lundi 30 novembre 2015

Trouver du temps pour pratiquer des activités qui m'élèvent...

Et bien pour faire suite à mon billet d'hier soir, mission accomplie ! J'ai tenu mes objectifs à 100% ! Donc quand je dé-contourne mon inconscient, quand je ne lui fais pas front...il peut baisser la garde et me permettre de reprendre les commandes...

Car finalement, c'est cela le but : être actrice de ma journée et non pas me laisser menée par le pouvoir de mon inconscient. Celui-ci est comparable à un monsieur Je Sais Tout... Je sais ce qui va se passer... Je sais que tu n'y arriveras pas... Je sais que tu es une championne de la procrastination...

Quand je peux reprendre les rennes, je peux me retrouver en possession de ma journée... Il ne s'agit pas pour autant de la remplir. Au contraire, je peux ainsi avoir de vraies plages pour moi, pour pouvoir bénéficier de moments qui m'élèvent...

Que veut dire de vivre des moments qui m'élèvent ? Ce sont des moments qui me nourrissent pleinement. Ce sont des moments où j'ai le sentiment d'exister vraiment.

Être en relation vraies et authentiques, où chacun va livrer un bout de son histoire, ou encore le fruit de son cheminement... Suivre une conférence où je me trouve en résonance avec ce que le conférencier partage... Trouver, à force de travail et de recherche, un déclic qui me permet de grandir dans ma vie... 

Tout cela contribue à donner du sens à ma vie...et j'aime vraiment cela ! 

D'où l'importance de bien organiser mon agenda afin de libérer un maximum de temps pour accéder à ces temps d'élévation. Je traverse le silence qui est nourri par ces moments d'élévation, je ne me fuis pas, je trouve une harmonie de moi à moi... 

Et après je peux me rendre disponible pour être avec mes semblables... Juste équilibre entre la solitude et la rencontre de l'autre...



Procrastination et agenda !!!

Je reconnais et j'accepte qu'habituellement j'ai du mal à organiser mon emploi du temps. Cet après-midi, exceptionnellement je me donne la permission de tenir deux tâches que je me suis donnée à faire, en me levant ce matin...

Et oui ! M'organiser, tenir, ne pas repousser...et en plus ne pas me juger...tout cela dans le même panier de mon aujourd'hui !!! 

La phrase que je viens d'écrire au début de ce billet, est un outil puissant appris durant une formation avec Jean-Jacques Crèvecoeur. J'oublie de l'utiliser aussi souvent que possible. C'est une manière de lutter contre mon inconscient. Je remercie ma camarade de promotion Sophie, de me l'avoir rappelé...

En effet, lorsque je n'arrive pas à faire quelque chose, en l'occurrence dans mon exemple, en procrastinant, et si je me répète en boucle : "il faut absolument que je termine une tâche que je me suis donnée"...je constate que je lutte, je repousse, je m'en veux, et bien sûr le jugement tombe...et souvent j'aboutis au contraire...

Si je reconnais qu'habituellement j'ai du mal à tenir ce que je me suis donnée comme programme, je fais alliance avec mon inconscient. Ensuite je me donne une permission, et je la limite dans le temps... Et bien vous me croirez ou pas...çà marche... J'arrive alors à accomplir la tâche que je m'étais donnée...en temps et en heure !!!

Le deuxième sujet est la difficulté que je rencontre à m'organiser dans un emploi du temps... Difficulté à définir mes priorités, difficultés à les placer dans mon agenda...

C'est l'histoire des grosses pierres, des petites pierres et des gravillons... J'ai un grand pot en verre qui représente ma vie. Dans quel ordre faut-il que je mette les pierres pour que tout rentre ? Et bien ! En commençant par les grosses, puis les petites, puis les gravillons... Sinon tout ne rentre pas ! 

Dans ma vie c'est pareil. Il me faut en premier définir ce qui est de l'ordre des grosses pierres, puis des petites, puis des gravillons. Ensuite en deuxième, il me suffit de les mettre dans ma vie, dans cet ordre. 

Mes grosses pierres sont les choses que je fais et qui m'élèvent. C'est aussi le temps que je consacre à ceux que j'aime. Si je ne leur accorde pas la place nécessaire et indispensable, tôt ou tard ma vie connaitra un déséquilibre...

