jeudi 17 décembre 2015

Belles fêtes de fin d'année, mes cher(e)s Ami(e)s cheminant...

Bonsoir mes cher(e)s Ami(e)s cheminant,

J'ai essayé de poursuivre ma réflexion sur les pensées, que je vous avais proposé depuis le début de cette semaine. Ma vie familiale me rattrape joyeusement avec la charge d'occupation qui l'accompagne. Je reconnais et j'accepte que je n'arrive pas à faire les deux en même temps.

Je fais le choix de vivre pleinement ce temps de préparation, de rassemblement et de chaleur partagés. Me rendre disponible et présente, tout en veillant à prendre soin de mes besoins...va être, pour moi, un vrai travail d'équilibriste... 

Un travail de veilleur ! Veiller à me respecter, tout en respectant les besoins de chacun(e)... Veiller à ce que je reste à ma place sans vouloir prendre en charge tout, veiller à oser demander de l'aide quand mon regard perfectionniste pointera le bout de son nez...au lieu de tout porter...

Je vous souhaite un doux temps de noël et de fin d'année avec les vôtres, tout en n'oubliant pas ceux qui seront seuls. À vous particulièrement, j'envoie beaucoup de tendresse. Je vous retrouverai avec bonheur l'année prochaine après le jour de l'an.

Belles fêtes et à très bientôt pour la suite de notre cheminement... Je vous embrasse.

Maguelonne




mercredi 16 décembre 2015

Est-ce-que mes pensées me limitent ?

Est-ce-que mes pensées me limitent ? Pas toujours... Elles peuvent être limitantes comme elles peuvent aussi me mettre en route vers plus de vie...

Elles ont ce pouvoir sur moi...à moi de les choisir... Celles qui sont limitantes, sont à interroger. Toujours ce dialogue en moi à entretenir pour chasser une à une ces croyances tellement réductrices... 

Mes pensées m'entrainent et j'ai souvent le choix de les suivre ou non. Quand elles limitent ma vie, je cherche à entendre ce qu'elles me disent de mes peurs, de mes angoisses cachées... Vais-je les suivre ? Vais-je leur accorder ce pouvoir de mener 
ma vie ? 

Pendant longtemps ce fut le cas... Et je n'ai pas fini de les débusquer, une à une... Il en reste tapies au fond de moi... Mais je suis moins dupe, me semble-t-il... Je me fais moins avoir...

Cela me demande d'être toujours vigilante pour savoir qui a la main...mes pensées limitantes ? Mes pensées qui m'emmènent vers plus de vie ? Je m'accorde un regard de non-jugement...la tendresse pour moi peut circuler... Je suis en route. 

Mes pensées limitantes sont la plupart du temps, dictées par mes expériences passées. Croire que le passé se répète sans cesse, est à mon avis une erreur... Ce qui est au passé, appartient à ce passé. Je peux faire cesser une répétition. À moi d'écrire mon aujourd'hui. À moi de choisir les pensées de confiance et d'espérance, que du nouveau peut advenir. Rien n'est écrit d'avance. Je décide d'écrire moi-même mon histoire, au présent...cette fois-ci...



lundi 14 décembre 2015

Mes pensées sont-elles vraies ?

Cette semaine je souhaiterai vous proposer ma réflexion sur nos pensées. 

Est-ce que mes pensées sont vraies ? Est-ce que mes pensées me limitent ? Ai-je un pouvoir sur mes pensées ? Est-ce que mes pensées sont de l'ordre de la croyance ? Comment dialoguer avec mes pensées pour choisir celles que je souhaite suivre et celles qui me font grandir ?

Est-ce que mes pensées sont vraies ? Il est sûr que mes pensées se construisent en fonction de mon histoire et des expériences effectuées dans ma vie. Elles m'entrainent vers un point de vue... Elles procèdent parfois d'automatismes mis en place depuis bien longtemps.

Ma responsabilité est de pouvoir les interroger afin de choisir en mon âme et conscience, celles qui m'emmènent vers plus de vie dans ma vie. Cela m'a permis et me permet, de débusquer celles qui appartiennent au passé, celles qui provenaient d'autres personnes telles que mes parents, mes professeurs...et bien sûr celles qui s'étaient transmises de génération en génération...

Souvent ce sont les pensées qui m'embarquent vers l'anxiété et la peur...qui procèdent d'une transmission transgénérationnelle. Les guerres, les famines...traversées par les générations précédentes...ont laissé des traces qui avec le temps se sont renforcées sans qu'on ne sache plus d'où elles viennent... Créant ainsi des croyances engrammées en moi...

Les interroger systématiquement, lorsqu'elles m'handicapent, me permet ainsi de sortir d'un piège inconscient au départ, dans lequel je me sentais enfermée... J'en ai arrêtées certaines...par un long travail... Car c'est parfois si dur de se désintriquer de croyances entretenues de génération en génération...par crainte d'être le vilain petit canard qui va se mettre au ban de son clan !!! 

Devenir différent dans un système qui aime l'indifférencié...n'est pas chose aisée... Mais à un moment donné, cela devient plus fort que soi...on veut se sentir en harmonie avec son soi intérieur... 

Mes pensées vagabondent...m'entrainent vers cette liberté à laquelle m'appelle mon moi profond...celui qui est unique et qui apporte son message au monde à sa manière...avec sa mission et ses dons à laisser éclore...

Certaines de mes pensées ne seront que les miennes... Il est de ma responsabilité de les interroger afin d'éviter de les projeter vers mes semblables en les leurs imposant... 
Dialogue indispensable avec soi-même...

