vendredi 30 octobre 2015

Les pardons de tous les jours pour les petites erreurs ordinaires...

Et il y a aussi le pardon à m'accorder devant toutes mes erreurs, mes petitesses, mes lâchetés... Et c'est si difficile... Souvent au lieu d'être notre meilleur ami on est notre meilleur ennemi... Notre petit juge perché sur l'épaule et qui refuse tout pardon... On paye cher notre petite faute...alors qu'il s'agirait juste de nous aimer inconditionnellement et avec bienveillance...

Ce chemin vers plus d'amour pour moi-même, vers ce regard d'amour que je peux m'offrir...est le chemin le plus ardu... Je suis en progression, comprenant que tant d'années de compagnonnage avec ma meilleure ennemie...ne se lâche pas aussi facilement... 

Mais ma meilleure amie arrive de plus en plus à ma rescousse, avec fidélité et pugnacité... Je lui en suis très reconnaissante. Je lui fais plus confiance, apprenant à découvrir que lorsque je lui laisse plus de place, mon coeur grandit... 

J'apprends à me pardonner, j'apprends à quitter ce perfectionnisme vain et destructeur, pour plus de douceur... Me pardonner devient synonyme de l'amour que je me porte...

C'est une démarche sans cesse à refaire... Comme on doit nettoyer régulièrement son disque dur, comme on prend une douche tous les jours...il me faut penser à faire pareil avec mon coeur... Cette douche du coeur, si chère à Olivier Clerc... J'ai à me faire le cadeau d'y penser à le faire, le plus régulièrement possible... Oui, un vrai cadeau...pour moi... 

Et vous savez ce qui se passe alors...mon coeur s'ouvre...j'ai moins peur... Mon semblable est comme moi en route, il me fait moins peur, je peux moi-même prendre soin de mes besoins...

Pardonner est un outil précieux, un cadeau à s'offrir le plus souvent possible...

Je vous souhaite un merveilleux week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminant et une très douce semaine. Je prends quelques jours de repos et je vous retrouverai avec beaucoup de joie le lundi 9 novembre. Prenez soin de vous et de vos besoins, et à bientôt.



jeudi 29 octobre 2015

Le pardon à moi-même pour le lien négatif entretenu...pas si simple...

Dans le pardon il y aussi l'étape de me pardonner... Vous me direz que faut-il que je me pardonne quand c'est l'autre qui m'a gravement blessée ? J'ai compris que je devais me pardonner d'avoir si longtemps entretenu ce lien à l'autre à travers la haine, la rancune, le fait de ressasser...

Je ne vais pas aborder ce soir, le pardon pour les choses dont j'ai conscience...mon ombre pourrai-je aussi la nommer... Je le ferai demain...

Je souhaite plutôt aborder ce sujet qui m'a longtemps bloquée, qui est que quand l'autre me blesse...soit je peux faite un chemin pour lui pardonner, car comme moi, l'autre est mon semblable, et il a ses faiblesses, ses difficultés, ses propres blessures...

Soit la blessure est due à un acte posé sciemment par l'autre...et qu'elle reste à vif, tellement ouverte...que je ne peux pas lui donner un pardon...le chemin que je peux faire, uniquement pour moi...c'est celui de me pardonner ce lien que je maintiens, malgré moi... 

Faire ce chemin là, n'empêche nullement la nécessité parfois...de porter plainte et de laisser la justice juger ce qui a pu avoir un impact grave dans notre vie... 

Redevenir actrice de ma vie fut pour moi de quitter cet état de victime...qui est un état qui me laisse entre les mains de l'autre... J'ai choisis de rompre ce lien... Le pardon à moi-même, me libère du pouvoir que j'ai accordé à l'autre en le détestant... La haine s'en va... La vie, pour moi, recircule... C'est le cadeau que je me fais...

Je dis adieu à ce lien, je renvois à l'autre les actes qu'il a pu poser... Je libère cette énergie pour moi, pour contacter la vie, toujours plus de vie...

Voilà où j'en suis aujourd'hui... Je peux pardonner les personnes... Je n'arrive pas à pardonner tous les actes...ou plutôt peut-être que je confonds justifier et pardonner... Tous les actes ne sont pas justifiables... Sont-ils pardonnables ? Je ne confonds déjà pas la personne et les actes... Aurai-je à aller plus loin ? Je ne sais pas... La vie se chargera de me montrer le chemin qui sera le mien... J'ai confiance en elle...


















mercredi 28 octobre 2015

Un obstacle au pardon : la victimisation...

Un obstacle pour moi au pardon, pendant longtemps, fut le besoin que j'avais, qui pouvait être insatiable, d'être reconnue comme victime. Or il n'y avait aucun juge pour le dire... On ne recourt pas à la justice pour des blessures de la violence ordinaire... Par contre je suis restée dans cet état de victime longtemps... Mes signaux intérieurs étaient tellement brouillés, qu'il me fallait trouver des substituts aux témoins absents...

C'est là que je vois un des pouvoirs du pardon, c'est que je n'ai pas besoin de cette reconnaissance, aujourd'hui. Je dissocie les actes de la personne. Je n'oublie pas, je choisis de pardonner aux personnes, pour moi. Je n'ai pas besoin qu'elles me le demandent. Je n'ai pas besoin de le faire pour de vrai...

Je me libère... Un sentiment immense de liberté se dévoile à moi...doucement...mais sûrement...

