mercredi 30 septembre 2015

Remercier une personne qui me fait vivre un sentiment désagréable... Elle me permet de grandir...

On m'a fait plusieurs fois la réflexion, ces derniers temps, sur le fait de remercier intérieurement une personne avec qui j'ai vécu une émotion désagréable, mais qui à cette occasion m'a permis de faire un pas de plus et de grandir...

En effet, chacune de ces personnes, m'a permis de me rendre compte que ce n'est pas parce que je vis ces situations désagréables en ressentant l'émotion qui va avec, que je repars en arrière. Au contraire, j'ai ainsi pu réaliser que ces opportunités d'exercices, se présenteront toujours sur mon chemin.

J'avance avec, je pose un autre regard dessus, je ne suis plus autant effondrée par elles qu'avant... Et oui je peux remercier rétrospectivement ces personnes. Elles sont les protagonistes avec moi, des petits épisodes qui racontent nos vies...

Au lieu de les accuser de me faire vivre ces moments déplaisants, au lieu de me croire victime d'elles, je me vois actrice de la scène et avoir le choix de ma réponse, y compris à posteriori, lorsque je revois la scène. C'est à dire que j'ai aussi le choix après, de ce que je vais faire de ce que j'ai vécu.

Exemple : untel dans ma famille, s'est encore permis de me dire ce que je dois faire dans ma vie et m'a traitée comme une imbécile...
Premier niveau : de quel droit il se permet de me dire cela. Qui est-il pour me parler ainsi ? J'ai bafouillé tellement j'étais interloquée qu'il se permette cela... 
Alors je me sens victime de cette personne et je lui donne le pouvoir de le faire, si j'en reste là.
Deuxième niveau : si cela me touche comme cela, c'est qu'il y a quelque chose en moi qui sur-réagit et qui croit en ce qui est dit.
Troisième niveau : je n'autorise personne à penser à ma place. Je suis adulte aujourd'hui et personne ne peut m'obliger à faire quoique ce soit contre mon gré. Même si je n'ai pas su, ce jour là, le dire à la personne, je peux prononcer les mots qui suivent : c'est ta pensée, mais ce n'est pas la mienne. Je te demande de respecter celle-ci. 
Je ne suis plus une victime. Je suis actrice de ma vie et c'est très bien ainsi...

C'est alors que je peux remercier cette personne qui m'a permis de prendre conscience d'un état dans lequel je me mets et qui me fait souffrir, et ainsi le travailler pour en souffrir de moins en moins...

Chaque fois que je m'aperçois que je prononce des phrases qui disent que je suis victime de l'autre, il me faut toujours me poser la question : qu'est-ce qui me fait croire que je suis victime ?

Merci la vie qui met sur ma route de quoi grandir toujours plus !  



lundi 28 septembre 2015

Mon week-end Emergences...

Je reviens de mon week-end à Bruxelles, où j'ai eu la chance d'assister aux journées Emergences organisées par Ilios Kotsou et sa compagne Caroline Sire. C'est la troisième fois que j'y participe.

Ce que j'aime particulièrement dans ces journées, c'est l'atmosphère chaleureuse et amicale que je sens circuler entre les différents intervenants. Tous viennent bénévolement nous offrir ce temps et partager ce qu'ils sont et ce qu'ils savent... Un partage généreux qui me touche.

Tous les revenus engendrés par cette rencontre, vont aux différentes associations caritatives soutenues par Illios et sa compagne. De belles personnes qui font de belles choses en toute fraternité humaine.

Le thème des conférences, étaient sur nos peurs, celles nécessaires qui nous protègent et nous gardent en vie lorsqu'un danger se présente... Et celles produites par nos pensées, ou encore par notre monde centré sur l'information anxiogène véhiculée entre autres, par les médias....

Plusieurs des intervenants ont fait la différence entre l'empathie et la compassion et j'avoue que cela m'a parlé particulièrement. L'empathie est la capacité à comprendre l'autre mais en se confondant avec lui, d'où l'épuisement et le burn-out qui peut en découler. La compassion est la même chose sans se confondre, et en gardant la capacité de mettre une distance pour mieux accompagner...

Je suis repartie un peu sur ma faim, car j'ai eu le sentiment que des questions étaient soulevées, mais que les petits trucs que j'étais venue glaner, manquaient...

Peut-être que cela signifie que j'ai emmagasiné suffisamment d'informations pour pouvoir trouver en moi les réponses ???