Mes pensées sont, la plupart du temps, ni bonnes, ni mauvaises. Elles sont ! À moi de les choisir comme on choisit un beau vêtement lors une sortie... Elles seront vraies pour moi, mais pas forcément pour mon interlocuteur...à moi d'en tenir compte ! 










 

vendredi 11 décembre 2015

Moins se juger en faisant mémoire des regards de bienveillance posés dans le passé, par d'autres sur soi-même...

Afin de nous apprendre à moins se juger en s'aimer plus, on peut s'appuyer sur des moments où d'autres ont su poser sur nous ce regard de bienveillance... Ils peuvent être des sources auprès desquelles s'abreuver ! En effet cela nous permet d'avoir un exemple à suivre...

Quand on a eu la chance de rencontrer dans notre histoire d'enfance, d'adolescence ou plus tard, des personnes qui ont posé gratuitement de beaux regards sur nous, nous les avons intériorisés. Et lorsque nous sommes plus fragilisés dans nos vie, nous pouvons en faire mémoire. Lorsque nous nous jugeons sévèrement, dès que nous le réalisons, rappelons-nous que quelqu'un un jour, a su nous faire le cadeau de son regard non jugeant et aimant.

Nous pouvons aussi penser à être ou devenir, notre meilleur(e) ami(e), plutôt que la personne qui soit la plus dure au monde envers nous-mêmes... Se regarder durement fini par nous enfoncer plutôt que nous tirer vers la lumière. 

On sait aujourd'hui, grâce aux neurosciences, comme nous l'explique le Dct Catherine Gueguen dans son livre : "Pour une enfance heureuse" qu'une éducation bienveillante, aimante et empathique est décisive pour permettre au cerveau, et donc à l’enfant, d'évoluer de manière optimale et de déployer pleinement ses capacités intellectuelles, affectives et relationnelles. 

Il en est de même pour l'adulte. Être un bon parent pour soi-même, c'est développer notre regard d'empathie et de bienveillance. Nous serons alors plus à même de permettre à nos capacités, nos dons uniques et singuliers, de pouvoir s'exercer et ainsi nous déployer... 

Nous pourrons offrir au monde le meilleur de nous-mêmes... Je vous le souhaite du fond du coeur. Joli et doux week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminant et à lundi !



jeudi 10 décembre 2015

Moins je me juge, moins je juge mon semblable...

Cette semaine où j'ai choisi de vous partager sur ma page Facebook, des citations de Yves-Alexandre Thalmann extraites de son livre "Le non-jugement, de la théorie à la pratique", me permet de vous faire part de ce que j'ai appris, depuis que j'ai ouvert ce blog. Cette aventure a commencé, pendant que je lisais le livre d'Olivier Clerc : "J'arrête de (me) juger"...

Faire un travail sur soi, équivaut à parcourir un chemin semé à la fois d'embûches et aussi de fleurs... Il faut traverser les moments désagréables comme des moments clés et des maîtres en enseignements... 

Faire le chemin pour aller vers de moins en moins de jugement, demande de garder le cap, sans renoncer quand on dévie du but... 

Il me semble que la clé pour diminuer nos jugements sur soi, est de travailler en premier à réaliser la quantité de jugements que l'on se porte. Nous comprendrons alors, que c'est cela qui explique le filtre que nous posons devant nos yeux, et qui nous permet d'analyser le regard que nous posons sur tous ceux qui vivent avec nous ou que nous croisons dehors, sur notre lieu de travail...ou autres...

La dureté avec laquelle nous nous jugeons, nous la projetons sur nos semblables...à commencer par nos très proches... Plus je suis dure avec moi-même, plus je suis dur avec l'autre que je côtoie... 

En cette période de noël, pourquoi ne pas s'offrir un nouveau filtre...celui d'un regard de bienveillance sur nous-mêmes...le reste suivra naturellement...notre regard se modifiera, tout simplement...

Il ne faut pas oublier que tout commence de notre côté... Nos plaintes projetées à l'extérieur cesseront... Tournons-nous vers notre intérieur, donnons-nous ce regard indispensable d'amour et de douceur... C'est me semble-t-il le plus beau cadeau à s'offrir...



mercredi 9 décembre 2015

Plus je me juge, et plus je juge l'autre... Comment en sortir ?

Plus nous nous jugeons nous-mêmes...plus nous jugeons les autres... Le comprendre est vraiment sortir de notre prison intérieure que nous nous bâtissons nous-mêmes !

Plus je travaille sur les jugements que je me porte, plus mes jugements sur les autres iront en s'amenuisant... Mes jugements sur moi-même, sont donc les premiers que je dois travailler...

C'est me faire un cadeau immense que de travailler à cesser de poser ce regard qui me condamne dès que je me lève ! Quand je me regarde dans le miroir au réveil en me disant : tu as vu la tête que tu as... Quand je fais tomber quelque chose : mais quelle maladroite... Quand je me trompe : mais quelle imbécile !!! 

Bref ! La première chose est d'en prendre conscience... On peut le noter au départ dans un petit carnet. Ce peut être notre carnet de bord pour pouvoir relire les progressions que nous allons faire ! 

Au début on réalise qu'on n'arrête pas ! N'oubliez pas ce que je disais avant-hier dans mon billet : ne vous jugez pas pour cela... Vous êtes en route ! 