Par contre les actes ont laissé en moi des blessures, dont je choisis là aussi, de prendre soin. L'enfant intérieur qui a tant besoin que je tienne compte de lui, oui je souhaite prendre soin de lui. 

Je n'attends plus vainement un miraculeux baume que l'autre pourrait me donner en réparation. Ce baume n'existe pas. Je prends les rennes et je chemine doucement mais sûrement vers ces pardons qui me libèrent de liens que je ne veux plus.

Le travail que je fais actuellement, pour apprendre à nommer mes émotions, fait parti des outils que je vais chercher pour apprendre cette langue...car c'est une nouvelle langue...vraiment ! 

Je fais mes gammes...comme on apprend la musique... Nommer ses émotions pour ne plus avoir besoin de ressasser... 

C'est ce qui m'aide aujourd'hui à pardonner. Je sais aujourd'hui que je ne revivrai pas ce qui m'est arrivé, car aujourd'hui je saurai me défendre. J'apprends à nommer mes émotions, j'apprends à dire mon besoin...

Je transmute mes blessures en terreau... Elles sont en effet le terreau de la femme que je suis aujourd'hui... Je pardonne en conscience pour dire au revoir aux liens qui me gardaient prisonnière...  



Ma page Facebook :

mardi 27 octobre 2015

Quand on m'a blessée profondément, puis-je pardonner ?

Je poursuis ma réflexion entamée hier... Quelles sont ces couches qu'il me faut enlever afin de descendre en profondeur vers ce pardon libérateur d'énergie, et surtout d'amour... Pour aimer plus il me faut faire le travail... Un peu comme un oignon dont on enlève une à une, les pelures...

Ce sont des obstacles à l'amour... ( Merci à Charly pour notre échange sur ma page Facebook ce matin, qui m'a permis de le nommer ainsi et d'en prendre conscience... ) C'est toujours une question d'amour... Amour à laisser circuler en moi, en enlevant ce qui l'en empêche...

Je sens dans ces situations où je reste en lien de manière négative avec des personnes qui m'ont blessée, que c'est moi qui entretient ce lien... Je suis la seule responsable... 

Le pardon que j'ai à donner, est pour moi... Il ne s'agit pas de pardonner les actes...j'ai à lâcher la rancune, le désamour, le fait de ressasser...pour libérer cette énergie négative, qui continue à me blesser...pour laisser partir...

La première couche de haine que j'ai pu avoir parfois, est déjà partie depuis longtemps... Un pas était déjà fait... Le second est en route...je le sens bien... Durant ce cercle de pardon auquel j'ai participé, c'est cette porte là qui s'est ouverte... C'est cette couche là qui a commencé à partir...

Si je suis la seule responsable du fait d'entretenir ce lien négatif, je suis aussi la seule à pouvoir rompre le lien... De victime que j'étais au moment des faits, je peux devenir actrice de la vie que je veux pour moi aujourd'hui... Et c'est cela la vraie libération... Je rends les actes qui m'ont blessée...à l'autre... 

Il m'est même arrivée, grâce à un travail en sophrologie, de faire le geste avec mes mains, de repousser ce qui ne m'appartenait pas... La symbolique m'a aidée... 

Je choisis d'avancer sur cette route car j'entrevois une libération au bout... Pas à pas, l'un après l'autre...je continue... 



lundi 26 octobre 2015

Et si nous réfléchissions sur "Le Pardon" ?...

Du 29 octobre au 1er novembre auront lieu, pour la troisième fois, les journées du pardon organisées par Olivier et Annabelle Clerc au Val de Consolation dans le Jura. Quelle belle initiative ! J'ai assisté à la fin du mois d'août, à un cercle de pardon durant une retraite animée par Olivier Clerc et sa femme. Je vous en ai déjà parlé.

Je souhaite aujourd'hui approfondir cette question du pardon. Ce n'est pas une question simple. Je reconnais et j'accepte que cela reste, pour le moment, un outil précieux et difficile à manier pour moi.

Quand je décide de pardonner, c'est pour moi que je le fais, pour nettoyer mon disque dur interne, et me permettre de retrouver de l'énergie. Ma démarche n'est pas tournée sur moi, elle est tournée vers moi, afin de me tourner vers les autres... Nuance subtile, importante pour moi.

Lorsque j'ai participé à ce cercle de pardon, j'ai effleuré l'impact que peut avoir une telle démarche. J'ai pu reconnaître mon semblable, celui par qui une blessure m'était arrivée, comme un être humain faillible. J'ai pu aussi, et ce fut encore plus difficile, me voir dans mon humanité petite et pleine de failles... J'ai ouvert une brèche...une porte...une vanne...

Pardonner et demander pardon sont différents et en même temps font recirculer le même type d'énergie : celle qui donne de la vie... 

Ce qui est important pour moi est de savoir que je n'ai pas forcément besoin de vivre des démarches de pardon, dans une réalité, en face à face. Je peux le vivre dans mon coeur... Je n'attends pas les personnes qui m'ont blessées, me demandent pardon pour de vrai. Je me suis mise en route pour le vivre pour ne plus entretenir ce lien négatif.

Quand je dis que j'ai effleuré l'impact de faire une démarche comme la participation à un cercle de pardon, c'est parce que je suis en route, mais je ne suis pas au bout du chemin... Il me faut le parcourir pas à pas.