Bon ! Réflexion en cours ! Affaire à suivre ! 



vendredi 25 septembre 2015

Une journée qui comble mon besoin d'élévation, comme le dit si bien Jacques Lecomte...

Aujourd'hui j'ai été écouter une conférence passionnante sur la psychogénéalogie, et j'ai fait une rencontre que je qualifierai d'âme à âme... 

Je me souviens d'un terme employé par Jacques Lecomte qui dit l'importance quand on a la chance d'avoir tous nos besoins primaires de comblés, de nous nourrir ce qui va nous élever...Cette journée en fait partie...

Que c'est bon de vivre ces moments, et que je souhaiterai pouvoir augmenter leurs survenues ! En effet j'ai eu une jubilation à les vivre... La joie en cette fin de journée, est au rendez-vous...

Être en relation, découvrir quelqu'un, se trouver en résonance avec ce qu'elle exprime, tout cela est vraiment un cadeau de la Vie ! Gratitude ! 

Là est pour moi la vraie richesse ! Quelle chance ! 

La conférence fut donnée par une personne que je découvrais aussi. Elle fut passionnante, nous expliquant ce qu'est la psychogénéalogoe : c'est une façon de constituer son arbre généalogique, à partir de ce qui est inscrit dans notre mémoire, ce que nous savons... On y rajoute les anecdotes, les émotions ressenties vis à vis des membres de sa famille, on observe les loyautés, les choses qu'on ne sait pas, dont on ne se souvient pas, etc... Tout a son sens...

J'ai pu ainsi penser à la famille dont je suis issue. Elle a son histoire, elle a ses valises, elle a ses fantômes cachés dans le placard... Et oui ! Il semble que personne n'en soit exempt... Passionnants silences qui ont leurs mots à dire ! À creuser, à approfondir ! Allez Lady Bibi, on prend sa pioche, sa torche et sa loupe, et au boulot !

Belle et douce nuit mes cher(e)s Ami(e)s cheminant et je vous souhaite un joli week-end dans le soin de vos besoins, dans l'attention aux personnes qui vous sont chères, et dans l'attention de ceux que vous croiserez et que vous pourrez réconforter, car parfois, juste un sourire peut faire tant... À lundi ! 



jeudi 24 septembre 2015

Comment savoir aimer?...

Je repense à une phrase de Christiane Singer alors qu'elle traversait vers soixante ans, la maladie qui allait l'emporter, elle nous laissait comme message ultime d'aimer, d'aimer, et d'aimer...

Je me demande comment le vivre dès maintenant, alors que je ne suis pas encore au terme de ma vie... Je comprends que c'est tout ce qui importe, et c'est surtout ce qui m'accompagnera lorsque je me retournerai en arrière... 

Dès aujourd'hui, je peux me poser la question : comment ai-je aimé ? Et aussi comment vais-je aimé jusqu'à la fin de ma vie ? 

Cela me demande de toujours travailler pour arrêter les jugements, les mises à mort quotidiennes, les abus de mon pouvoir...qui suis-je pour me positionner en tant que juge...et pourtant...

Aimer sans cesser de chercher en l'autre l'étincelle de sa particularité, ce qu'il apporte comme richesse sur notre bonne vieille terre... Mettre sur mes yeux le filtre qui sélectionne le beau de celui qui est en face de moi, plutôt que le filtre qui cherche l'imperfection ou la faille... 

Et c'est çà qui est vraiment difficile... Cela me demande de reformater mon disque dur, qui est une vraie tête de pioche... C'est fou de me rendre compte que l'observation du négatif est continuellement présent... Heureusement j'ai aussi la capacité de m'émerveiller, et c'est cette capacité que je dois à tout prix faire grandir...

Pierre Pradervand que j'ai entendu en conférence, me semblait refléter cette capacité de regarder l'autre avec bienveillance et il témoignait de sa manière à lui d'aimer, était de bénir toutes personnes qu'il croisait... C'est pour moi une manière d'être dans une forme d'attention aimante pour chacun(e).

Merci à Christiane Singer, merci à Pierre Pradervand d'être ces témoins qui ont su partager leur expérience de cheminant vers plus d'amour sur cette terre... Ils sont pour moi comme des grands frère et soeur en humanité... 



mardi 22 septembre 2015

Je choisis ma réponse face à une situation désagréable...