Il s'agit donc, de faire baisser la jauge ! En effet, au début on va s'attaquer à petit : exemple : je décide que chaque fois que je passe devant un miroir, je m'envoie comme message : je t'aime...l'idée étant de se rendre compte du nombre de messages jugeant, nous nous envoyons...et de petit à petit, les remplacer par des messages bienveillants à notre égard...

Je ne connaissais pas ce moyen simple à priori, et il m'a fallu plusieurs années pour changer ces messages désagréables en messages d'amour pour moi ! Ce moyen que je vous propose, me semble plus rapide pour accéder à ce regard bienveillant que vous pouvez vous offrir, sans l'attendre de quiconque... Je deviens actrice et je quitte ma position d'attente...qu'est-ce que c'est bon !!!



lundi 7 décembre 2015

J'arrête de me juger quand je juge...

"Cessons de nous juger parce que nous jugeons." Ceci est la fin de la citation postée ce matin sur ma page Facebook : J'arrête de me juger. Je l'entends comme : ne rajoutons pas du jugement aux jugements...

En effet ! Il me semble que si j'arrête de me juger parce que je viens d'émettre un jugement...alors j'arrête une double peine ! Si je fais juste le constat : tiens, un jugement, et non pas : tu juges... Je fais un pas vers moins de jugements.

Prendre conscience que je suis en train de porter un jugement, est déjà un pas énorme pour aller vers moins de jugements. 

C'est un peu comme dans la méditation dite de pleine conscience. Il ne s'agit pas de cesser d'avoir des pensées lorsque je médite, mais il s'agit plus de se dire : tiens une pensée, et je reviens dans ma méditation... Ces allers retours seront nombreux et ne cesseront jamais complètement...à moins de devenir moine bouddhiste qui consacre sa vie à méditer...ce qui n'est pas mon appel !

Se dire "tiens" est un petit truc qui me fait vite quitter mon jugement sur moi-même en train de me juger... Dès que je l'utilise, je reviens dans l'instant, je me vois émettre un jugement, soit je le suis ou soit je décide de le quitter pour élargir mon point de vue... J'émets d'autres hypothèses, je me rends compte que je suis dans mon mental...

Cela semble simple à dire, mais ce n'est pas simple à mettre en place... Par contre je vous assure que plus vite je me dis : "tiens"...plus vite je m'éloigne de mes jugements... À bon entendeur ! 




vendredi 4 décembre 2015

Questionner une croyance... Puiser dans la joie imprenable...

En sortant ce matin de chez moi, j'ai levé les yeux vers le ciel bleu qui m'était offert, j'ai pris plusieurs grandes respirations et je me suis dis que j'étais chanceuse d'avoir cette journée qui s'ouvrait à moi. Et me voilà partie pour la vivre le mieux possible...

Mon mieux possible est sans pression. Mon mieux possible est dans la simplicité de l'instant, dans la petitesse de ces instants qui se déroulent, comme une eau vive qui coule d'un ruisseau... Il peut y avoir de gros rochers au milieu, l'eau se fraye son passage malgré tout...

C'est dans cette petitesse que je puise ma joie. Pas une joie béate de bisounours... Non ! Une joie toute simple, à laquelle je choisis de me connecter... La joie imprenable dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises.

Quoiqu'il m'arrive, je sais que cette joie est un lieu que je peux contacter sans cesse... J'ai pendant très, très, très...longtemps, eu peur de manquer un jour d'argent... Peurs familiales, peurs transgénérationnelles...le tout transmit comme une croyance indiscutable, impossible à remettre en question... Il fallait épargner un max pour les jours de disette...

Je sens aujourd'hui que je peux interroger ces croyances, je peux les remettre en question, pour les remplacer par ce que ma petite voix intérieure me dicte, ce qu'elle m'envoie comme signaux, pour me guider sur une autre voie... Pas facile, certes, car les vieux démons attachés aux croyances...guettent !!!

Mais bon ! Je m'en éloigne, à petit pas...ceux de ma victoire sur eux...toutes petites victoires...mais qui vont croissantes... 

Tout ce que je tisse comme liens, comme souvenirs de moments échangés, comme mémoire intérieure...tout cela ne peut m'être enlevés...personne ne peut me les voler... Ils ont été ! Ils sont ma vidéothèque personnelle ! 

Ce que chacun de ces moments a laissé comme empreinte en moi, rien ni personne ne peut me les prendre... Donc je me sens riche de tout cela, et vous savez quoi ? Au fond c'est tout ce qui m'importe... Ou presque !!! 





jeudi 3 décembre 2015

Un moment de gratitude !

J'ai eu la chance cet après-midi de vivre un moment partagé avec d'autres, et où j'ai eu le sentiment de m'élever... Une graine semée pour ouvrir la porte à toutes les fleurs qui pourront pousser...

Se rencontrer avec d'autres avec la bienveillance comme "guest star" ! Un pur bonheur ! Je suis toujours admirative d'entendre des témoignages de vie, qui se donnent en confiance, même si c'est la première fois que l'on se voit ! Un courant qui passe, une énergie de vie qui circule, une atmosphère qui s'y prête !

Je me sens si chanceuse alors... Je me sens à ma place, et mes pensées sont paisibles, sans jugement, comme une évidence : c'est cela qui m'est donné de vivre aujourd'hui...donc je vis, je suis là, je suis remplie de gratitude...

Qu'il m'est bon de vivre ces instants comme une enfant qui est toute à la joie de s'être fabriquée le plus beau des jouets avec un bout de bois ou un bout de carton... C'est un trésor ! La vie nous offre des trésors dans les choses les plus simples... Et là se fut dans la rencontre ! Être là, au bon moment, où il fallait...tout simplement !