Je sens le potentiel d'énergie que cela libérerait en moi, mais la "douche du coeur" dont parle Olivier Clerc, notamment dans son livre "Peut-on tout pardonner ?", m'a permis de laver la première couche qui recouvre mon coeur...mais je souhaite continuer à nettoyer les autres couches...

Je pense que je continuerai cette réflexion tout au long de la semaine. Douce soirée mes cher(e)s Ami(e)s cheminant. 



vendredi 23 octobre 2015

Mieux me connaître grâce au miroir de mes rapports aux autres...nous dit Krishnamurti...

Je rebondis sur la citation de Krishnamurti que j'ai publiée ce matin sur ma page Facebook : pour celles et ceux qui ne l'ont pas lue,  je vous la remets en image à la fin de ce billet.

Ma réflexion cette semaine, ayant porté essentiellement, sur mes émotions, je me suis attachée à essayer de mieux me connaître grâce au miroir de mes rapports aux autres en face de moi...

C'est, je le crois profondément, un des meilleurs moyens pour avancer sur ce chemin... Il me faut quitter la pensée : les autres me font vivre telle chose...pour aller vers celle du : merci à mon semblable qui me fait vivre telle ou telle situation...je vais faire mon Sherlock et ramasser ces indices comme autant de pistes à explorer pour avancer encore plus vers moi-même... 

Mon petit ego me fait souvent réagir au propos de l'autre, comme si c'était une vérité absolue qui était dite contre moi... Balivernes ! Mon ego me trompe ! Il m'emmène vers une fausse piste ! 

En même temps c'est là que cela devient intéressant... Si je me rends compte très vite que ma réaction première, est liée à mon ego...alors je peux passer à la phase n°2 : celle des indices... 

# Quelle est la part de moi qui est touchée en plein dans le mille ? Vous savez...celle qui croit ce qui est dit car c'est le lieu de mon estime de soi fragile... J'apprends alors à reconnaître cette part fragile en moi. J'en prends soin, je travaille dessus pour cesser de penser que c'est l'autre qui me blesse. J'ai une blessure, une faille dont je peux prendre le temps de soigner, et je peux comprendre qu'elle m'appartient...

# Quel est mon besoin non satisfait ? Marshall Rosenberg dans son livre "Les mots sont des fenêtres" nous en répertorie 7 : d'autonomie, de célébration (de la vie, de nos rêves...), d'intégrité, d'interdépendance (acceptation, considération, empathie, respect, amour...), de nourriture sur le plan physique, de jeu, de communion d'esprit. J'apprends à reconnaître de quel besoin il s'agit et je vois ainsi comment le dire ou comment je peux y répondre moi-même.

Grâce à une situation difficile, grâce à mon semblable, grâce à l'observation de mes ombres et de mes lumières...j'apprends à toujours mieux me connaître. Merci la vie de m'envoyer ce que je dois vivre, pour y arriver ! 

Je suis sur le chemin...tout simplement... J'apprends ! Joli et doux week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminant et à lundi. 



jeudi 22 octobre 2015

La colère...suite...

La colère renferme une énergie que j'ai envie de regarder... Dans la situation que je vous ai partagée hier, ma colère ressentie était liée à mon côté passionnel pour défendre des grandes causes...et bien sûr sauver le monde !!! 

L'énergie de cette colère est à la hauteur de mon énergie pour défendre cette cause... Traverser cela sans me juger, m'aiderait probablement à m'en décoller... Je reconnais et j'accepte ma colère...

Mais je me rends compte aussi, que ma colère est arrivée quand j'ai commencé à juger mon interlocuteur... J'ai fermé mon coeur... L'autre s'est figé dans mon jugement...et je me suis prise dans mon piège comme une araignée qui s'enroulerait dans sa propre toile...

Je ne m'en suis pas rendue compte sur le moment, emportée par le désir de convaincre... Je n'ai pas vu que je jugeais... 

Entre le fait de vouloir convaincre plus que d'écouter...et le jugement de l'autre qui grandissait en moi...plus un bon saupoudrage de mon ego qui criait "et moi, et moi, et moi...", voilà une bonne recette pour ne pas se rencontrer, ne pas dialoguer et en plus mon message fait un flop total... Une recette qui rate à tous les coups !!!

Comment utiliser l'énergie de ma colère à bon escient ? Je ne sais pas encore. Je ne l'ai jamais regardée sous cet angle. J'ai parfois tellement peur de l'expression que pourrait prendre ma colère. Donc je la retiens, l'extériorisant à peine, si ce n'est par un agacement peu visible... 

D'où la piste de réfléchir positivement à l'énergie de vie qui cherche à se dire, et de la canaliser de manière à me tourner vers le vivant, plutôt que de façon mortifère en me mettant hors de moi, ce qui me vide et me coupe de la vie... Affaire à suivre...




mercredi 21 octobre 2015

Émotion colère dans une situation bien concrète...

J'ai eu un échange avec une personne sur un sujet qui me tient à coeur... J'avais quelques connaissances sur le sujet que nous abordions, sans me prétendre en être une experte. Mais là n'est pas le sujet de ma réflexion...