Si je commence à remplir ma vie de gravillons...je n'aurai plus de place pour mes grosses pierres. Donc promis ! Je reconnais et j'accepte qu'habituellement j'oublie mes grosses pierres. Cette semaine, exceptionnellement je choisis une de mes grosses pierres et je m'en occupe. À bon entendeur !



vendredi 27 novembre 2015

Pensées aux familles endeuillées...

Aujourd'hui, en France avait lieu l'hommage national rendu aux victimes des attentats du 13 novembre... Un moment pour se recueillir, un moment pour pleurer ensemble, un moment pour s'unir à la peine des familles endeuillées...

Je me sens impuissante à soulager toute cette peine, et en même temps ce n'est pas ma place puisque je ne connais personnellement aucune des victimes... Par contre je peux me tenir à côté, virtuellement, et en envoyant de la compassion à travers des petits moments de recueillement, chaque fois que mon esprit et mon coeur, se tourne vers eux. Car au fond...ils sont tous mes enfants...mon frère...ma soeur...

Je crois, et ce n'est que ma croyance, que de cette façon là, j'alimente l'egregore d'amour et de compassion, à l'intention des familles, et des ami(e)s de tous ceux qui viennent de partir... Je crois que dans l'infinie peine qu'ils traversent, je fais ma toute petite part en leur envoyant des pensées compatissantes, part si minuscule...

D'aucun me diront que cela n'enlèvera pas leur peine et ne leur fera pas revenir l'être cher qu'ils viennent de perdre. Effectivement ! Mais personne ne peut le faire... Ma croyance est que plus nous serons nombreux à être dans la compassion et non la haine de ceux qui ont commis de tels actes, que plus nous serons nombreux à croire à des sentiments d'amour et de paix pour tous, plus nous pourrons porter ceux qui ne peuvent le faire car submergés par la douleur...

Un journaliste Antoine Leiris, père d'un petit garçon de dix-sept mois, qui a perdu sa femme au Bataclan, a publié sur sa page Facebook : "vous n'aurez pas ma haine"..."vous n'aurez pas non plus la haine de mon fils"... Quelle magnifique et bouleversante lettre ! Quelle force et quel courage s'en dégage ! Je me dis que si un homme, touché au plus prêt qu'il l'est, par cette tragédie, arrive à dire ces mots...je ne peux que le suivre... Je ne peux que me tenir à côté, du plus loin que je sois physiquement, mais si prêt par le coeur et la fraternité en humanité que je ressens...



jeudi 26 novembre 2015

Débattre avec un proche... J'apprends à mettre Grand Ego à distance...

Apprendre à avoir un débat d'idées avec des proches et ne pas être d'accord...j'aimerais apprendre à mieux le vivre. J'ai au fond de moi un vrai désir d'être dans le respect de l'autre, et je souhaite aussi me sentir respectée... 

Qu'il m'est encore bien difficile d'écouter vraiment, plutôt que chercher à convaincre... J'y arrive parfois, mais pas encore assez souvent à mon goût.

Et pourtant qu'est-ce que j'aime pouvoir confronter mes idées à celles de ceux qui ne pensent pas comme moi. Je trouve cela d'un grand enrichissement...

Comment débattre sans se combattre ? Sortir du combat de coq où chacun cherche à gagner...alors qu'il s'agit de s'ouvrir à la différence... Cela signifie qu'il me faut supporter l'effet que cela produit sur moi, d'entendre des opinions opposées aux miennes... 

Je reconnais et j'accepte qu'alors cela bouillonne en moi...que mes arguments se bousculent au portillon...que ma peur de perdre ceux-ci, me propulse dans un discours qui semble ne pas laisser sa place à l'autre... Grand Ego prenant toute la place...

Finalement ce sont des combats de Grands Égos !!! Différentes émotions me traversent : je me sens en colère après moi de ne pas réussir à défendre mon point de vue de manière suffisamment argumentée... Je me sens démunie... Je ne me sens pas écoutée et comprise... 

Je sais bien que mon interlocuteur se débat aussi avec ses propres émotions. Je sais que lui aussi aimerait se sentir écouté, respecté dans son point de vue, et qu'il attend aussi des signes allant dans ce sens...

On peut débattre  même vigoureusement sans pour autant se sentir agressé, me semble-t-il... Probablement qu'il me faut apprendre à mette mon Grand Ego au placard et écouter davantage... Ce sera déjà un premier pas... Allez Lady Bibi ! Y'a plus qu'à !!!



mercredi 25 novembre 2015

Devenir créatrice de ma vie...that is the question ?!?!

