! Corps et esprit en symbiose imparfaite, cherchant le chemin pour continuer à avancer ensemble sur leur route imparfaite... Allez Lady Bibi ! C'est pas si mal ! 




Ce blog est la suite de mon précédent blog : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

vendredi 24 juillet 2015

Et si je donnais plus de poids aux petits bonheurs de mon quotidien...

Et si je bâtissais mon aujourd'hui sur tout ce qui m'est arrivé de positif dans ma vie, plutôt que sur mes peurs d'évènements durs et traumatisants, qui me sont arrivés par le passé ? Et si j'arrêtais de me fabriquer sans cesse des défenses au cas où ils se représenteraient à ma porte ? 

Si j'avais à mettre les différents moments de ma vie dans une balance, en comptant le nombre d'expériences positives et le nombres d'expériences négatives, je dis bien en nombre, ma vie fut plus faite de milliers de petits moments heureux que de malheurs...

Entendez bien, je répète, je parle en nombre... J'ai eu mon lot de souffrances, petites et beaucoup plus grandes, et elles m'ont laissé des traces... Elles m'ont laissé des peurs ancrées en moi, comme celles de choses possiblement capables de revenir... Or à ce jour, ils ne sont pas revenus, mais mes peurs continuent à intervenir dans ma vie de maintenant et elles me limitent.

Donc je me suis dit que si je pouvais visualiser tout ce qui a fait ma vie en les posant sur les plateaux d'une balance, le "nombre" d'évènements malheureux est bien plus petit que le nombre d'évènements heureux...

Comment se fait-il que je permets à un petit nombre de gouverner ma vie ? Affaire de croyances, sans aucun doute... Le négatif imprime plus que le positif... 

Je pense que je peux changer cela en changeant mes croyances et en changeant mes pensées. J'ai la chance de vivre, somme toute, une vie tout à fait ordinaire et classique. J'ouvre de plus en plus mes yeux sur tout ce qui est beau autour de moi, et je vois... 

Je vois que je vis dans un pays en paix aujourd'hui, que j'ai un toit sur ma tête, de quoi me nourrir, me vêtir, j'accède à l'eau potable, je peux me mouvoir librement dans une nature magnifique, j'ai une famille aimante, des relations riches et enrichissantes...etc, etc...je pourrais continuer à énumérer à l'infini la beauté que la vie me présente, seconde après seconde...

Donc il est temps pour moi de donner du poids à tout cela et d'en profiter chaque jour. Il est temps pour moi de ne plus vouloir que mes blessures dans le passé, prennent tout le poids sur la balance de ma vie... Je le choisis, je continue à cheminer pour oeuvrer dans ce sens et je suis fière d'être ce que je suis aujourd'hui ! Pas mal Lady Bibi ! Tu m'accompagnes ?... Ouiiiiiii ! Merci, tout simplement...




Ce blog est la suite de mon blog : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/




jeudi 23 juillet 2015

Avoir la chance de vivre plus, et accepter mon corps qui m'accompagne dans cette aventure...

Je dis souvent qu'avoir la chance de vivre le plus longtemps possible, c'est accéder à des années en plus. Que la condition est d'aussi accepter les signes de longévité et donc de vieillissement qui vont avec...

Je parlais du corps hier, et il est ce compagnon qui va vivre les changements qu'accompagnent le fil des ans qui passent... Je souhaite me regarder dans un miroir avec plus de tendresse que je ne l'ai fait lorsque j'étais jeune adulte... 

J'ai appris au fur et à mesure à être moins dure, à être moins dans le jugement. C'est un cadeau que je décide de m'offrir. J'apprends à quitter les dictats de beauté imposés par les publicités, j'en refuse leurs mensonges...

C'est aujourd'hui une décision et comme pour mes pensées, je les choisis avec soin, car je souhaite me créer moi-même ma propre réalité. 

Quand je me regarde dans un miroir je choisis des mots positifs pour qualifier ce corps qui répond toujours présent, et je bannis petit à petit, tous ces mots qui vont être insultants pour lui. 

Le matin, j'ai un rituel qui est de me mettre une crème sur mes épaules et mes bras. Je ralentis le rythme, je m'accorde cette pause douceur et intérieurement je savoure la vie qui me traverse... Mon corps m'a guidé vers cette douceur et ce respect et je l'en remercie...