Je ne me suis pas sentie écoutée et je n'ai jamais pu finir une phrase, ni mon argumentation, étant interrompue continuellement... Au lieu de décrocher en me disant que je ne sentais pas un di-alogue...j'ai éprouvé en moi une émotion de colère et de bouillonnement qui a augmenté en puissance de minute en minute... J'ai été embarquée par cette émotion, comme un fétu de paille sur une eau tumultueuse...

Colère contre moi de ne pas savoir me mettre à distance de ce qui se passait, colère de ne pas pouvoir faire passer mon message...et aussi un état confusionnel intérieur qui faisait que je ne voyais pas comment établir un contact... J'ai aussi inconsciemment, ressenti une colère contre moi car je finissais par ne plus du tout écouter mon interlocuteur. 

Me revient en mémoire le deuxième accord toltèque : n'en fais pas une affaire personnelle... Ne serais-je pas encore repartie sur cette difficulté toute personnelle... Mais si ! C'est probablement ce qui est touché en moi...en faire une affaire personnelle... 

Il n'y avait rien de personnel dans l'histoire. Nous avions à faire à deux types de communication, presque comme deux personnes qui ne parlent pas la même langue...et l'énervement que je ressentais en moi, a fini par me brouiller ma qualité de présence... Je me suis mise à vouloir faire passer mon message au lieu de chercher à comprendre comment mon interlocuteur fonctionnait...

Peut-être que ne pas en faire une affaire personnelle serait de me décentrer de mon petit ego... Car au fond mon interlocuteur en me coupant la parole, n'était pas dans l'écoute...et l'étais-je ? Au final : non... Ce qui m'a énervée chez cette personne est aussi ce que j'ai en moi...convaincre plutôt que dialoguer...

Donc je remets l'ouvrage sur le métier et je tisse et je tisse...encore et encore...pour me dégager de ce piège dans lequel je repars tête baissée... Dialoguer plutôt que convaincre... Au boulot Lady Bibi ! Y'a du pain sur la planche...



mardi 20 octobre 2015

Une émotion agréable à savourer...sans modération !

Émotion agréable, la joie, joie de partager, joie d'être dans la nature, joie de la rencontre... Que c'est bon de ressentir cette émotion ! 

Émotion agréable, qui est aussi mon alliée, celle qui me dit que ce que je vis est bon et que cela m'enrichit. Richesse de l'instant partagé avec mes semblables, des amies que j'aime et qui m'accompagnent sur mon chemin de vie...

Émotion agréable du soutien mutuel que l'on s'offre à l'occasion, nous écoutant, nous encourageant, nous qualifiant quand l'une de nous traverse un gué incertain et où l'estime de soi est touché...

Émotion agréable que de se sentir accompagnée sur le chemin de nos vie, avec bienveillance et non jugement...

Il est des moments rares sur lesquels il est bon de s'arrêter, d'en savourer chacune des bouchées comme un met délicieux dont on laisse la saveur imprégner tout notre palais... 

Je respire à plein poumon et je suis pleine de gratitude pour ce cadeau de la vie... J'en mesure tout le précieux qu'il représente... Joie ! Gratitude ! Des mots que j'aime car ils sont chargés de cette belle énergie positive qui me nourrit...



lundi 19 octobre 2015

Voyage au pays des émotions...

Voyage intérieur au pays des émotions... Je suis une formation qui m'amène à réfléchir sur mes différentes émotions. Un vaste programme vers une meilleure connaissance de moi et aussi de qu'est-ce que je fais de ces émotions...

Émotions...mes alliées plutôt que mes ennemies...je l'ai bien compris et je ne me juge plus sur la survenue d'une émotion agréable ou désagréable. Une émotion est, un point c'est tout. Elle me donne une information, à moi de l'utiliser...

Une chose dont je ne me rendais pas compte du tout, fut de découvrir que je manquais de vocabulaire pour les exprimer... J'ai à apprendre et à enrichir celui-ci. Je comprends bien que plus je connaîtrai de mots pour décrire ce que je ressens, plus j'aurai de facilité à me les dire et à me dire à mon semblable...

Pauvreté d'un vocabulaire émotionnel... Au boulot ! J'ai recherché les synonymes qui résonnaient en moi par rapport aux grandes familles des émotions que sont la joie, la tristesse, la colère ou la peur... Et bien, il y en a des mots pour dire les nuances de ce que je peux ressentir...

Avant de chercher dans un dictionnaire, j'ai juste jeté sur un papier ce qui me venait... Et bien le mot qui me fit voir le plus ma pauvreté de langage, fut la colère... Une espèce de blocage qui en disait long sur la répression que j'exerce depuis très, très longtemps...contre elle... Il est temps que je libère cette énergie rentrée et de l'utiliser à bon escient sans en avoir peur... Ah ! Ah ! Encore une autre émotion...pas facile, facile !!

Émotions à décliner comme une gamme avec toutes ses notes de musique... Ma partition s'enrichira ainsi et je pourrai mieux la jouer... 

Chacun(e) de nous a sa propre musique à jouer et il nous appartient d'en connaître les notes, les nôtres...et pas celles d'un(e) autre... 




vendredi 16 octobre 2015

Réflexions sur la joie...tout simplement...

Le thème de la joie, thème du dernier livre de Frédéric Lenoir, que je suis en train de lire, est un thème que j'aime particulièrement. D'autres philosophes contemporains, l'évoquent également, comme Alexandre Jollien qu'on surnomme : le philosophe de la joie.