On a su échanger sur nos vies, ce qui nous traverse dans notre quotidien, et chercher ensemble quelle route emprunter pour continuer le chemin... Des avis proposés, des points de vue confiés, du rire aux larmes portés ensemble pour se sentit moins seules...

Ma petite part de colibri pour permettre plus de paix dans nos relations, plus de paix en nous, et de ce fait plus de paix autour de nous... Mon appel aujourd'hui ! Je le poursuis avec joie ! La gratitude et la paix intérieure sont au rendez-vous ! 



mercredi 2 décembre 2015

Être... Tout simplement... Ai-je à le gagner ?

Avoir le droit de naître sur notre terre et être venu juste pour "Être"... Mon esprit dérive et je me souviens du titre d'un si joli livre de Christiane Singer : "Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?", comme pour nous dire que tout est là en nous...

J'avoue aujourd'hui, avoir basculé doucement mais sûrement, vers l'Être plutôt que courir après je ne sais quoi... Je l'ai fait... Je ne sais pas pour quoi !!! Je ne sais pas pourquoi ?... Mais je suis passée par là, comme un passage pour aller vers un ailleurs...

On m'a appris qu'il fallait que je gagne ma place...que je gagne ma vie... Mais quel drôle de terme que de dire : "gagner sa vie" quand on va travailler et qu'en contrepartie on reçoit un salaire... J'y entends une notion ancrée depuis...en fait depuis quand emploi-t-on ce terme ??? Je ne sais pas, mais j'imagine que c'est depuis longtemps, qu'on nous dit qu'il fallait se battre et gagner...

Parfois j'ai le sentiment qu'il me faut nettoyer les croyances puissantes et si influentes, que j'ai accumulées au fil du temps...comme on empile des tas de choses inutiles, au cas "z'ou" ???

Et je rejoins mes peurs, celles que j'ai reçues en héritage, celles transmises de génération en génération, celles aussi que j'ai transmises, celles que je me suis auto-cultivées...plantant chaque graine et en les arrosant consciencieusement... 

Mes peurs que j'accepte de rencontrer, pour les apprivoiser et me rendre compte qu'il y en a tant qui ne sont que des croyances... Et c'est là que je peux m'autoriser à Être, juste être... N'aillant rien à gagner pour être là, rien à mériter...mais simplement vivre...



lundi 30 novembre 2015

Trouver du temps pour pratiquer des activités qui m'élèvent...

Et bien pour faire suite à mon billet d'hier soir, mission accomplie ! J'ai tenu mes objectifs à 100% ! Donc quand je dé-contourne mon inconscient, quand je ne lui fais pas front...il peut baisser la garde et me permettre de reprendre les commandes...

Car finalement, c'est cela le but : être actrice de ma journée et non pas me laisser menée par le pouvoir de mon inconscient. Celui-ci est comparable à un monsieur Je Sais Tout... Je sais ce qui va se passer... Je sais que tu n'y arriveras pas... Je sais que tu es une championne de la procrastination...

Quand je peux reprendre les rennes, je peux me retrouver en possession de ma journée... Il ne s'agit pas pour autant de la remplir. Au contraire, je peux ainsi avoir de vraies plages pour moi, pour pouvoir bénéficier de moments qui m'élèvent...

Que veut dire de vivre des moments qui m'élèvent ? Ce sont des moments qui me nourrissent pleinement. Ce sont des moments où j'ai le sentiment d'exister vraiment.

Être en relation vraies et authentiques, où chacun va livrer un bout de son histoire, ou encore le fruit de son cheminement... Suivre une conférence où je me trouve en résonance avec ce que le conférencier partage... Trouver, à force de travail et de recherche, un déclic qui me permet de grandir dans ma vie... 

Tout cela contribue à donner du sens à ma vie...et j'aime vraiment cela ! 

D'où l'importance de bien organiser mon agenda afin de libérer un maximum de temps pour accéder à ces temps d'élévation. Je traverse le silence qui est nourri par ces moments d'élévation, je ne me fuis pas, je trouve une harmonie de moi à moi... 

Et après je peux me rendre disponible pour être avec mes semblables... Juste équilibre entre la solitude et la rencontre de l'autre...



Procrastination et agenda !!!

Je reconnais et j'accepte qu'habituellement j'ai du mal à organiser mon emploi du temps. Cet après-midi, exceptionnellement je me donne la permission de tenir deux tâches que je me suis donnée à faire, en me levant ce matin...

Et oui ! M'organiser, tenir, ne pas repousser...et en plus ne pas me juger...tout cela dans le même panier de mon aujourd'hui !!! 

La phrase que je viens d'écrire au début de ce billet, est un outil puissant appris durant une formation avec Jean-Jacques Crèvecoeur. J'oublie de l'utiliser aussi souvent que possible. C'est une manière de lutter contre mon inconscient. Je remercie ma camarade de promotion Sophie, de me l'avoir rappelé...

En effet, lorsque je n'arrive pas à faire quelque chose, en l'occurrence dans mon exemple, en procrastinant, et si je me répète en boucle : "il faut absolument que je termine une tâche que je me suis donnée"...je constate que je lutte, je repousse, je m'en veux, et bien sûr le jugement tombe...et souvent j'aboutis au contraire...