Ceci fait suite à mon blog précédent : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

mercredi 22 juillet 2015

Écoute le langage de ton corps...

J'ai la chance de vivre dans mon aujourd'hui, une remise en circulation de mon énergie, celle qui me dit que je suis vivante... Corps et esprit en harmonie ! 

C'est le résultat de tout un travail sur le corps, et j'en récolte les fruits... Rencontrer les bonnes personnes au bon moment, un cadeau que ma vie me fait... Je prends... 

Ce n'est pas dans le forcing, c'est dans un rythme qui me convient, que j'ai programmé en connaissance de cause...connaissance de ce corps auquel je donne une place, jusqu'au jour où il sera à'sa juste place... Le corps sait et ne ment jamais. Donc il saura, ou plutôt il sait où est le chemin, et comme je me suis mis à son écoute, j'en comprends mieux le langage...

On devrait apprendre à un tout petit enfant, à ne jamais se déconnecter de la langue particulière de son corps... C'est un langage inné chez lui, il n'a pas à apprendre, il a à le conserver par une pratique quotidienne. 

Comment avons-nous pu penser qu'un enfant était un petit animal qu'il fallait dresser, alors qu'il arrive avec tout ce qu'il faut, il sait tout... Il sait être présent à son présent, il sait comment intégrer par l'observation et le jeu tout ce dont il a besoin d'apprendre, il sait vivre toutes ses émotions...etc, etc...

Mon corps, cet ami, ce compagnon fidèle, qui m'accompagne, respect ! Écoute le Lady Bibi, il ne t'amènera jamais dans une impasse...




Ceci fait suite à mon blog précédent : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

lundi 20 juillet 2015

Immédiateté quand tu me tiens...

L'immédiateté... D'où me vient la croyance qu'il me faut répondre immédiatement à la sollicitation de l'autre... 

J'ai du mal à me donner du temps pour répondre, et surtout à dire que je vais prendre le temps de réfléchir avant de donner ma réponse... Ralentir... Me mettre dans une certaine lenteur, pour m'offrir ce délai...

Quand j'écris, j'aime ce rapport au temps où je me relis, sans me mettre aucune pression, choisissant les mots, effaçant, en trouvant d'autres qui se rapprochent le plus exactement de ce que je cherche à exprimer... Ce recul est ce qui me correspond le mieux. Je recherche la justesse de mon expression, sans tout dire, et dans le respect de moi-même...

Finalement c'est cela que j'aimerais trouver dans l'échange d'un dialogue... Ne pas me précipiter, réfléchir, écouter, entendre l'autre...puis me dire, réagir, mais le plus près possible de ma pensée profonde...et non dans une immédiateté qui somme toute, pour moi, correspond à un mélange de vrai et de faux à la fois, antagonisme de ces ressentis mêlés... Vouloir être authentique tout en étant dans le vouloir plaire à l'autre... 

L'immédiateté que je m'impose me fait penser qu'il y aurait urgence... Qu'est-ce qui est urgent ? En voilà une bonne question... Finalement, j'ai le sentiment que peu de choses sont urgentes. Il me faut me le répéter comme un mantra, je pense que cela peut m'aider à prendre ce fameux recul qui me manque...

On parle de "l'urgence de ralentir" dans un très beau reportage sur cette question du rapport au temps, et bien Lady Bibi pourrait se donner aussi ce mot d'ordre dès qu'elle ressentira la pression de répondre dans l'immédiat ! On a inventé la slow attitude, le slow food, et bien en avant pour le slow answer (la réponse dans la lenteur...)... Why not ! 



Ce blog fait suite à mon précédent blog : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

Exercice envoyé par la vie pour reconnaître ce qui est de l'ordre de mon Ego...

Dernièrement j'ai vécu une situation où j'ai senti mon petit Ego prêt à bondir... Petit Ego pas tranquille qui me surprend toujours... Et je me dis, tu en es encore là... Et oui ! Cheminante en chemin... 

Il s'agissait d'une conversation entre amis, et l'un d'entre eux m'apostrophant sur ce que je venais de partager et me disant que cela m'allait bien de dire cela en tant que grande privilégiée qui n'avait pas à s'occuper de se battre pour manger... Ce qui était aussi son cas... Comme si nous ne pouvions pas aborder des questionnements spirituels avant de régler le problème de la faim dans le monde. Je ne niais en aucune façon, ce drame, bien entendu... Je ressentais un paradoxe et une confusion, m'empêchant de me connecter à moi-même...