Je remercie Annie et Brigitte pour leurs commentaires sur deux de mes posts de ce matin sur ma page Facebook : J'arrête de me juger.  Je suis très touchée par leurs témoignages où chacune d'elles nous confient une situation récente vécue où elles ont pu exercer leur pouvoir sur elles-mêmes pour vivre autrement une situation très désagréable et même douloureuse.

Lorsque j'accueille ce que j'ai à vivre en reconnaissant le difficile du vécu, il me reste une part de liberté que je peux exercer en choisissant la réponse que je veux y apporter. Si je ne passe pas par la phase acceptation, il me semble que je ne peux que me sentir victime et enclencher alors la plainte qui va en découler...

C'est un exercice qui demande de passer par un côté de technique à mettre en place. J'utilise un outil qui me dit : accepte...et plus je l'utiliserai plus il deviendra une habitude. Il me faut le vivre et je comprends aujourd'hui que c'est une solution qui m'apporte plus de vie dans ma vie...

La plainte, la victimisation ne sont pas des positions qui me font grandir... Elles me limitent dans mon quotidien, m'enlèvent de l'énergie et je ne contribue pas alors à me nourrir, à nourrir mon entourage, à nourrir l'univers de cette belle énergie de vie qui m'habite, qui nous habite chacune et chacun de nous...

Je suis persuadée que je peux être actrice sur cette terre, que nous pouvons être acteurs sur cette terre, en choisissant, chaque fois que nous le pouvons, la réponse à une situation qui fera circuler le plus une belle énergie en nous et autour de nous... 

Je pense à la journée internationale pour la paix fêtée hier et qui me semble-t-il est du même ordre. Une journée rappel pour que chaque jour je puisse choisir la réponse que je veux apporter et qui contribuera à alimenter l'univers d'une énergie de paix pour moi, pour mon entourage, pour l'inconnu(e) que je croiserai dans la rue, etc...

Je n'oublie pas : chaque jour, chaque fois que je le peux, je mets de la conscience dans ce que je fais, je dis, et je choisis ma réponse pour qu'elle contribue à plus de paix, ce qui constitue ma petite part du colibri dans cet univers...comme dirait Pierre Rabhi.



lundi 21 septembre 2015

Retour sur le deuxième accord toltèque : n'en fais pas une affaire personnelle...

"Quoiqu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle" nous dit le deuxième accord toltèque. À la suite de ma retraite effectuée fin août avec Annabelle et Olivier Clerc, il m'a été proposé de réfléchir à cet accord, en écho à un échange.

J'y ai repensé souvent, découvrant qu'effectivement, cet accord parlait d'une problématique que je rencontre régulièrement.

Je réalise que plusieurs de mes réactions, que d'ailleurs je répète, viennent me dire d'aller voir de ce côté là... Que signifie pour moi , de ne plus prendre les choses personnellement. Cela veut dire que lorsque quelqu'un vient me dire quelque chose qui m'est désagréable, je le perçois comme vérité d'évangile, je suis blessée de ne pas être parfaite, et en plus j'en fais une mini affaire dans mon état intérieur...

Cela signifie que le jugement que l'autre me communique, me semble vrai à mille pour cent, car une part en moi pense aussi cela de moi...et çà c'est mon problème...

D'ailleurs ce jugement n'est que le sien, mais moi je me surprends à lui accorder un pouvoir sur moi...et là encore, c'est mon problème...

La parole de l'autre n'est que sa parole à un instant T de sa vie. Cette personne a son propre contexte au moment où elle prononce cette parole... Elle me parle bien plus d'elle que de moi... Si j'avais su cela plus tôt, cela m'aurait permis d'éviter bien des erreurs dans le passé.

D'autre part, si je peux vivre la remarque que l'autre me fait, non pas comme un jugement, mais simplement comme une indication...je pourrai aussi profiter de ce regard porté sur moi pour rectifier ce qui doit l'être. Cela devient un choix que je fais que lorsque je perçois quelque chose de juste, puisque Lady Bibi est parfaitement imparfaite, comme je vous l'ai souvent confié...je peux décider de tenir compte de ce que l'on me dit de moi et qui qui va m'aider à progresser, pour moi...

J'aime ces clins d'oeil que la vie me fait... Au cours de cette retraite, ce n'est pas pour rien que mes charmants et chaleureux compagnons de route, m'aient ainsi fait ce rappel... Je leur en suis très reconnaissante... Gratitude pour la délicatesse de l'écoute et des échanges vécus... Merci la Vie ! 



vendredi 18 septembre 2015

Mes limites...j'apprends à les poser...