Si je reconnais qu'habituellement j'ai du mal à tenir ce que je me suis donnée comme programme, je fais alliance avec mon inconscient. Ensuite je me donne une permission, et je la limite dans le temps... Et bien vous me croirez ou pas...çà marche... J'arrive alors à accomplir la tâche que je m'étais donnée...en temps et en heure !!!

Le deuxième sujet est la difficulté que je rencontre à m'organiser dans un emploi du temps... Difficulté à définir mes priorités, difficultés à les placer dans mon agenda...

C'est l'histoire des grosses pierres, des petites pierres et des gravillons... J'ai un grand pot en verre qui représente ma vie. Dans quel ordre faut-il que je mette les pierres pour que tout rentre ? Et bien ! En commençant par les grosses, puis les petites, puis les gravillons... Sinon tout ne rentre pas ! 

Dans ma vie c'est pareil. Il me faut en premier définir ce qui est de l'ordre des grosses pierres, puis des petites, puis des gravillons. Ensuite en deuxième, il me suffit de les mettre dans ma vie, dans cet ordre. 

Mes grosses pierres sont les choses que je fais et qui m'élèvent. C'est aussi le temps que je consacre à ceux que j'aime. Si je ne leur accorde pas la place nécessaire et indispensable, tôt ou tard ma vie connaitra un déséquilibre...

Si je commence à remplir ma vie de gravillons...je n'aurai plus de place pour mes grosses pierres. Donc promis ! Je reconnais et j'accepte qu'habituellement j'oublie mes grosses pierres. Cette semaine, exceptionnellement je choisis une de mes grosses pierres et je m'en occupe. À bon entendeur !



vendredi 27 novembre 2015

Pensées aux familles endeuillées...

Aujourd'hui, en France avait lieu l'hommage national rendu aux victimes des attentats du 13 novembre... Un moment pour se recueillir, un moment pour pleurer ensemble, un moment pour s'unir à la peine des familles endeuillées...

Je me sens impuissante à soulager toute cette peine, et en même temps ce n'est pas ma place puisque je ne connais personnellement aucune des victimes... Par contre je peux me tenir à côté, virtuellement, et en envoyant de la compassion à travers des petits moments de recueillement, chaque fois que mon esprit et mon coeur, se tourne vers eux. Car au fond...ils sont tous mes enfants...mon frère...ma soeur...

Je crois, et ce n'est que ma croyance, que de cette façon là, j'alimente l'egregore d'amour et de compassion, à l'intention des familles, et des ami(e)s de tous ceux qui viennent de partir... Je crois que dans l'infinie peine qu'ils traversent, je fais ma toute petite part en leur envoyant des pensées compatissantes, part si minuscule...

D'aucun me diront que cela n'enlèvera pas leur peine et ne leur fera pas revenir l'être cher qu'ils viennent de perdre. Effectivement ! Mais personne ne peut le faire... Ma croyance est que plus nous serons nombreux à être dans la compassion et non la haine de ceux qui ont commis de tels actes, que plus nous serons nombreux à croire à des sentiments d'amour et de paix pour tous, plus nous pourrons porter ceux qui ne peuvent le faire car submergés par la douleur...

Un journaliste Antoine Leiris, père d'un petit garçon de dix-sept mois, qui a perdu sa femme au Bataclan, a publié sur sa page Facebook : "vous n'aurez pas ma haine"..."vous n'aurez pas non plus la haine de mon fils"... Quelle magnifique et bouleversante lettre ! Quelle force et quel courage s'en dégage ! Je me dis que si un homme, touché au plus prêt qu'il l'est, par cette tragédie, arrive à dire ces mots...je ne peux que le suivre... Je ne peux que me tenir à côté, du plus loin que je sois physiquement, mais si prêt par le coeur et la fraternité en humanité que je ressens...



jeudi 26 novembre 2015

Débattre avec un proche... J'apprends à mettre Grand Ego à distance...

Apprendre à avoir un débat d'idées avec des proches et ne pas être d'accord...j'aimerais apprendre à mieux le vivre. J'ai au fond de moi un vrai désir d'être dans le respect de l'autre, et je souhaite aussi me sentir respectée... 

Qu'il m'est encore bien difficile d'écouter vraiment, plutôt que chercher à convaincre... J'y arrive parfois, mais pas encore assez souvent à mon goût.

Et pourtant qu'est-ce que j'aime pouvoir confronter mes idées à celles de ceux qui ne pensent pas comme moi. Je trouve cela d'un grand enrichissement...

Comment débattre sans se combattre ? Sortir du combat de coq où chacun cherche à gagner...alors qu'il s'agit de s'ouvrir à la différence... Cela signifie qu'il me faut supporter l'effet que cela produit sur moi, d'entendre des opinions opposées aux miennes... 

Je reconnais et j'accepte qu'alors cela bouillonne en moi...que mes arguments se bousculent au portillon...que ma peur de perdre ceux-ci, me propulse dans un discours qui semble ne pas laisser sa place à l'autre... Grand Ego prenant toute la place...

Finalement ce sont des combats de Grands Égos !!! Différentes émotions me traversent : je me sens en colère après moi de ne pas réussir à défendre mon point de vue de manière suffisamment argumentée... Je me sens démunie... Je ne me sens pas écoutée et comprise... 

Je sais bien que mon interlocuteur se débat aussi avec ses propres émotions. Je sais que lui aussi aimerait se sentir écouté, respecté dans son point de vue, et qu'il attend aussi des signes allant dans ce sens...