En fait, plus çà va et plus je me rends compte que à chaque fois, c'est un exercice qui me tend les bras, et la vie cherche à m'enseigner quelque chose. Dès que je m'en aperçois, je suis pleine de gratitude vis à vis de la personne à travers laquelle, l'exercice m'est envoyé. 

L'état de confusion intérieure me parle de l'état de victime dans lequel je me mets, et cela me parle aussi de mon interlocuteur et de là où il en est dans sa vie... Histoire de chacun s'entrechoquant... 

Cette personne aurait fait cette remarque à quelqu'un d'autre qui aurait eu une autre histoire que moi, la réaction aurait été tout autre... Et peut-être que si mon interlocuteur avait été en face d'une autre personne n'ayant pas mon histoire, elle n'aurait pas projeté la même chose...

Il me faut donc toujours continuer à avancer sur ma route, pour accepter ce que je ressens, pour toujours mieux le comprendre, et toujours avoir l'espérance de nouveaux pas à venir. Celui que je viens de faire et de me rendre compte très vite de ce qui se jouait, de ne pas en vouloir à quiconque, puisque c'est toujours une histoire d'Ego chargé d'histoire personnelle, et puis Lady Bibi est toujours là, vaillante et d'attaque pour le prochain exercice dont ma vie me fera cadeau... Donc tout va bien !!! 




Ceci est la suite de mon blog précédent : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

vendredi 17 juillet 2015

Peur de mourir, peur de vivre...

Aujourd'hui j'ai pris une journée retraite intérieure... J'ai eu du plaisir à me retrouver seule avec moi-même... Au fur et à mesure de ma matinée, je me suis retirée dans un silence qui m'est venu sans le chercher sciemment, mais guidée par un besoin de plus en plus impérieux... 

Mon après-midi fut silencieux et je suis partie me promener, faire des photos, prendre le temps de simplement être... Être présente au monde qui m'entourait, être présente à mon dialogue intérieur... Cela m'a mise en joie...

J'étais habitée par ma réflexion de ces jours derniers, sur les peurs... J'ai entendu ce matin, cette phrase : "Ceux qui ont peur de mourir on souvent peur de vivre" dans une bande annonce d'un film tiré du livre de François Lelord "Le Voyage d'Hector". Elle m'a beaucoup parlé...

Voilà comment je l'ai entendue : quand je suis dans une peur de mourir, je restreins ma vie en me protégeant de tout ce que je crois me mettre en danger...et je rapetisse ma vie... Je l'ai entendue comme m'étant adressée personnellement... 

Je fais pareil concernant ceux que j'aime le plus au monde... J'ai peur de leurs prises de risque et je projette sur eux une restriction de leur vie...qu'ils n'écoutent heureusement pas et que je ne verbalise pas trop, quoique !!! (Hum ! Hum !)...

Peur de mourir, impacte ma peur de vivre... Prendre le risque de vivre c'est évidemment prendre le risque de mourir... Quand je ne prends pas le risque de vivre, j'attends tranquillement l'issue que j'espère lointaine, mais aurai-je alors vraiment vécu ? 

Prendre le risque de vivre, c'est pour moi prendre le risque de la rencontre de l'autre, c'est m'ouvrir à ce qui est différent de moi, c'est accueillir les synchronicités qui alors se mettent inévitablement en route... 

C'est ce que je vis aujourd'hui en quittant certaines de mes peurs. Quand je prends le risque de me dévoiler à une nouvelle rencontre d'amitié, ma vie s'enrichit, et je suis étonnée par la beauté, la profondeur...de ces nouveaux liens...

Je suis pleine de gratitude en cette fin de journée que je vous partage... Belle soirée et joli week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminants et à lundi.



Ma page Facebook :

Ce blog fait suite au précédent : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/


jeudi 16 juillet 2015

Des "non" aux autres, des grands "oui" à moi-même...

Donner des "non" aux autres afin de pouvoir se dire des grands "oui" à soi-même... J'en suis de plus en plus consciente. Dans la Bible il y a même une phrase qui dit : "que votre oui soit oui et que votre non soit non", cela montre bien que c'est une réflexion qui a toujours exister... Donner des vrais oui, donner des vrais non...