"Si il y a des gens qui ne respectent pas nos limites dans notre entourage, c'est peut-être qu'il y a une partie de nous-mêmes qui n'a pas appris à mettre ses limites." Cette phrase de Diane Gagnon dans un de ses billets, me parle particulièrement. 

Je suis consciente maintenant que souvent c'est moi qui n'arrive pas à poser mes limites, plutôt que les autres qui ne les respectent pas... 

Bonne nouvelle...je peux donc le travailler plutôt que de penser que je peux être victime des autres... 

Savoir dire à l'autre, en face de moi, là tu rentres dans une zone qui m'est propre et c'est chasse gardée... Un peu à l'image de Jennifer Grey dans "Dirty dancing" qui explique à Patrick Swayze dans une scène célèbre où elle danse avec lui, qu'elle a un espace devant elle qui est son espace...

Mon espace est mon territoire propre dont je suis seule responsable. Certains essayeront d'y rentrer, et il est de mon devoir de défendre cet espace vital... Mes limites territoriales sont alors posées. Il me faut répéter l'exercice autant de fois que je ressentirai le besoin de montrer à l'autre mes limites. 

Ma vitalité est en jeu, et je suis actrice de ma vie chaque fois que j'arrive à poser mes limites... Donc en avant Lady Bibi ! Tu le vaux bien...

Bon week-end, mes cher(e)s Ami(e)s cheminant et à lundi.




jeudi 17 septembre 2015

Une mes peurs...rater mon train !

Je suis en transit, attendant mon train pour ma destination... Me vient une réflexion sur ma peur de rater celui-ci... Peur ancienne, peur toujours existante, du plus loin qu'il m'en souvienne...

Bien sûr je fais le lien avec ma nature plutôt anxieuse (oui, mais qui se soigne !!), mais j'aimerais réfléchir sur l'enjeu véritable d'un ratage de train !!! Pourquoi lier le fait de ne pas avoir son train, à quelque chose de catastrophique, transformant l'avant départ, en un moment chargé de stress, de routines que je répète à chaque fois, pour ne pas prendre de risque... Je dois vous dire que j'emprunte très régulièrement le train...

Ces rituels ont pour but de me permettre de lâcher, un faire se peut, tout ce qu'il faut que je fasse, que je prévois avant de partir... Il y a des réflexes installés, et je me mets presque en mode Pavlov ! Ok ! Çà c'est compris ! 

Mais louper son train n'est au fond pas une catastrophe... Il me faudrait essayer un jour, pour en relativiser l'impact ! Et là Lady Bibi, ce serait une telle sortie de zone de confort, que cela m'étonnerait que tu y arrives ! 

La transmission transgénérationnelle ne remonte pas à bien longtemps, puisque l'invention du train n'est pas si loin... Et bien dans ma famille c'est une transmission assez récente... Me revient à la mémoire, qu'un de mes grand-père était cheminot... Tiens, tiens, tiens... 

Cela m'évoque aussi le fait que si je rate mon train, cela n'impacte pas que moi, cela a aussi des conséquences pour les personnes qui m'attendent, et çà je n'aime vraiment pas ! Déranger l'autre ! Quasi impossible pour moi ! D'ailleurs dans le train, je prends toujours la place couloir...étonnant, non !

Peur de rater un train et souci de ne pas déranger, voilà deux loups tapis au fond de moi, que je débusque... Et je souris toute seule, me disant qu'au fond c'est pas si grave, isn'it my dear comme diraient nos amis anglais !!!



mercredi 16 septembre 2015

Quête spirituelle...

Quête de spiritualité... Quête de toute une vie... Je pourrais y consacrer toute ma vie... C'est un appel que j'ai au fond de moi, lové au creux de mon être...

Un cheminement de toute une vie... Une recherche à laquelle, si je le pouvais, je consacrerai tout mon temps... Je ne suis jamais fatiguée lorsque je lis, j'écoute, je regarde des vidéos, sur ce thème. Certaines lectures, certains personnages m'élèvent lorsque je les côtoie... 

L'enthousiasme et la joie qui m'habitent alors est grande, elle me remplit complètement dans l'aujourd'hui de ce moment. C'est exaltant pour moi de fouiner pour trouver ces textes, ces témoignages de vie...et ensuite de vous les partager...