On peut débattre  même vigoureusement sans pour autant se sentir agressé, me semble-t-il... Probablement qu'il me faut apprendre à mette mon Grand Ego au placard et écouter davantage... Ce sera déjà un premier pas... Allez Lady Bibi ! Y'a plus qu'à !!!



mercredi 25 novembre 2015

Devenir créatrice de ma vie...that is the question ?!?!

Comme puis-je me sentir encore plus créatrice de ma vie ? En prenant d'abord conscience que ma vie m'appartient et que c'est moi qui créé au jour le jour la vie que je me souhaite...

Mes besoins ne sont que les miens et j'en suis responsable. Les mettre entre les mains des autres, est toujours un facteur de souffrances et de désillusions... J'attends alors l'impossible et je ne peux qu'être déçue.

Prendre la main, voila le vrai chemin... Cela veut dire que je me donne toutes les cartes dont j'ai besoin, pour y arriver. Cela ne signifie pas qu'il ne me faut compter que sur moi dans la vie, cela signifie plus, que je suis l'actrice et l'auteur principal de ma vie...

Mes relations deviennent alors complètement gratuites et je n'attends pas d'elles, qu'elles me fassent exister... 

Je reviens à la créativité. Elle peut alors avoir libre cours... Je laisse courir librement mon esprit sur les différents chemins, les différentes connexions que je peux prendre... Et c'est là que le bât blesse le plus souvent... 

Je me freine, je me bride...pensant que ce n'est pas réaliste, pas faisable...que je ne suis pas seule...que j'ai une famille...bla, bla, bla !!! Un boucan intérieur qui vient couvrir d'un épais brouillard, afin de bien brouiller le fait de l'entendre...

Faire taire le boucan, car cela en est vraiment un, et revenir à ma grande copine qu'est ma petite voix intérieure ! Et oui ! Encore et toujours cette voix fidèle et présente... 

Que pourrait-il alors émerger ? Un besoin de plus de liberté... Un besoin de plus de simplicité... Un besoin de m'écouter et de me respecter un peu plus en cessant d'écouter, deviner, devancer les besoins des autres...

Bon je ne vous cache pas...car j'en ai souvent parlé...je suis sur du lourd...et comme son nom l'indique...le lourd c'est lourd à déplacer...pour dégager la vue... 

Je vais y arriver...je me le promets...je vais y arriver...



mardi 24 novembre 2015

Émotions désagréables... Un creux... Traverser...

Je passe par un creux...mais je sais qu'un creux décèle une richesse...c'est la raison pour laquelle je n'ai pas peur des creux... 

Comment puis-je le dire ? Je me sens vide... Je me sens fatiguée... Je me sens démunie... Que viennent me dire ces émotions désagréables ? Un message mille fois entendu... Un message mille fois reçu... Un message que je connais par coeur...

Je décide de ne porter aucun jugement du style : je devrais ou encore j'aurai du... Je sais que cela ne parlerait que du passé ou du futur...et ne m'aiderait aucunement dans mon présent... Remettre l'ouvrage cent fois sur le métier... Je suis là sans résistance, me parlant intérieurement en me disant : traverse, lâche... 

Et j'avoue que j'y arrive de mieux en mieux... Petite Lady Bibi tu peux être fière de toi... 

Ma vie est une toute petite vie...qui fait sa part de colibri comme elle peut... Et dans ces moments là elle peut peu... 

Je reviens à la méditation me disant qu'au moins je peux envoyer dans l'univers des bonnes ondes...celles que je travaille en ramenant mon esprit des dizaines et des dizaines de fois sur des intentions de paix et d'amour... À commencer pour moi...mais même dans ce cas là cela reste des intentions de paix et d'amour... 

Il me faut sortir, encore et encore...de ces idées d'égoïsme chaque fois que je pense à mes besoins. Parce que sinon je bloque et je ne les exprime pas... Voilà le pot au rose dont je vous parle en début de ce billet... Voilà le message mille fois entendu et qui me fait passer par un creux chaque fois que je ne le mets pas en mots, que je ne le dis pas... 

Le pèlerin dont je vous parlais hier, a de quoi effectuer un long pèlerinage... Il a de quoi méditer pendant de longues années... Mais la vie...n'est-ce-pas notre pèlerinage à accomplir sur cette terre ? 

Donc bon ! Je reprends mon bâton bien lisse à force de l'avoir tenu jusqu'alors...et il n'a pas fini d'en voir ! Donc j'y retourne...



lundi 23 novembre 2015

Je reprends mon bâton de pélerin...

Je reprends mon bâton de pèlerin...car la vie n'attend pas...elle se traverse de bout en bout, avec comme compagnon fidèle et comme baromètre...nos émotions !

Ces différents états émotionnels nous parlent de la vie qui coule en chacun(e) de nous. Ils sont le signe de notre vitalité. Aujourd'hui je peux être triste...demain joyeuse...et même d'instant en instant...je peux passer d'un état à l'autre...osciller du rire aux larmes, ou en passant par ni l'un, ni l'autre...un état entre deux eaux...le gris au milieu du blanc et du noir...

Moins je lutte, moins je résiste...et mieux cela se passe... M'informer grâce à ce que j'observe de mes émotions... C'est tellement riche d'informations sur soi ! Comprendre alors qu'en fonction de ma météo intérieure, les évènements extérieurs seront ressentis différemment...

Bien me connaître, c'est aussi devenir plus tolérant et compréhensif, vis à vis de mes proches, comme vis à vis de parfaits inconnus croisés dans la rue... Nous sommes tous humains, constitués de ces hauts et de ces bas... De ces creux, de ces pentes que l'on monte ou que l'on descend... 