Affronter mes peurs, va dans le même sens. Il y a des "non" que je donne et qui me libère... C'est fou l'énergie que je récupère alors. Dans l'exemple-exercice dont je vous ai parlé depuis le début de la semaine, c'est cette grande leçon que j'ai apprise.

Mon corps m'a dit un énorme : "Merci" ! La détente est arrivée ! 

Affronter mes peurs, donner un "non", m'a tournée vers un grand "oui" à ce qui me rendait vivante... J'ai découvert que j'avais peur d'une représentation de l'autre qui le mettait à une place qu'il n'a d'ailleurs jamais demandé.

Je m'explique : quand je crois que si je dis "non", l'autre ne va plus m'aimer...je suis dans une croyance. Je donne à l'autre un pouvoir sur moi... Car franchement si il ne m'aime plus lorsque j'explique mon besoin, c'est que cette relation n'en vaut pas la peine. J'y gagnerais plus en m'en éloignant.

Mais heureusement les relations d'amitiés, familiales et amoureuse, que j'entretiens, ne sont pas de cet ordre là. Il me faut me rassurer, ou probablement rassurer mon enfant intérieur, qu'exprimer mon besoin à quelqu'un, j'y ai droit et que ce n'est que mon besoin...

Savoir donner un "non" me permet de m'éloigner de mes peurs... Ce qui en résulte m'étonne encore : je me respecte plus et je respecte ainsi plus l'autre... C'est toujours dans ce sens et non dans l'autre sens : faire passer les besoins des autres avant les miens...car alors cela crée des tensions en moi, je m'en veux et j'en veux à l'autre...

Donc je remets dans le bon sens : m'aimer, exprimer mes besoins, donner des "non" et la vie re-circule... C'est un sentiment d'amour qui me vient...pour moi et d'autant plus pour l'autre... Étonnant ! 




Ce blog fait suite au précédent : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

mercredi 15 juillet 2015

Exercice concret de confrontation à une de mes peurs...

Dans la suite de ma réflexion sur mes peurs, j'ai utilisé un moment que la vie me présentait, pour en faire un exercice concret de confrontation à une de mes peurs, que je vous ai déjà partagée : celle de dire mes besoins à l'autre et d'affronter ma peur de la réponse de l'autre et ma croyance qu'il ne m'aimerait plus...

Je l'ai fait à travers un mail que je lui ai envoyé. Pendant l'écriture, j'ai recherché les mots les plus justes pour moi, pour exprimer mon besoin, mon erreur de ne pas avoir reconnu celui-ci au moment où nous nous étions parlés... J'ai pu ainsi reconnaître ma part dans la conversation que nous avions eu, être actrice en exprimant simplement mon besoin que j'avais eu honte d'avoir alors...faisant passer le besoin de l'autre sans donner place au mien...

Je me suis sentie ajustée quand j'ai eu fini de rédiger le mail. J'ai accepté, lorsque j'ai appuyé sur la touche envoi, que l'autre avait le droit d'avoir sa réaction... J'ai eu un petit pincement au coeur... Je me suis alors tournée en moi, m'ancrant dans mon ici et maintenant, et assumant ma décision.

Le calme est venu assez vite, m'indiquant que ce que je venais de faire était juste pour moi... Je suis heureuse de m'être "collée" à cet exercice et j'ai alors réalisé que ma mise en action représentait un pas important dans mon cheminement...

"La peur est une fille de la vie. Si vous jouez avec vos peurs, vous en saurez bien davantage sur vous, sur votre puissance, sur votre être spirituel et sur la vie elle-même." me disent Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont, citation à la fin de l'extrait de leur livre "J'arrête d'avoir peur", que j'ai posté ce matin...

La peur comme fille de la vie... Je l'ai physiquement sentie en moi... Regarder ma peur, l'accepter, m'ont amenée à dévoiler mes ombres aussi, et la vie s'est mise à circuler en moi... J'ai utilisé ma peur pour accepter mes limites, et ainsi la vie me revenait... 

Je suis pleine de gratitude vis à vis de cette personne qui m'a permis de travailler une de mes plus grandes peurs, d'analyser ce qui se passait et de choisir en mon âme et conscience ma réponse en fonction de qui je suis vraiment, avec mes ombres et mes lumières, et de quitter enfin un certain besoin de perfection...

Je commence à m'accepter imparfaite, et c'est parfait ainsi...