Le partage fait partie pour moi de la quête spirituelle. Je me montre exigeante à mon égard, cherchant l'authenticité, l'écho que cela aura en moi... 

Exigeante, mais pas dans la quête de la perfection... Du tout ! C'est d'ailleurs dans les failles reconnues des témoins qui me touchent, que je trouve cette vérité de l'être... Elle me rejoint dans ma quête et dans le fait de m'accepter et m'aimer telle que je suis...en chemin... 

J'ai écouté en podcast, une émission sur France-Culture que j'affectionne particulièrement : Les Racines du Ciel où Leili Anvar recevait Marion Muller-Colard, à propos de son livre : "L'Autre Dieu". L'auteure nous partageait avec une simplicité et une authenticité, qui m'ont parlé. Elle y témoignait de sa quête personnelle de Dieu, de son parcours de vie, de la traversée d'une grande épreuve... Je me retrouvais en tant que simple humain en chemin avec elle, soeurs en humanité... Ses questions, ses pistes de réflexion me rejoignaient...

Un témoignage que j'écoute et qui m'élève. Une paix profonde s'installe en moi, la joie me rejoint...mon corps me remercie car à ce moment là je suis en connexion juste avec lui... Tout est là, dans l'instant à capter dans son instantanéité et sa fugacité... Merci ! 



mardi 15 septembre 2015

Qu'est ce qu'être juste dans le plaisir d'exister ?

Être juste dans le fait d'exister, ne plus penser au passé, ne pas me projeter dans un futur et ses catastrophes à prévenir... Juste le plaisir d'être !

Si j'observe un tout petit enfant, il ne se préoccupe de rien, il ne fait qu'exister... Il est dans la présence à l'instant, minute après minute... Me revient une phrase dans la Bible où Jésus dit : "Regardez les oiseaux. Ils ne sèment pas, ils ne moissonnent pas. Ils ne mettent pas de récoltes dans les greniers." L'enfant est à cette image...

J'aimerais retrouver cette âme d'enfant qui me semble-t-il existe toujours en moi. Il me faut la contacter pour retrouver cette légèreté d'être... 

Pourquoi avoir fait de la vie un souci, plutôt qu'un passage savoureux où la contemplation de la nature et des petits enfants, nous apprend tout... Ils sont nos maîtres et parfois je me dis que nous avons fait les choses à l'envers. Nous avons penser qu'il fallait éduquer les enfants et donc qu'il leurs fallait écouter les enseignements des adultes. 

Alors qu'il me semble que nous devrions les aider à conserver leur capacité à être présent à leur présent, que la joie les habite spontanément à chaque découverte, que le rire leur est inné des dizaines de fois par jour... N'ont-ils pas tout en arrivant sur notre bonne vieille terre ? 

Et la nature, en l'observant j'apprends la patience, les cycles nécessaires des saisons... En me promenant j'ai recroisé un couple de cygnes accompagné de sa progéniture. Les cinq petits, croisés en juin, étaient devenus de beaux adolescents, avec leur plumage encore marron, avant de devenir blanc, bientôt... 

Ma réflexion était de sentir beaucoup de paisibilité entre eux. Pas un cri pour dire dépêchez-vous ! Une patience pour les retardataires... Juste être là instant après instant, sans se soucier du lendemain...confiants ! 

Mon esprit vagabondait, savourant l'instant, et seulement lui ! Gratitude !



lundi 14 septembre 2015

Comment être dans l'acceptation ?

Accepter mes limites dues à ma fatigue chronique, n'est vraiment pas chose facile... Limites : comment faire pour connaître suffisamment mes limites afin de ne pas aller outre... Ce qui se passe, c'est que je n'accepte pas celles-ci, et c'est là que je rencontre mon vrai problème.

Savoir quelle est ma limite, je pense que j'y parviendrai si je passais par la case acceptation... Je bouscule mon corps, je n'écoute alors aucun des signaux... Et pourtant je sais mieux les sentir, les ressentir... 

Paroles d'injonction toujours présentes en moi : tu dois... Encore du ménage à faire... Un bon coup de balai, et ouste ! Ce serait si facile ! 

Il me faut donc travailler sur l'acceptation...et j'ai du boulot ! Mais bon ! Je ne rechigne pas à ce genre de tâche, puisqu'il s'agit d'aller vers du meilleur ! 