Plus nous comprenons cela, plus nous semons des graines de paix... Les jugements se dégonflent comme une baudruche...laissant toute la place à plus de bienveillance... Bienveillance cadeau pour soi, bienveillance pour mon semblable, cadeau pour lui...

Exercices à pratiquer sans cesse... Car c'est en forgeant qu'on devient forgeron... Ne pas baisser les bras ! Jamais ! Apprendre, tomber, se relever, avancer... On y va ? 



vendredi 20 novembre 2015

Revenir à l'instant...juste pour aujourd'hui...

Terminer cette si triste semaine par un retour à ce que la vie m'envoie comme signe de sa présence fidèle et sans faille... Savoir qu'elle oscille entre rire et larmes, entre joie et tristesse...se colorant de ses différents camaïeux de couleurs que sont mes émotions...

Le petit enfant est un maître en la matière... Je le suis en confiance, sentant en moi qu'il me guide instinctivement vers le flot de la vie... Être là, juste là... Sans oublier, mais en vivant... Je me laisse faire par mon petit-fils...je ferme les yeux, savourant ses petits mots, ses appels à être totalement présente à lui...dans la perle que représente ce moment avec lui...

J'ai besoin de vivre pleinement ce moment... J'ai besoin de poser mon mental à côté de moi... J'ai besoin de baigner dans la joie d'être de l'enfant... Je plonge...

La nature plus que jamais, me semble un refuge similaire... Je vous souhaite de tout mon coeur, mes cher(e)s Ami(e)s cheminant, de puiser auprès d'elle un peu de douceur, un peu de calme, après cette onde de choc qui n'en fini pas de se propager en nous... Je viens d'entendre une jolie citation que je vous partage : "L'escargot : minime ruban métrique avec quoi Dieu mesure la campagne" de Jorge Carera Andrade dans "Bulletins de mer et de terre", poésie bienvenue... À lundi !



jeudi 19 novembre 2015

Aider sans se confondre... Une question...

Je fais le choix depuis quelques années, de ne pas suivre les informations à la télévision. Je souhaite ne pas recevoir une vision du monde que je vis comme m'étant alors imposée. 

J'ai suivi, à minima, à la télévision, les évènements tragiques de vendredi. J'ai sélectionné sur internet, des sites qui m'accompagnent dans les informations de ce qui se passe dans le monde. J'essaye ainsi de me tenir au courant, sans subir un matraquage d'informations terribles et que je vis durement...

C'est un choix personnel qui n'est que le mien. J'ai besoin de me protéger face à l'impuissance dans laquelle cela me met. Je me sais très fragile quand à ma capacité à ne pas absorber et me confondre avec ceux qui souffrent...

Je n'ai pas encore trouvé comment vivre une bonne distance tout en continuant à être dans la compassion. Je me suis demandée ce que cette capacité à ressentir la douleur de l'autre de manière trop prégnante, me donnait comme qualité à exploiter, afin d'aider mon semblable...

J'ai exercé différents métiers d'aide à la personne et différents engagements associatifs, où j'ai mis cette capacité naturelle au service de l'autre... L'épuisement est arrivé...
"Nous en sommes donc venus à l’idée que le burnout était en fait une « fatigue de l’empathie » et non de la compassion." nous dit Mathieu Ricard dans son livre "Plaidoyer pour l'altruisme". 

Mon désir et mon élan vers l'autre reste entier. Ma réflexion m'emmène vers comment continuer à être dans la compassion, sans me confondre avec la douleur de l'autre ? J'ai entendu des conférences, lus des articles et des livres sur la question, où on explique parfaitement les raisons de l'épuisement des soignants qui exerce leurs métiers dans l'empathie et le mélange avec les personnes qu'elles accompagnent.

Je n'ai pas de réponse aujourd'hui. Je continue mon chemin avec cette question... 






 

mercredi 18 novembre 2015

J'ai fait un rêve...

Je traverse, comme beaucoup d'entre nous, une tempête d'émotions sur un fond de tristesse qui reste très présente. J'accepte la traversée et en même temps je m'accroche à mes convictions profondes de non violence... 

Celles-ci ne sont pas ébranlées. Au contraire je sens en moi que c'est ce qui tient la route, comme une foi chevillée au corps. Plus que jamais, ma petite voix intérieure est ferme et sûre, et cela me fait du bien de l'entendre. Je me réfugie auprès d'elle et au milieu de tout ce qui se dit, autour de moi, je me sens alignée avec elle, choisissant parfois le silence pour restée connectée à elle.

Chacune, chacun de nous fait ce qu'il peut avec ses réactions, qui sont celles qui se mettent en place et qui sont différentes... Écouter, ne pas alimenter ce qui peut diviser, ce qui peut nous monter les uns contre les autres...

Alimenter l'égrégore d'amour et de paix, à l'image d'un nuage que nous pouvons tous faire grandir, afin que cette énergie s'étende sur notre monde... Utopique ? Peut-être...mais de grandes choses sont nées d'utopies ! Donc je choisis d'être utopiste ! 

Du plus loin que remonte ma mémoire, je m'aperçois que chez moi on me traitait souvent d'utopiste... Je me rends compte aujourd'hui, que ce sont mes idées considérées comme utopistes, qui m'ont toujours guidée dans ma vie... Certaines sont devenues réalité, pour d'autres j'ai manqué d'audace... Finalement j'aime mes utopies qui me permettent d'avoir mes convictions. Elles font partie de moi depuis l'enfance. 