Je côtoie régulièrement ce sentiment de joie en moi et il a quelque chose de doux et savoureux, chaque fois que j'en ai conscience. La gratitude y est pour moi, souvent liée. En effet, lorsque je sens la joie monter en moi, il m'arrive souvent de remercier pour ce qui me met en joie...

Ce ne sont jamais des choses compliquées... Au contraire ! La joie est liée aux petits bonheurs quotidiens, aux choses les plus simples de la vie... 

Rechercher ces moments qui sont d'une simplicité enfantine, n'est pourtant pas si simple à faire... Pourquoi la simplicité est-elle si compliquée à vivre ? 

Prendre le temps est à mon avis, le secret absolu... Ralentir mon pas, m'arrêter, contempler...est le seul moyen que j'ai trouvé, de saisir l'instant...

Car la joie ne s'achète pas...elle se donne quand je quitte mes masques, mon petit ego, mes attentes... Elle est gratuite et me mettre en sa présence me demande juste d'être là, de lever les yeux de mes chaussures, de voir... 

Voir le vol des oiseaux qui passent, voir l'enfant qui a cette capacité d'être dans l'instant, sentir l'odeur de la terre et de ce qu'elle nous offre, m'émerveiller d'un rayon de soleil qui fait briller de mille écus un arbre qui s'est paré de son habit d'automne, regarder un coucher du soleil jusqu'au bout...etc, etc... 

C'est aussi s'assoir à côté de quelqu'un qu'on aime et ne rien demander d'autre... C'est partager avec des amis un échange en vérité... C'est regarder son enfant sans rien attendre de lui et savourer l'instant en sa présence... 

Simple, simplicité, simplifier...un mot à décliner sous toutes ses formes, est une des pistes qui me mène de plus en plus vers la joie, celle imprenable et qui est au fond de chacun(e) de nous...

Je vous souhaite un week-end plein de ces petits instants de joie à saisir, à voir et à savourer, mes cher(e)s Ami(e)s cheminant. À lundi.






jeudi 15 octobre 2015

Quand le 2ème accord toltèque se rappelle à moi... N'en faites pas une affaire personnelle...

J'ai regardé hier le webinaire dont je vous avais partagé le lien l'annonçant, avec Olivier Clerc et Peggy et Jeff, sur le thème du non-jugement et il fut beaucoup question du pardon.

Cela m'a permis de me rappeler ce que j'avais pu découvrir au cours de la retraite à laquelle j'ai participé fin août. Olivier Clerc nous avait alors partagé différents outils, si précieux, pour cheminer vers une meilleure connaissance de soi, s'aimer mieux pour mieux aimer ses semblables.

Depuis le début de cette aventure à travers ma page Facebook et ce blog, je mesure le chemin parcouru et l'utilité de ces outils qui ont changé ma vie. 

Je souhaite revenir aujourd'hui sur l'un des quatre accords toltèques qui fait partie de la boîte à outils transmise par Olivier Clerc : "N'en faites pas une affaire personnelle"... Qu'il m'est encore difficile de comprendre que chaque fois que quelqu'un émet une critique ou un propos que je reçois de manière agressive...chaque fois il ne fait que parler de lui... 

C'est vraiment un phrase qui peut changer la vie de tout un chacun... Je peux alors me libérer du pouvoir que je donne au regard d'autrui... Son regard ne me parle que de sa vie intérieure. Il n'a rien d'ajusté à moi. Il est plein de son histoire personnelle, de ses filtres, de ses croyances...

Me le répéter encore, et encore, me fait faire des pas, de fourmis certes...mais parfois des pas de géants aussi... J'apprends à écouter plutôt que me laisser pénétrer par les propos de mon interlocuteur, j'apprends à m'éloigner de mon petit ego toujours prêt à jaillir de sa boîte comme un diablotin... 

Et...j'apprends à me pardonner d'avoir donné si longtemps et autant de pouvoir à ce que mon semblable a dit, fait de blessant à mon égard... Le premier jour du reste de ma vie advient avec toute sa lumière, toutes ses promesses... Moi seule peut en écrire les nouvelles lignes et elles pourraient commencer par : le jour où je me suis aimée vraiment... Tout un programme ! 



mercredi 14 octobre 2015

Une crise de perfectionnite aiguë...

Ma réflexion du jour porte sur ma perfectionnite aiguë, pendue à mes basques et que je n'arrive pas à lâcher... En effet, cela ressemble au chewing du Capitaine Haddock dans "Vol 714 pour Sydney", je n'arrive pas à m'en défaire...

C'est mon corps qui m'envoie les signaux confirmant que je suis partie dans cette direction... Direction vers l'épuisement assuré ! Et pourtant, malgré la somme des années d'expérience (et oui ! L'âge aidant), j'y repars en courant...

C'est drôle de connaître un scénario par coeur, et de le répéter en boucle sans y penser... Et oui Lady Bibi ! Tu refais le même chemin, dans une boucle incessante sans trouver la sortie ! 

Et bien il va falloir trouver une solution autre, écrire un nouveau scénario...

Et c'est là qu'intervient mon dialogue intérieur. C'est en me parlant à moi même avec compassion et en appliquant le plus possible le non-jugement, qu'une porte nouvelle se présente. À moi de l'ouvrir ! À moi de donner de l'importance à ma voix amie qui va m'emmener vers plus de hauteur et me permettre de me dire : le toujours plus est l'ennemi de mon bien... STOP ! 

