vendredi 27 novembre 2015

Pensées aux familles endeuillées...

Aujourd'hui, en France avait lieu l'hommage national rendu aux victimes des attentats du 13 novembre... Un moment pour se recueillir, un moment pour pleurer ensemble, un moment pour s'unir à la peine des familles endeuillées...

Je me sens impuissante à soulager toute cette peine, et en même temps ce n'est pas ma place puisque je ne connais personnellement aucune des victimes... Par contre je peux me tenir à côté, virtuellement, et en envoyant de la compassion à travers des petits moments de recueillement, chaque fois que mon esprit et mon coeur, se tourne vers eux. Car au fond...ils sont tous mes enfants...mon frère...ma soeur...

Je crois, et ce n'est que ma croyance, que de cette façon là, j'alimente l'egregore d'amour et de compassion, à l'intention des familles, et des ami(e)s de tous ceux qui viennent de partir... Je crois que dans l'infinie peine qu'ils traversent, je fais ma toute petite part en leur envoyant des pensées compatissantes, part si minuscule...

D'aucun me diront que cela n'enlèvera pas leur peine et ne leur fera pas revenir l'être cher qu'ils viennent de perdre. Effectivement ! Mais personne ne peut le faire... Ma croyance est que plus nous serons nombreux à être dans la compassion et non la haine de ceux qui ont commis de tels actes, que plus nous serons nombreux à croire à des sentiments d'amour et de paix pour tous, plus nous pourrons porter ceux qui ne peuvent le faire car submergés par la douleur...

Un journaliste Antoine Leiris, père d'un petit garçon de dix-sept mois, qui a perdu sa femme au Bataclan, a publié sur sa page Facebook : "vous n'aurez pas ma haine"..."vous n'aurez pas non plus la haine de mon fils"... Quelle magnifique et bouleversante lettre ! Quelle force et quel courage s'en dégage ! Je me dis que si un homme, touché au plus prêt qu'il l'est, par cette tragédie, arrive à dire ces mots...je ne peux que le suivre... Je ne peux que me tenir à côté, du plus loin que je sois physiquement, mais si prêt par le coeur et la fraternité en humanité que je ressens...



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