Lorsque j'étais jeune, j'ai souvent pensé que cela était mal...vous savez...à l'aune de la manière binaire qu'ont parfois les adultes en jugeant les rêves des enfants... On m'a enseigné le manichéisme très tôt... Soit c'est bien, soit c'est mal... Grille de lecture et grille de jugement...

Je sais aujourd'hui que je n'ai pas à résister à qui je suis...j'ai à être...tout simplement... Utopiste, rêveuse d'un monde qui malgré tout est en marche pour plus de paix... Mathieu Ricard nous en parle si bien dans son livre : "Plaidoyer pour l'altruisme", nous donnant des clés de lecture de notre monde où tant d'actes d'entraide et de paix sont posés partout sur cette terre... Mais on en parle si peu... "J'ai fait un rêve" de Martin Luther King n'était-ce pas alors regardé, en son temps, comme une utopie ? Et Gandhi, et Nelson Mandela ? 

Laisser ma pensée flotter...errer...m'a fait du bien... Merci pour votre présence et je vous envoie plein de rayons d'amour et de paix... 




lundi 16 novembre 2015

Unis dans la peine...

Je n'arrive pas à repartir dans le cours de ma vie, même si bien sûr celle-ci continue... J'accepte pour le moment d'être dans cette tristesse profonde... Je la traverse... 

Il est normal de ressentir de la peur, de la peine, de la tristesse...après les évènements qui se sont déroulés en France vendredi dernier... À travers le monde se déroule aussi des évènements tout aussi dramatique... Je me sens habitée par la même tristesse pour chacun d'eux.

Je lis différentes choses, que je sélectionne sur Facebook, n'arrivant pas à m'en décrocher... J'analyse mon besoin comme un besoin de proximité, de solidarité, de partage...de toute cette peine immense que je sens... 

J'y lis que la couverture médiatique n'est pas la même suivant les pays où se déroulent ces drames. C'est vrai... J'espère que cela va changer. Je le réalise et j'en prends encore plus conscience aujourd'hui. Je partage dans mon coeur, cette peine infinie de mes semblables à travers le monde, qui perdent un être cher... J'ai tant de peine pour ces vies fauchées en plein vol, partout où de telles atrocités sont commises...

Je ne veux pas que cela rajoute de la division à la peine. Si ce qui s'est passé vendredi ouvre nos yeux et notre coeur, aux autres détresses sur notre terre, je souhaite que cela nous rapproche dans le fait que nous sommes frères et soeurs en humanité, plutôt que de chercher à nous éloigner les uns des autres...

Je choisis de tourner mes regards, mon coeur vers la lumière, celle de ces gestes d'amour et de paix qui se sont manifestés dans tous les lieux à travers le monde où des attentats ont été commis... 

J'espère et je choisis de porter mes yeux vers mon espérance et ma croyance que nous sommes bien plus nombreux dans le monde, à poser des actes d'amour et de paix que des actes de mort.

Je ne publierai pas de billet demain. J'ai besoin de me retrouver dans le silence. Je m'unis à ceux parmi vous qui sont dans la peine. Je sais que ceux qui me lisent sont dans différents pays à travers le monde. Je pense à vous et je vous serre fort contre mon coeur mes très cher(e)s Ami(e)s cheminant.






samedi 14 novembre 2015

Infinie tristesse face aux attentats hier à Paris...

Je suis si triste... Les évènements qui se sont déroulés hier, m'ont sidérée... Je pense aux victimes... Je pense à leurs familles... 

Je pense à chacun(e) de nous qui sommes si bouleversés...

Je traverse d'abord ma peur...ma tristesse...mon incompréhension... Je reconnais et j'accepte ces états intérieurs si durs... Ils ne sont rien à côté de ceux traversés par ceux qui souffrent en leur chair...

Cela me fait côtoyer mon impuissance et en même temps ma petite voix intérieure veille... Elle me dit de ne pas tomber dans la désespérance, dans la haine, dans le désir de vengeance... 

Mon coeur me tourne vers toute cette solidarité qui se manifeste... Puisse-t-elle nous permettre de nous resserrer dans nos liens humains... Puisse-t-elle nous faire sentir à quel point nous sommes frères et soeurs en humanité...

Je veux croire qu'il me faut continuer à tourner mes yeux vers la lumière... Je choisis de regarder le beau dans mon semblable et non d'aller vers la méfiance...celle qui fermerait mon coeur... Je souhaite rester vigilante à ne pas tomber dans le piège des amalgames... 

Je suis en union de prière avec la multitude de ceux qui se lèvent partout dans notre monde, pour croire en des gestes de paix et d'amour possibles dans le quotidien de nos vies. 

Je terminerai en vous partageant cette belle prière de Saint François d'Assise :

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix : 
Là où il y a de la haine, que je mette l'amour, 
Là où il y a l'offense, que je mette le pardon, 
Là où il y a la discorde, que je mette l'union, 
Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité, 
Là où il y a le doute, que je mette la foi, 
Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance, 
Là où il y a les ténèbres, que je mette ta lumière, 
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

Ô Maître, que je ne cherche pas tant : 
À être consolé... qu'à consoler, 
À être compris... qu'à comprendre 
À être aimé... qu'à aimer. 

Car,
C'est en donnant... qu'on reçoit, 
C'est en s'oubliant... qu'on trouve, 
C'est en pardonnant... qu'on est pardonné, 
C'est en mourrant... qu'on ressuscite à la vie éternelle. 

Amen.