Comme puis-je me sentir encore plus créatrice de ma vie ? En prenant d'abord conscience que ma vie m'appartient et que c'est moi qui créé au jour le jour la vie que je me souhaite...

Mes besoins ne sont que les miens et j'en suis responsable. Les mettre entre les mains des autres, est toujours un facteur de souffrances et de désillusions... J'attends alors l'impossible et je ne peux qu'être déçue.

Prendre la main, voila le vrai chemin... Cela veut dire que je me donne toutes les cartes dont j'ai besoin, pour y arriver. Cela ne signifie pas qu'il ne me faut compter que sur moi dans la vie, cela signifie plus, que je suis l'actrice et l'auteur principal de ma vie...

Mes relations deviennent alors complètement gratuites et je n'attends pas d'elles, qu'elles me fassent exister... 

Je reviens à la créativité. Elle peut alors avoir libre cours... Je laisse courir librement mon esprit sur les différents chemins, les différentes connexions que je peux prendre... Et c'est là que le bât blesse le plus souvent... 

Je me freine, je me bride...pensant que ce n'est pas réaliste, pas faisable...que je ne suis pas seule...que j'ai une famille...bla, bla, bla !!! Un boucan intérieur qui vient couvrir d'un épais brouillard, afin de bien brouiller le fait de l'entendre...

Faire taire le boucan, car cela en est vraiment un, et revenir à ma grande copine qu'est ma petite voix intérieure ! Et oui ! Encore et toujours cette voix fidèle et présente... 

Que pourrait-il alors émerger ? Un besoin de plus de liberté... Un besoin de plus de simplicité... Un besoin de m'écouter et de me respecter un peu plus en cessant d'écouter, deviner, devancer les besoins des autres...

Bon je ne vous cache pas...car j'en ai souvent parlé...je suis sur du lourd...et comme son nom l'indique...le lourd c'est lourd à déplacer...pour dégager la vue... 

Je vais y arriver...je me le promets...je vais y arriver...



mardi 24 novembre 2015

Émotions désagréables... Un creux... Traverser...

Je passe par un creux...mais je sais qu'un creux décèle une richesse...c'est la raison pour laquelle je n'ai pas peur des creux... 

Comment puis-je le dire ? Je me sens vide... Je me sens fatiguée... Je me sens démunie... Que viennent me dire ces émotions désagréables ? Un message mille fois entendu... Un message mille fois reçu... Un message que je connais par coeur...

Je décide de ne porter aucun jugement du style : je devrais ou encore j'aurai du... Je sais que cela ne parlerait que du passé ou du futur...et ne m'aiderait aucunement dans mon présent... Remettre l'ouvrage cent fois sur le métier... Je suis là sans résistance, me parlant intérieurement en me disant : traverse, lâche... 

Et j'avoue que j'y arrive de mieux en mieux... Petite Lady Bibi tu peux être fière de toi... 

Ma vie est une toute petite vie...qui fait sa part de colibri comme elle peut... Et dans ces moments là elle peut peu... 

Je reviens à la méditation me disant qu'au moins je peux envoyer dans l'univers des bonnes ondes...celles que je travaille en ramenant mon esprit des dizaines et des dizaines de fois sur des intentions de paix et d'amour... À commencer pour moi...mais même dans ce cas là cela reste des intentions de paix et d'amour... 

Il me faut sortir, encore et encore...de ces idées d'égoïsme chaque fois que je pense à mes besoins. Parce que sinon je bloque et je ne les exprime pas... Voilà le pot au rose dont je vous parle en début de ce billet... Voilà le message mille fois entendu et qui me fait passer par un creux chaque fois que je ne le mets pas en mots, que je ne le dis pas... 

Le pèlerin dont je vous parlais hier, a de quoi effectuer un long pèlerinage... Il a de quoi méditer pendant de longues années... Mais la vie...n'est-ce-pas notre pèlerinage à accomplir sur cette terre ? 

Donc bon ! Je reprends mon bâton bien lisse à force de l'avoir tenu jusqu'alors...et il n'a pas fini d'en voir ! Donc j'y retourne...



lundi 23 novembre 2015

Je reprends mon bâton de pélerin...

Je reprends mon bâton de pèlerin...car la vie n'attend pas...elle se traverse de bout en bout, avec comme compagnon fidèle et comme baromètre...nos émotions !