Mon corps sait bien avant que mon esprit le comprenne, lorsque j'en fais trop... Ce "trop" ennemi de mon bien...et pas que ! Et oui ! Je pense qu'il est aussi l'ennemi du bien de mes proches... Si je m'épuise, je n'ai plus rien à donner à quiconque...

Donc ma chère Lady Bibi on ouvre grand les oreilles, on écoute les signaux corporels...et tout ira mieux... Maintenant "Y'a plus qu'à"...n'est-ce-pas !!!



lundi 12 octobre 2015

Relations familiales...

Il y a des personnes très proches avec qui j'ai le sentiment d'être toujours en train de louper le coche...de ne pas trouver comment nous rejoindre... Ce sont des relations que je ne veux pas rompre, mais dont j'ai du mal à accepter les répétitions...

Vous savez des relations familiales, qui sont réelles et nécessaires, mais avec qui l'irritation vient si facilement... Le sentiment de ne pas se parler sur la même longueur d'ondes... 

Probablement une représentation erronée de ma part de comment nous devrions nous entendre...me situant de mon point de vue et non de celui de mon interlocuteur... 

L'autre comme mon semblable, et pourtant si autre... Différences impensables entre les mêmes membres d'une même famille...et pourtant ces différences devraient être source d'enrichissement mutuel... 

Mais pour cela ne faut-il pas que le désir existe de chaque côté, désir d'aller à la rencontre l'un de l'autre, malgré les écarts de génération... 

Je ne peux agir que sur moi, c'est la raison pour laquelle je pense aussi qu'il me faut me dire... Car souvent je choisis le silence, devenant complice dans un accord tacite...d'éviter les sujets qui renforcent alors le mur de l'incompréhension mutuel...

Une paix factice et qui finit par être pleine de ces non-dits, de ces masques, de ces silences...qui éloignent...

Bon aujourd'hui je vous partage mon impuissance dont je suis actrice, complice consentante... Demain est un autre jour où tout est possible et rien n'est figé... Plus j'en prends conscience et plus je comprends que c'est une question d'amour...

Il me faut cultiver mon jardin pour continuer inlassablement à planter ces graines d'amour... Il y a celles qui sont évidentes et fluides... Il y a celles qui me demandent de le décider volontairement... Peu importe, il est toujours question de la même chose, aimer, re-aimer et encore aimer... En route... Le chemin continue... 



Courte réflexion sur mes zones d'ombre...

Courtes réflexion d'un lundi soir...

Pour continuer ma réflexion sur mes zones d'ombre, je me suis fais la remarque que je n'appréciais pas certaines personnes, lorsqu'elles donnent des leçons... J'en déduis donc que j'ai en moi une capacité à pouvoir être aussi donneuse de leçons...

Je sens en moi un baromètre interne, qui m'alerte très vite lorsque je prends cette attitude. Je ne l'entends pas toujours tout de suite et il m'arrive de partir billet en tête.

Pourtant je reconnais que mes signaux intérieurs marchent très bien. Ils m'indiquent clairement lorsque je ne suis pas ajustée à moi-même, à qui je suis profondément.  

Cette zone d'ombre dont je vous parle, est une zone où je peux m'améliorer, et où je peux progresser. Je la différencie d'autres zones où je pourrais seulement m'assouplir, et qui resteront des zones fragiles... Je les accepte volontiers, et la progression que je peux effectuer est sur la projection que j'en fais... Ces zones d'ombre sont les miennes, j'en suis actrice et responsable, et je n'ai pas à accuser mon interlocuteur de quoique ce soit...

Je reconnais et j'accepte que je ne pourrais pas éradiquer toutes mes zones d'ombre... Je suis imparfaite et c'est parfait ainsi...mantra toujours bon à répéter...



jeudi 8 octobre 2015

Nous sommes des "chercheurs de lumière", n'ayons pas peur d'aller à la rencontre de nos zones d'ombre...

"Listez les défauts que vous détestez et les mots qui vous blessent : leur charge émotionnelle est révélatrice." Je viens de lire cette phrase dans toujours le même article, concernant nos ombres, que je vous ai partagé mardi... 

C'est un tâche bien difficile que de regarder en face ses zones d'ombre... Bonne nouvelle, nous sommes tous logés à la même enseigne ! La proposition qui nous est faite dans cet article, est de commencer par lister ses défauts...vous savez, ceux qu'on déteste ! Ceux dont parfois nous avons honte !

Mais si nous y arrivons, il semble que c'est le contraire de ce que nous craignons, qui advient ! On récupère une énergie qui se met alors au service de la vie. 

"Je ne mérite pas qu'on m'aime", "Je ne vaux rien", "J'ai un problème"... Ces croyances conscientes ou inconscientes, nous poussent à porter un masque pour camoufler nos zones d'ombre ; mais plus encore, elles nous mettent en échec. Avec compassion, La part d'ombre du chercheur de lumière offre une exploration profonde de notre âme. " Aussi longtemps que nous continuerons à cacher, travestir et projeter ce qui est en nous, écrit Debbie Ford, dans son livre : "La part d'ombre du chercheur de lumière, Recouvrez votre pouvoir, votre créativité, votre éclat et vos rêves", nous n'acquerrons pas, la liberté d'être, ni la liberté de choisir."