Et l'acceptation est couplée avec quoi en général ? Avec la réalité ! Et oui ! Quand je dénis ma fatigue, je dénis que ma réalité est que cette fatigue existe... J'aimerais tant être autrement ! Mais lorsque je pense cela, il me semble que c'est ma petite fille intérieure qui parle ! Elle taperait bien du pied en criant : jeeee neeee veeeeux paaaas !! 

Il n'y a pas à vouloir ou ne pas vouloir... C'est comme cela... Je repense à une vidéo de Jean-Jacques Crévecoeur sur le lâcher-prise. Il y rappelle une citation de Satya Sai Baba : "Le lâcher-prise ce n'est pas renoncer à l'action, c'est renoncer dans l'action." Ce qui en l'occurence signifie pour moi, de faire ce qui est en mon pouvoir pour gérer et soigner cette fatigue, mais qu'il m'est nécessaire de lâcher le résultat. 

Le lâcher-prise devient alors une aide précieuse pour accepter ma réalité ! 



vendredi 11 septembre 2015

Passer de la peur à l'Amour...

« Exister est un fait, vivre est un art. Tout le chemin de la Vie c’est passer de l’ignorance à la Connaissance, de la peur à l’Amour. » nous dit Frédéric Lenoir. Le chemin de la vie à trouver, à chercher...

Passer de la peur à l'Amour, en voilà un beau chemin à parcourir... J'effleure cette possibilité de quitter la peur de temps en temps, et que j'aimerais m'installer dans le pays de l'Amour... 

Je me rends compte que lorsque je quitte la peur, alors aimer coule presque de source. Cela me fait penser à Christiane Singer qui nous partageait dans son dernier livre, qu'il ne reste que aimer quand on arrive au terme de son voyage sur la terre... Aimer, seulement aimer...

Aimer sans juger, aimer sans conditions, aimer gratuitement... 

Et alors je ne fais pas qu'exister, je me mets à "vivre"... Aimer se suffit à lui-même, je n'ai plus besoin de rien d'autre... 

Je n'oublie pas que c'est un chemin et qu'il me faudra toute ma vie pour y arriver... Je parcours le chemin de ma vie et c'est bien ainsi...

Joli et doux week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminant et à lundi ! 




jeudi 10 septembre 2015

Comment faire pour avoir moins peur de mes peurs ?

Je me rends de plus en plus compte de l'impact qu'à dans ma vie, le fait d'avoir peur... Si j'y reviens régulièrement, c'est que cela m'aide à ordonner ma pensée et aller toujours plus loin, pour avoir de moins en moins peur de la peur...

Toujours le pouvoir du dévoilement ! Lorsque j'ai de plus en plus conscience de mes peurs, mieux je peux les regarder en face... Un face à face indispensable pour dégommer, entre autres, celles qui sont inutiles, celles qui prennent tant d'énergie et absorbent une part de ma force vitale...

Je me propose d'approfondir aujourd'hui ma peur d'être jugée. Cette peur occupe une place royale au sein de mes peurs... Elle remonte à longtemps, très longtemps, probablement qu'elle s'est inscrite durant mon enfance... Paroles dévalorisantes et jugeantes facilement distribuées par les adultes, non conscients à l'époque de leur impact à long terme...

Aujourd'hui je ne suis plus dépendante de ces adultes. Donc mon désir profond est de changer ces injonctions intérieures à plaire à tout le monde, à rechercher en permanence un consensus afin de n'attirer aucune critique... Mais cela me cantonne à un rôle ! Et je n'en ai plus besoin... 

Ce que je souhaite profondément, c'est m'accorder de plus en plus, de mieux en mieux, avec qui je suis au fond de moi... Et forcément j'ai à choisir mes idées, mes aspirations, j'ai à faire des choix...et ceux ci ne seront pas toujours compris et approuvés. 

Donc je souhaite lâcher ma petite vieille, style vieux du Muppet Show, perchée sur mon épaule. Lui ordonner de se taire, de choisir un autre discours si elle souhaite cohabiter avec moi, pour aller vers des paroles encourageantes et soutenantes... J'aimerais entendre des : tu as raison, c'est conforme avec ce que tu es... Continue ! N'écoute plus les voix qui cherchent à te détourner de cette voie ! 