Ces différents états émotionnels nous parlent de la vie qui coule en chacun(e) de nous. Ils sont le signe de notre vitalité. Aujourd'hui je peux être triste...demain joyeuse...et même d'instant en instant...je peux passer d'un état à l'autre...osciller du rire aux larmes, ou en passant par ni l'un, ni l'autre...un état entre deux eaux...le gris au milieu du blanc et du noir...

Moins je lutte, moins je résiste...et mieux cela se passe... M'informer grâce à ce que j'observe de mes émotions... C'est tellement riche d'informations sur soi ! Comprendre alors qu'en fonction de ma météo intérieure, les évènements extérieurs seront ressentis différemment...

Bien me connaître, c'est aussi devenir plus tolérant et compréhensif, vis à vis de mes proches, comme vis à vis de parfaits inconnus croisés dans la rue... Nous sommes tous humains, constitués de ces hauts et de ces bas... De ces creux, de ces pentes que l'on monte ou que l'on descend... 

Plus nous comprenons cela, plus nous semons des graines de paix... Les jugements se dégonflent comme une baudruche...laissant toute la place à plus de bienveillance... Bienveillance cadeau pour soi, bienveillance pour mon semblable, cadeau pour lui...

Exercices à pratiquer sans cesse... Car c'est en forgeant qu'on devient forgeron... Ne pas baisser les bras ! Jamais ! Apprendre, tomber, se relever, avancer... On y va ? 



vendredi 20 novembre 2015

Revenir à l'instant...juste pour aujourd'hui...

Terminer cette si triste semaine par un retour à ce que la vie m'envoie comme signe de sa présence fidèle et sans faille... Savoir qu'elle oscille entre rire et larmes, entre joie et tristesse...se colorant de ses différents camaïeux de couleurs que sont mes émotions...

Le petit enfant est un maître en la matière... Je le suis en confiance, sentant en moi qu'il me guide instinctivement vers le flot de la vie... Être là, juste là... Sans oublier, mais en vivant... Je me laisse faire par mon petit-fils...je ferme les yeux, savourant ses petits mots, ses appels à être totalement présente à lui...dans la perle que représente ce moment avec lui...

J'ai besoin de vivre pleinement ce moment... J'ai besoin de poser mon mental à côté de moi... J'ai besoin de baigner dans la joie d'être de l'enfant... Je plonge...

La nature plus que jamais, me semble un refuge similaire... Je vous souhaite de tout mon coeur, mes cher(e)s Ami(e)s cheminant, de puiser auprès d'elle un peu de douceur, un peu de calme, après cette onde de choc qui n'en fini pas de se propager en nous... Je viens d'entendre une jolie citation que je vous partage : "L'escargot : minime ruban métrique avec quoi Dieu mesure la campagne" de Jorge Carera Andrade dans "Bulletins de mer et de terre", poésie bienvenue... À lundi !



jeudi 19 novembre 2015

Aider sans se confondre... Une question...

Je fais le choix depuis quelques années, de ne pas suivre les informations à la télévision. Je souhaite ne pas recevoir une vision du monde que je vis comme m'étant alors imposée. 

J'ai suivi, à minima, à la télévision, les évènements tragiques de vendredi. J'ai sélectionné sur internet, des sites qui m'accompagnent dans les informations de ce qui se passe dans le monde. J'essaye ainsi de me tenir au courant, sans subir un matraquage d'informations terribles et que je vis durement...

C'est un choix personnel qui n'est que le mien. J'ai besoin de me protéger face à l'impuissance dans laquelle cela me met. Je me sais très fragile quand à ma capacité à ne pas absorber et me confondre avec ceux qui souffrent...

Je n'ai pas encore trouvé comment vivre une bonne distance tout en continuant à être dans la compassion. Je me suis demandée ce que cette capacité à ressentir la douleur de l'autre de manière trop prégnante, me donnait comme qualité à exploiter, afin d'aider mon semblable...

J'ai exercé différents métiers d'aide à la personne et différents engagements associatifs, où j'ai mis cette capacité naturelle au service de l'autre... L'épuisement est arrivé...
"Nous en sommes donc venus à l’idée que le burnout était en fait une « fatigue de l’empathie » et non de la compassion." nous dit Mathieu Ricard dans son livre "Plaidoyer pour l'altruisme". 

