vendredi 13 novembre 2015

Comment cesser de condamner mon futur en croyant qu'il est une répétition de mon passé...

Grâce à une amie ( merciiii à elle pour sa présence bienveillante), j'ai l'occasion de me plonger dans un évènement vécu il y a de nombreuses années... Je note la rancoeur qui m'a habitée longtemps et en essayant de l'analyser, je me rends compte que j'avais effectué une demande, d'aide certes, mais que je ne l'avais faite qu'une fois sans vérifier si mon message à mon interlocuteur, avait été reçu...

En a suivi des années d'hypothèses fausses échafaudées par mon imaginaire qui dans ce cas là, fait la fête... Il s'en donne à coeur joie !!! 

Mais quel dommage ! Surtout quelle perte d'énergie ! Depuis je vous rassure...j'ai appris et je continue d'apprendre ! 

Je reviens sur le fait de ne faire qu'une fois une demande par mail, sans vérification de la réception de celui-ci. C'est le "une fois" qui m'a interpellée... Je me suis rendue compte que je n'avais fait qu'une fois cette demande...

Cela voulait dire que j'échafaudais alors des hypothèses, uniquement dans le refus... On ne pouvait que me refuser une aide...tellement je m'étais ainsi construite... C'est là où j'hypothéquais mon futur à cause de mon passé... 

Cela signifiait que je condamnais mon futur à n'être qu'une répétition de mon passé... C'est une erreur profonde et je ne souhaite plus dans mon aujourd'hui, condamner mon futur ainsi, comme si le verdict était écrit avant que le juge n'ait entendu les jurés...

Je sais aujourd'hui qu'il me faut vérifier, ou même si cela n'est pas possible, j'ai intérêt à émettre au moins trois autres hypothèses en plus de celle qui me vient spontanément...et comme le propose Olivier Clerc dans son livre : "J'arrête de (me) juger"...en rajouter une complètement loufoque, afin de me permettre de réaliser, que c'est dans mon esprit que ces hypothèses se sont forgées... Elles n'ont souvent aucune réalité... 

Je vous souhaite un joli week-end et de ne pas oublier de vous prendre avec beaucoup de douceur... Vous le méritez ! À lundi !




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