Nul n'est prophète en son propre pays !  Je ne souhaite plus convertir quiconque ! Je souhaite juste être moi, en bon compagnonnage tout simplement ! Ouste Madame la peur d'être moi ! Ouste, et re-Ouste ! 




mercredi 9 septembre 2015

Que ferais-tu si tu n'avais plus peur ?

"Que ferais-tu si tu n'avais plus peur ?" Nassrine Reza pose cette question dans son livre "La Nutri-émotion". Les questions que je m'étais posées jusqu'alors, étaient plutôt : pourquoi ai-je peur si souvent ? De quoi ai-je peur ? Mais je n'avais pas réfléchi à ce que je pourrais faire si je n'avais plus peur...

Si je n'avais plus peur :

Je pourrais voyager et aller à la rencontre des différentes spiritualités qui existent en ce monde. Je chercherais des maîtres spirituels, afin de les écouter et apprendre par leurs enseignements. 

J'oserais plus défendre mes idées et le monde auquel je crois afin de bâtir avec d'autres un monde fait de paix et de tolérance, de respect des différences...

Je partirais faire un tour du monde à la rencontre des habitants de cultures très différentes de la mienne, afin de parler avec eux, de les écouter me raconter leur manière de vivre...

Je cesserais de m'inquiéter de demain pour les miens...

J'oserais dire ce que je pense sans craindre d'être rejetée...

La peur est sclérosante et elle me fait partir vers des croyances qui ne sont pas rigolotes du tout... Je choisis d'essayer de ne pas suivre ses augures d'un lendemain terrible... Je me rappelle un des accords toltèques qui est "ne fais pas de suppositions"... Et bien je l'applique aussi concernant les prévisions sur le futur...

Je reviens à l'ici et maintenant dont je vous parlais hier, celui où tout est là et juste là... Et vous, si vous n'aviez plus peur, que feriez-vous mes cher(e)s Ami(e) cheminant ? 



lundi 7 septembre 2015

Instant présent vécu dans la présence à l'instant...

Je marchais dans la rue tout à l'heure et j'essayais de m'ancrer dans ma marche, c'est à dire de ralentir le pas, de prendre conscience de cette marche, un pied après l'autre... Je réalisais alors que plus j'étais là, et plus mon regard s'élargissait.

En effet, si je reviens au présent, je vois les visages des passants que je croise. Chaque fois qu'un jugement sur une personne croisée me vient, je quitte le présent. Et là j'étais juste là, sans jugement, présente...

C'est curieux de voir que lorsque je juge, je ne suis plus ici, je suis ailleurs dans un pays imaginaire avec ses critères, ses croyances, ses comparaisons... Bref un pays peu clément... 

Mes atterrissages dans ce pays sont juste des escales passagères, des visites que je n'effectue plus autant qu'avant... Je sais que se sont des impasses qui ne mènent nulle part. Donc autant les fuir...

Je reviens ici et maintenant, là où tout est là, tout simplement... J'entends mon calme intérieur, ce lieu qui existe toujours mais que je ne peux contacter que lorsque je me mets à son écoute dans le moment présent...

Les minutes qui s'écoulent, m'offrent alors toute leur puissance... Je n'ai pas besoin de dire comme Lamartine : " Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours". Le temps est plein, les heures sont vécues... 

Il me faudra y penser chaque fois que mon pas accélère sans raison...et je sais bien que je repars très vite dans ce travers... Mais bon, ce qui est vécu, l'est vraiment vécu, donc une expérience s'imprègne en moi, à moi de m'en souvenir... 



Ma page Facebook : 

Pour moi l'homme n'est pas un loup pour l'homme...

L'homme n'est pas un loup pour l'homme, telle est ma conviction... Je n'adhère pas aux discours qui parlent de l'homme en des termes durs et sévères... J'entendais Pierre Rabhi dire que ce sont les valeurs de collaboration et non de compétition qui caractérisent le plus l'être humain dès son origine.

Il me semble que lorsqu'on ne se met pas en compétition avec l'autre, tombent alors d'eux-mêmes, un certain nombre de jugements. J'ai du mal à adhérer aux discours sur une saine émulation dont peut sortir une certaine compétition... 

Je me sens plus heureuse lorsque j'effectue un travail de collaboration, et chez moi la compétition tue tout enthousiasme et coeur à l'ouvrage. 

D'autre part lorsque je rencontre quelqu'un pour la première fois, je fais le choix de porter mon regard sur ce qu'il a de beau. Je reste sur cette impression jusqu'à preuve du contraire. J'ai le sentiment ainsi de poser sur lui un regard fait d'optimisme et de réalisme. 