Mon désir et mon élan vers l'autre reste entier. Ma réflexion m'emmène vers comment continuer à être dans la compassion, sans me confondre avec la douleur de l'autre ? J'ai entendu des conférences, lus des articles et des livres sur la question, où on explique parfaitement les raisons de l'épuisement des soignants qui exerce leurs métiers dans l'empathie et le mélange avec les personnes qu'elles accompagnent.

Je n'ai pas de réponse aujourd'hui. Je continue mon chemin avec cette question... 






 

mercredi 18 novembre 2015

J'ai fait un rêve...

Je traverse, comme beaucoup d'entre nous, une tempête d'émotions sur un fond de tristesse qui reste très présente. J'accepte la traversée et en même temps je m'accroche à mes convictions profondes de non violence... 

Celles-ci ne sont pas ébranlées. Au contraire je sens en moi que c'est ce qui tient la route, comme une foi chevillée au corps. Plus que jamais, ma petite voix intérieure est ferme et sûre, et cela me fait du bien de l'entendre. Je me réfugie auprès d'elle et au milieu de tout ce qui se dit, autour de moi, je me sens alignée avec elle, choisissant parfois le silence pour restée connectée à elle.

Chacune, chacun de nous fait ce qu'il peut avec ses réactions, qui sont celles qui se mettent en place et qui sont différentes... Écouter, ne pas alimenter ce qui peut diviser, ce qui peut nous monter les uns contre les autres...

Alimenter l'égrégore d'amour et de paix, à l'image d'un nuage que nous pouvons tous faire grandir, afin que cette énergie s'étende sur notre monde... Utopique ? Peut-être...mais de grandes choses sont nées d'utopies ! Donc je choisis d'être utopiste ! 

Du plus loin que remonte ma mémoire, je m'aperçois que chez moi on me traitait souvent d'utopiste... Je me rends compte aujourd'hui, que ce sont mes idées considérées comme utopistes, qui m'ont toujours guidée dans ma vie... Certaines sont devenues réalité, pour d'autres j'ai manqué d'audace... Finalement j'aime mes utopies qui me permettent d'avoir mes convictions. Elles font partie de moi depuis l'enfance. 

Lorsque j'étais jeune, j'ai souvent pensé que cela était mal...vous savez...à l'aune de la manière binaire qu'ont parfois les adultes en jugeant les rêves des enfants... On m'a enseigné le manichéisme très tôt... Soit c'est bien, soit c'est mal... Grille de lecture et grille de jugement...

Je sais aujourd'hui que je n'ai pas à résister à qui je suis...j'ai à être...tout simplement... Utopiste, rêveuse d'un monde qui malgré tout est en marche pour plus de paix... Mathieu Ricard nous en parle si bien dans son livre : "Plaidoyer pour l'altruisme", nous donnant des clés de lecture de notre monde où tant d'actes d'entraide et de paix sont posés partout sur cette terre... Mais on en parle si peu... "J'ai fait un rêve" de Martin Luther King n'était-ce pas alors regardé, en son temps, comme une utopie ? Et Gandhi, et Nelson Mandela ? 

Laisser ma pensée flotter...errer...m'a fait du bien... Merci pour votre présence et je vous envoie plein de rayons d'amour et de paix... 




lundi 16 novembre 2015

Unis dans la peine...

Je n'arrive pas à repartir dans le cours de ma vie, même si bien sûr celle-ci continue... J'accepte pour le moment d'être dans cette tristesse profonde... Je la traverse... 

Il est normal de ressentir de la peur, de la peine, de la tristesse...après les évènements qui se sont déroulés en France vendredi dernier... À travers le monde se déroule aussi des évènements tout aussi dramatique... Je me sens habitée par la même tristesse pour chacun d'eux.

Je lis différentes choses, que je sélectionne sur Facebook, n'arrivant pas à m'en décrocher... J'analyse mon besoin comme un besoin de proximité, de solidarité, de partage...de toute cette peine immense que je sens... 

J'y lis que la couverture médiatique n'est pas la même suivant les pays où se déroulent ces drames. C'est vrai... J'espère que cela va changer. Je le réalise et j'en prends encore plus conscience aujourd'hui. Je partage dans mon coeur, cette peine infinie de mes semblables à travers le monde, qui perdent un être cher... J'ai tant de peine pour ces vies fauchées en plein vol, partout où de telles atrocités sont commises...