Ce blog est la suite du précédent : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

mardi 14 juillet 2015

Analyse de mes peurs...

Mes peurs sont les mêmes peurs que tout un chacun ! Il me faut les affronter pour arrêter de les fuir et entretenir la peur de mes peurs !!!

Dans un premier temps cela me demande de les appeler par leur nom. En effet quand je les nomme, je les dévoile. Quand je les dévoile, alors je peux leur faire face et me confronter à elle.

Si je reviens sur ma peur de ne plus être aimée, que me dit-elle ? Que je pense qu'il faut que je fasse tout pour que tout le monde m'aime... Je sais bien que c'est impossible. Donc il me faut quitter cette idéalisation ! Personne, y compris de grands personnages extraordinaires comme Gandhi, Mère Térésa...et bien d'autres, n'étaient aimé par tous, ils ont eu leurs détracteurs... 

Donc voilà ma première étape de franchie. La deuxième serait de reconnaître mon besoin, de savoir me le nommer et ensuite l'exprimer correctement à l'autre. Je pourrais ainsi quitter la peur que si je l'exprime, ma terre va s'écrouler... 

A froid, je peux identifier mes peurs et les nommer ! À chaud, c'est une autre paire de manches ! Ne lâche pas le fil Lady Bibi ! Tu repars en position de victime ! Je t'ai vue !!!

Revenons à nos moutons, à nos peurs pourrais-je dire ! Je vois, je nomme, j'affronte ! Affronter, qu'en est-il ? Affronter la réaction de l'autre et ne pas la confondre avec le désamour... En fait, c'est l'interprétation que je fais de la réaction supposée de l'autre, qui me fait partir au pays des non-merveilles ! Pays bien sûr imaginaire ! 

C'est incroyable cette propension à inventer des pays qui n'existent sur nulle carte que celle de mes pensées ! Et là je suis toujours championne du monde de la cartographie de mes imaginaires... 

Bon ! Lady Bibi, il faut atterrir, revenir sur notre bonne vieille Terre ! Occupe toi de tes besoins et ne demande à personne de le faire à ta place... À bon entendeur...salut !





Ce blog est la suite de mon précédent blog : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

 

lundi 13 juillet 2015

Confrontation à une de mes plus grande peur : ne plus être aimée...

Je me suis trouvée hier, confrontée à une situation qui m'a fait vivre un sentiment désagréable, tout en étant incapable de prendre un peu de recul... Je n'ai pas su poser mes limites et j'ai accepté, sans y être du tout obligée, de donner un oui, alors qu'en moi, je n'étais pas à l'aise...

Cette situation parle de tas d'autres situations, dans lesquelles je me mets toute seule, et sur le moment je le vis en position de victime. Hier c'était criant ! Dire oui à une excellente amie pour l'accueillir avec tous ses enfants, alors que je n'en ai aucune envie... Mais oser me regarder en face, comme n'étant pas suffisamment gentille pour accueillir tout ce monde, là est ma difficulté principale...

La position de gentille est une seconde peau pour moi, qui m'a apporté beaucoup de bénéfices, et si j'en sors de plus en plus, il reste que je ne sais pas encore vers quelle position puis-je aller ? Mon regard sur moi, celui de l'autre posé sur moi...ouille, ouille, ouille !!! 

Pouvoir dire à mon amie : je rêve de passer du temps seule avec toi, car je ne t'ai pas vue en tête à tête depuis des années, et cela m'est difficile de te rencontrer vraiment, en présence de tes enfants... Re-ouille, ouille, ouille !!! 

Est-ce que être gentille c'est renier mes besoins ? La réponse est bien sûr non... Et puis qu'est ce que cela signifie de vouloir être continuellement dans la position de la gentille ? Ok ! J'ai déjà tiré les ficelles de mon histoire pour comprendre d'où cela venait !!! Mais bon, c'est un peu déprimant de me voir toujours coincée là !!! 

Bon Lady Bibi, il me semble que tu te mets dans une position de victime de ton histoire !!! N'est-ce pas ?!?! Et si je faisais un exercice de visualisation : je m'imagine refaire la scène : face à la demande de mon amie, qui n'était pas claire au départ, j'aurais pu lui demander de clarifier. Ensuite...c'est là où cela se corse !!! Oser lui dire que je préfère la voir seule sans ses enfants... Et bien, rien que d'y penser, je recule... J'ai peur !!!