Ce que je veux dire c'est que je peux avoir le choix de mon premier regard sur un ou une inconnu. Je choisis d'offrir d'abord un accueil bienveillant et quand je regarde en arrière, je me rends compte que majoritairement, j'attire ainsi à moi de belles rencontres. 

J'ai aussi côtoyé des personnes malveillantes, mais pour être honnête, elles sont largement minoritaires... Je le sens assez vite par une tension ressentie dans mon corps. Je m'en éloigne rapidement, choisissant de ne pas prolonger le contact. 

Je me sens responsable de mes regards, de mes choix d'aller vers les travaux de collaboration...et cela est bon pour moi ! 



vendredi 4 septembre 2015

Être "juste soi", qu'est-ce que cela me dit ?

Que veux dire : "juste être soi" dont parle Alexandre Jollien dans son "Petit traité de l'abandon"... Cela m'a amené à réfléchir sur deux choses : être soi et le mot "juste" dans ce contexte...

Être moi : pas si simple... Se connaître est un chemin dont je vous parle souvent...chemin non linéaire... Il peut être sinueux, tortueux, comme il peut être simple et paisible... Le chemin reflète mon paysage intérieur à un instant T... Jamais figé, toujours en évolution...

Il me semble que ma manière d'être moi, est à cette image : portant les états différents qui me caractérisent, simple et complexe à la fois, jamais dans la tiédeur... 

Accepter d'être moi c'est accepter cette parfaite imperfection de l'être que je suis, et c'est aussi reconnaître que je n'en connaîtrais pas tous les mystères... 

C'est là que le mot "juste" intervient. Il vient me proposer de ne pas en rajouter, de simplifier, de cheminer sans compliquer la route... Cela ne m'empêche pas de prendre des chemins de traverse... Cela me demande d'avancer avec fidélité à moi-même et juste cela... Simple ! Non, pas si simple du tout...

Être dans la justesse me demande de laisser tomber les fioritures, les distractions, les apparences...pour chercher qui je suis en profondeur... 

Je terminerai par le verbe "se tendresser" inventé par Isabelle Padovani, me semble-t-il... Oui ! Tendressons-nous vraiment en étant juste nous-mêmes mes cher(e)s Ami(e)s cheminant. 

Je nous souhaite un joli week-end dans la tendresse de nous à nous, et alors nous en sèmerons autour de nous... À lundi ! 



jeudi 3 septembre 2015

Quitter le couple amour-inquiétude pour aller vers celui de l'amour-confiance...

Aimer quelqu'un dans ma famille a souvent été associé à "se faire du souci". On signifiait l'amour qu'on se portait lorsqu'on se manifestait par l'inquiétude qu'on se faisait, pour l'un d'entre nous, quand celui-ci avait un problème...

Je n'en ai pris conscience que assez récemment. Cela m'a permis de comprendre que mes parents n'ont pas su me dire qu'ils m'aimaient, mais qu'ils me le manifestaient ainsi. Je ne leur en ai d'ailleurs jamais voulu car au fond de moi, je me savais aimé...

Par contre inconsciemment j'ai souvent dit et je le dis encore, à mes enfants que je les aime, mais j'ai aussi transmis cet amour-inquiétude... Et oui ! Il m'a fallu du temps pour prendre conscience de cela.

Aujourd'hui je souhaite rompre avec cet amour-inquiétude pour aller vers l'amour-confiance... Confiance en eux et leurs capacités, confiante dans les cadeaux que la vie leur réserve. Il me semble que j'alimente alors l'univers, d'une énergie plus paisible et que je contribue à leur envoyer des ondes positives...

Ce n'est que ma croyance ! Je quitte ainsi un côté qui me semble quelque peu ressembler à de la superstition, que si je cesse de m'inquiéter pour eux, les malheurs pourraient s'abattre ?!?! Entrer dans la confiance est pour moi générer de une bulle d'amour pour chacun d'eux... 

Et pour l'avoir expérimenté à plusieurs reprises, lorsque je suis dans cette disposition intérieure, alors j'attire des synchronicités qui m'étonnent toujours... 

Donc je choisis mes pensées, ce sont les miennes, et l'amour-confiance peut s'installer en moi ! À moi de les arroser afin qu'elles fructifient et qu'elles en génèrent plein d'autres dans le même sens !