Savoir me regarder en face avec compassion, me permet d'accepter que je suis un être habité par mes ombres et par mes lumières. Je cesse de fuir, de projeter sur l'autre, d'avoir peur... Comme je vous le dis souvent, j'ai tout en moi, mon prochain est comme moi. Offrons nous des regards de compassion pour nous-même, et nos regards seront plein de compassion pour l'autre...

Joli et doux week-end à chacun(e) de vous mes cher(e)s Ami(e)s cheminant et à lundi.

Article publié mardi sur ma page Facebook : http://www.inrees.com/articles/mettre-sa-part-ombre-a-la-lumiere/

mercredi 7 octobre 2015

À propos des zones de lumière que chacun(e) de nous porte en lui...

Je poursuis mon billet d'hier soir concernant la quête des indices à récolter afin de me connaître mieux, et ainsi être moins dans le jugement...

En parlant de lumière, je me dis que lorsque j'exprime à l'autre des compliments, une admiration...là aussi ce sont des indices qui m'en disent long sur moi. J'ai aussi en moi ce que j'admire chez l'autre, en germe, pas forcément encore amené à la lumière...

Me savoir comme l'autre non limitée à mes ombres, est une occasion d'alimenter positivement mon estime de moi...toujours bon à prendre, Lady Bibi pouvant être fragile en la matière...si, si...

Le dévoilement de mes zones de lumière, particulièrement celles que je ne connais pas encore, sont l'occasion d'aller à la rencontre de ce qui doit encore fleurir... Je ne peux pas admirer quelque chose chez l'autre sans en porter le germe chez moi. Je ne peux pas admirer ce qui m'est inconnu, car je ne pourrais pas le voir si je ne le connaissais pas un tant soit peu...

Reprenons l'exercice d'hier. Cette fois-ci, je pense à une personne que j'apprécie. Je suis sensible à sa capacité à être authentique. Elle arrive à être dans l'essentiel et la profondeur chaque fois que je me trouve en sa présence. Sa capacité d'écoute et son non-jugement me touche profondément...

Cela signifie donc que j'ai en moi l'authenticité, la profondeur, le non-jugement... Et là je m'arrête un instant... Il m'est si difficile de me reconnaître des qualités... Je sais bien intellectuellement que j'en ai... Souffrance encore présente, de ce qui m'a manqué durant mon enfance... Je reconnais que cet exercice m'aide profondément...

Je réalise ainsi combien il m'est plus difficile de partir à la recherche de mes zones de lumière que d'accepter mes zones d'ombre...

Je vous encourage à le faire... Vous me direz ! Sur ce Lady Bibi va continuer la digestion en douceur des fruits de cet exercice... Douce nuit ! 



Quand je parle de l'autre, je parle plus de moi...

Je viens d'entendre cette phrase : "Ce que Pierre pense de Paul, en dit plus sur Pierre que sur Paul"... Chaque fois que je parle de quelqu'un, cela m'en dit long sur moi... 

En effet lorsque je parle de quelqu'un je le fais à travers ma propre grille intérieure de lecture. Celle-ci s'étant construite à partir de mon histoire, à partir des valeurs que l'on m'a transmises... Le jugement que je porte alors, a tous les ingrédients des jugements que je me porte...

Je repars avec ma loupe et je fais mon Sherlock Holmes perso. J'utilise ces jugements pour en apprendre plus sur moi, sur mes ombres et mes lumières... Il n'y a pas d'ombre sans lumière, il n'y a pas de lumière sans ombres...

Toutes mes réactions sont des perles de connaissance de moi... Enquête à suivre, indices à ramasser, des éléments qui enrichissent ce chemin intérieur... 

Voici un exercice que je vous propose de faire et que j'ai découvert lors d'un enseignement de Jean-Jacques Crévecoeur. Il consiste à faire une liste des personnes qui nous énervent en listant les comportements (et non les jugements) qui produisent sur nous un rejet ou qui nous mettent en colère. Faire la même chose avec des personnes dont nous sommes élogieuses lorsque nous en parlons (là encore à propos d'un comportement).

J'ai donc pensé à une personne qui m'énerve particulièrement. Je trouve que cette personne coupe la parole à ses interlocuteurs avant qu'ils aient terminé de parler. J'ai ainsi réalisé que je pouvais avoir envie de couper la parole à quelqu'un car je cherche plus à dire ce que je pense, plutôt que de l'écouter, mais que je ne m'autorise pas toujours à le faire. Ne pas le faire n'empêche pas de l'avoir pensé...

Donc je porte en moi l'impatience et la tyrannie de mon ego (vous savez le fameux : et moi, et moi, et moi...). Me voilà mise en face de certaines de mes ombres... Lady Bibi tu portes en toi ce que tu abhorres chez l'autre... Tu n'as rien de mieux qu'elle, tu es comme elle...

Je continuerai demain sur la part de lumière. Lady Bibi va digérer la vision de ses ombres... À demain mes cher(e)s Ami(e)s cheminant... Douce soirée... 



lundi 5 octobre 2015

Réflexions sur le cheminement intérieur...

Cheminer intérieurement est le chemin de toute une vie... C'est un chemin exigeant, c'est un chemin jalonné de perles, mais aussi de désillusions... Sortir de ses illusions est une sortie nécessaire pour aller vers soi...