Peur de sa réaction, peur du rejet, peur de ne plus être aimée...et que sais-je encore... Des peurs à qui mieux mieux... Il est temps que j'y fasse face...

Affronter mes peurs, et notamment celles face au rejet... Un défi à relever ! Allez en avant Lady Bibi, il y a de la route à faire...




Ceci est la suite de mon blog : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

vendredi 10 juillet 2015

Post-scriptum à mon cher Mental...

Post-scriptum : vouloir prendre quelques vacances sans ta présence, ne veut pas dire que je souhaite rompre définitivement avec toi. Mon souhait serait plutôt que chacun de nous puisse trouver sa juste place.

Il me semble que nous pouvons réfléchir à ce que juste place voudrait dire. J'ai souvent le sentiment d'envahissement de ta part... D'ailleurs tu es le meilleur ami de mon Ego... C'est sûr que vous vous entendez bien et que vous m'embarquez souvent sur des terrains où c'est franchement pas la joie, style des terres pleines d'anxiété, des terrains bien pourris par la colère...

Ces terrains plein de pierres grosses et si dures, recouvrent alors tout le limon qui y cohabite... J'ai le sentiment que si tu te mets en retrait, j'accèderais plus facilement à tout ce qui est fertile, tout ce qui m'apporte de la joie...

Je te reconnais des qualités comme tes capacités à analyser, ton intelligence, mais tu devrais apprendre à t'enrichir d'une de tes soeurs qui s'appelle Intuition... Elle a besoin de grandir à tes côtés et de s'épanouir... Cesse de lui faire de l'ombre... Elle est bourrée de bonnes idées...

Dans une famille il faut apprendre à ne pas prendre toute la place, à s'effacer quand l'autre dit quelque chose de bon pour tout le monde. Il faut s'enrichir mutuellement plutôt que de s'appauvrir en écrasant l'autre...

Et bien mon cher Mental, je ne doute pas que tu sauras réfléchir à tout cela et je te remercie pour tout ce que tu m'as apporté de bon en me protégeant d'un certain nombre de choses, notamment dans mon enfance, mais aujourd'hui, rassure-toi, je suis assez grande pour me débrouiller sans faire toujours appel à toi...

Bonnes vacances mon vieux compagnon, tu l'as bien mérité !

Post-scriptum bis : Peux-tu dire à mes cher(e)s Ami(e)s cheminants que je leurs souhaite un joli et doux week-end et que je les retrouverai lundi ! Merci ! 




Ceci est la suite de mon précédent blog : J'arrête de (me) juger : magetste.blogspot.co/

jeudi 9 juillet 2015

Lettre à mon mental...

Mon cher Mental, 

J'aimerais pouvoir te dire que je souhaiterais vivement que tu cesses de m'interrompre à tout bout de champ... En effet, chaque fois que mon corps essaye de m'envoyer des messages sur ce que je sens à travers mes émotions, il faut que tu viennes sans cesse mettre ton grain de sel.

Ne penses-tu pas qu'il serait temps pour toi de partir en vacances ? Tu sais prendre de grandes vacances te permettrait de prendre du recul. Ton logement actuel, en l'occurence ma tête, a besoin d'un rafraichissement ! 

J'ai besoin de changer les meubles de place, refaire la peinture, et surtout un grand ménage pour jeter tout ce qui est inutile... Tu sais les poubelles il faut les vider régulièrement, sinon çà sent mauvais ! Tout ce qui est fermé fermente... 

Je vais me débarrasser du stress, des croyances qui engendrent des peurs, des jugements sur moi ou sur les autres...j'en passe et des meilleures... Il me semble que tout cela ne donne aucune valeur rajoutée à ton logement...

C'est tellement encombré qu'il me faut aérer tout cela, ouvrir les fenêtres, laisser passer de l'air neuf... 

Je te promets d'en prendre soin, d'y apporter de nouvelles fleurs légères et gaies, de choisir de nouvelles couleurs zen pour les murs, d'y placer un rocking-chair pour des moments de repos au calme...

L'été est une saison qui se prête à çà. Passe de belles et douces vacances et je suis sûre que lorsque nous nous retrouverons, notre cohabitation ne s'en portera que mieux.

À bon entendeur, salut.

Maguelonne




Ceci fait suite à mon précédent blog : J'arrête de (me) juge : magetste.blogspot.co/