mercredi 30 septembre 2015

Remercier une personne qui me fait vivre un sentiment désagréable... Elle me permet de grandir...

On m'a fait plusieurs fois la réflexion, ces derniers temps, sur le fait de remercier intérieurement une personne avec qui j'ai vécu une émotion désagréable, mais qui à cette occasion m'a permis de faire un pas de plus et de grandir...

En effet, chacune de ces personnes, m'a permis de me rendre compte que ce n'est pas parce que je vis ces situations désagréables en ressentant l'émotion qui va avec, que je repars en arrière. Au contraire, j'ai ainsi pu réaliser que ces opportunités d'exercices, se présenteront toujours sur mon chemin.

J'avance avec, je pose un autre regard dessus, je ne suis plus autant effondrée par elles qu'avant... Et oui je peux remercier rétrospectivement ces personnes. Elles sont les protagonistes avec moi, des petits épisodes qui racontent nos vies...

Au lieu de les accuser de me faire vivre ces moments déplaisants, au lieu de me croire victime d'elles, je me vois actrice de la scène et avoir le choix de ma réponse, y compris à posteriori, lorsque je revois la scène. C'est à dire que j'ai aussi le choix après, de ce que je vais faire de ce que j'ai vécu.

Exemple : untel dans ma famille, s'est encore permis de me dire ce que je dois faire dans ma vie et m'a traitée comme une imbécile...
Premier niveau : de quel droit il se permet de me dire cela. Qui est-il pour me parler ainsi ? J'ai bafouillé tellement j'étais interloquée qu'il se permette cela... 
Alors je me sens victime de cette personne et je lui donne le pouvoir de le faire, si j'en reste là.
Deuxième niveau : si cela me touche comme cela, c'est qu'il y a quelque chose en moi qui sur-réagit et qui croit en ce qui est dit.
Troisième niveau : je n'autorise personne à penser à ma place. Je suis adulte aujourd'hui et personne ne peut m'obliger à faire quoique ce soit contre mon gré. Même si je n'ai pas su, ce jour là, le dire à la personne, je peux prononcer les mots qui suivent : c'est ta pensée, mais ce n'est pas la mienne. Je te demande de respecter celle-ci. 
Je ne suis plus une victime. Je suis actrice de ma vie et c'est très bien ainsi...

C'est alors que je peux remercier cette personne qui m'a permis de prendre conscience d'un état dans lequel je me mets et qui me fait souffrir, et ainsi le travailler pour en souffrir de moins en moins...

Chaque fois que je m'aperçois que je prononce des phrases qui disent que je suis victime de l'autre, il me faut toujours me poser la question : qu'est-ce qui me fait croire que je suis victime ?

Merci la vie qui met sur ma route de quoi grandir toujours plus !  



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