Débroussaillement, dépouillement, des chemins de désencombrement... Ce n'est pas rajouter, c'est enlever et je le sens de plus en plus au fond de moi, malgré quelques rechutes...qui d'ailleurs confirment mon intuition première...

Mon chemin est exigeant sans exiger quoique ce soit de moi... Je m'explique : mon cheminement spirituel et personnel s'impose à moi, et c'est en cela qu'il est exigeant, par contre il n'attend pas quelque chose de moi, j'ai juste à le parcourir de plus en plus à l'écoute de mes signaux internes...

Et c'est la joie qui me rejoint alors, vous savez celle dont je vous ai déjà parlée... Joie comme critère de discernement... Mais pourquoi avons-nous brouillé tout cela par notre éducation familiale et scolaire et sociétale...etc... Et nous recommençons de génération en génération, n'arrivant que très peu à cesser la répétition...

Lente maturation nécéssaire à l'homme... Le temps étant quelque chose de tellement relatif... Qu'est-ce que le temps d'une vie ramenée à l'univers, et en même temps c'est ce temps que nous avons pour cheminer...

Alors oui, j'utilise ce temps pour continuer la quête intérieure, celle qui me permet de mieux me connaitre, de mieux connaitre l'autre, miroir de moi-même... Car en chacun tout est contenu, le bon et le moins bon, le beau et le moins beau... 

Cheminante, je chemine et j'avance confiante et reconnaissante pour les pas faits un à un, lentement mais sûrement... 



vendredi 2 octobre 2015

Utiliser la joie pour m'aider à prendre une décision...

Il est des jours où des décisions doivent se prendre, où des lieux doivent se quitter car ils ne m'apportent pratiquement rien, et je n'ai pas le sentiment d'y apporter quelque chose... Je me pose alors la question : est-ce que ce lieu te donne de la joie ? As-tu ta place ici ?

Ma réponse est non, elle me saute aux yeux. Elle ne remet pas en cause le lieu. Il a sa raison d'être, et je ne parle que de mon ressenti... 

D'ailleurs cela n'a rien à voir avec le lieu en lui-même, cela n'a à voir qu'avec mes choix, mes centres d'intérêt... Cela m'oblige à clarifier ce que je souhaite, et c'est un excellent exercice pour moi. J'écoute mes émotions, je me montre attentive aux messages qu'elles m'envoient...et j'entends clairement, ce que je n'arrivais pas à me formuler...

C'est fou le temps qu'il me faut parfois, pour entendre ce que me dit ma petite voix intérieure... Mais j'y arrive de mieux en mieux. Le critère de ce qui me met en joie, devient un bon critère pour moi...

La joie n'est pas un état béat... La joie apporte de la paix et de la présence entière à l'instant présent. Lorsque je suis quelque part et que je souhaiterais être ailleurs, la joie n'est pas au rendez-vous... Lorsque je suis heureuse d'être où je suis, je me remplis de cette énergie donnée dans l'instant et qui m'apporte paisibilité et joie... Sentiment d'être à ma place...

Un jour j'ai lu cette phrase dans une interview d'Alexandre Jollien à propos de son livre : "Petit traité de l'abandon" : "Cependant, la joie, pour moi, est essentiellement liée à la liberté intérieure. Elle annonce, comme le disait Bergson, que la vie gagne du terrain." 

Et oui c'est exactement ce que je ressens, que la vie gagne du terrain en moi quand j'utilise le signal de la joie... Ma liberté intérieure elle aussi s'agrandit, si je dis des "oui" qui me mettent en joie et des "non" lorsque la joie n'est pas au rendez-vous...

Le route continue avec ses petits cailloux semés sur mon chemin de vie, afin de m'aider à discerner... Merci la vie !

Je vous souhaite un joli week-end à l'écoute de ce qui vous met en joie, mes cher(e)s Ami(e)s cheminant... Je vais en faire de même... À lundi ! 





jeudi 1 octobre 2015

Rien que pour aujourd'hui... Saveurs d'automne...

Il est des jours où simplement la douceur de vivre m'habite. Je ne cherche pas midi à quatorze heures... Je suis tout simplement...

Être tout simplement, ne serait-ce pas ma vocation première en arrivant sur la terre... Je ne cherche pas alors, à correspondre à l'attente de quiconque. J'écoute, je regarde, j'entends, je savoure...

Cet été indien qui nous est offert en ce moment, je le reçois comme un cadeau... Je regardais des canards tout à l'heure qui se prélassaient sur une petite île. Certains se sont levés et sont allés se baigner... Ils étaient simplement dans l'instant... Sans se préoccuper d'hier, ni de demain, vivant instant après instant, la douceur du temps...

N'est-ce pas l'état dans lequel je peux me donner la permission d'être ? Juste pour un instant... Et me reviennent ces phrases d'un poème de la petite Thérèse de Lisieux : 
"Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère 
Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit 
Tu le sais, ô mon Dieu ! pour t’aimer sur la terre 
Je n’ai rien qu’aujourd’hui !…" 

Alors je peux dire oui à mon aujourd'hui, minute après minute, échappant quelques instants aux peurs du lendemain... Peurs laissées au bord du chemin, me sentant légère comme une feuille d'automne qui vole dans le vent...

Je m'assieds dans notre belle nature, observant les changements des couleurs, admirant les déclinaisons de rouge et d'or, dont chaque arbre se pare... 

Dieu que la nature est belle ! Je suis pleine de gratitude...tout simplement..