Je ne veux pas que cela rajoute de la division à la peine. Si ce qui s'est passé vendredi ouvre nos yeux et notre coeur, aux autres détresses sur notre terre, je souhaite que cela nous rapproche dans le fait que nous sommes frères et soeurs en humanité, plutôt que de chercher à nous éloigner les uns des autres...

Je choisis de tourner mes regards, mon coeur vers la lumière, celle de ces gestes d'amour et de paix qui se sont manifestés dans tous les lieux à travers le monde où des attentats ont été commis... 

J'espère et je choisis de porter mes yeux vers mon espérance et ma croyance que nous sommes bien plus nombreux dans le monde, à poser des actes d'amour et de paix que des actes de mort.

Je ne publierai pas de billet demain. J'ai besoin de me retrouver dans le silence. Je m'unis à ceux parmi vous qui sont dans la peine. Je sais que ceux qui me lisent sont dans différents pays à travers le monde. Je pense à vous et je vous serre fort contre mon coeur mes très cher(e)s Ami(e)s cheminant.






samedi 14 novembre 2015

Infinie tristesse face aux attentats hier à Paris...

Je suis si triste... Les évènements qui se sont déroulés hier, m'ont sidérée... Je pense aux victimes... Je pense à leurs familles... 

Je pense à chacun(e) de nous qui sommes si bouleversés...

Je traverse d'abord ma peur...ma tristesse...mon incompréhension... Je reconnais et j'accepte ces états intérieurs si durs... Ils ne sont rien à côté de ceux traversés par ceux qui souffrent en leur chair...

Cela me fait côtoyer mon impuissance et en même temps ma petite voix intérieure veille... Elle me dit de ne pas tomber dans la désespérance, dans la haine, dans le désir de vengeance... 

Mon coeur me tourne vers toute cette solidarité qui se manifeste... Puisse-t-elle nous permettre de nous resserrer dans nos liens humains... Puisse-t-elle nous faire sentir à quel point nous sommes frères et soeurs en humanité...

Je veux croire qu'il me faut continuer à tourner mes yeux vers la lumière... Je choisis de regarder le beau dans mon semblable et non d'aller vers la méfiance...celle qui fermerait mon coeur... Je souhaite rester vigilante à ne pas tomber dans le piège des amalgames... 

Je suis en union de prière avec la multitude de ceux qui se lèvent partout dans notre monde, pour croire en des gestes de paix et d'amour possibles dans le quotidien de nos vies. 

Je terminerai en vous partageant cette belle prière de Saint François d'Assise :

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix : 
Là où il y a de la haine, que je mette l'amour, 
Là où il y a l'offense, que je mette le pardon, 
Là où il y a la discorde, que je mette l'union, 
Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité, 
Là où il y a le doute, que je mette la foi, 
Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance, 
Là où il y a les ténèbres, que je mette ta lumière, 
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

Ô Maître, que je ne cherche pas tant : 
À être consolé... qu'à consoler, 
À être compris... qu'à comprendre 
À être aimé... qu'à aimer. 

Car,
C'est en donnant... qu'on reçoit, 
C'est en s'oubliant... qu'on trouve, 
C'est en pardonnant... qu'on est pardonné, 
C'est en mourrant... qu'on ressuscite à la vie éternelle. 

Amen. 



vendredi 13 novembre 2015

Comment cesser de condamner mon futur en croyant qu'il est une répétition de mon passé...

Grâce à une amie ( merciiii à elle pour sa présence bienveillante), j'ai l'occasion de me plonger dans un évènement vécu il y a de nombreuses années... Je note la rancoeur qui m'a habitée longtemps et en essayant de l'analyser, je me rends compte que j'avais effectué une demande, d'aide certes, mais que je ne l'avais faite qu'une fois sans vérifier si mon message à mon interlocuteur, avait été reçu...

En a suivi des années d'hypothèses fausses échafaudées par mon imaginaire qui dans ce cas là, fait la fête... Il s'en donne à coeur joie !!! 

Mais quel dommage ! Surtout quelle perte d'énergie ! Depuis je vous rassure...j'ai appris et je continue d'apprendre ! 

Je reviens sur le fait de ne faire qu'une fois une demande par mail, sans vérification de la réception de celui-ci. C'est le "une fois" qui m'a interpellée... Je me suis rendue compte que je n'avais fait qu'une fois cette demande...

Cela voulait dire que j'échafaudais alors des hypothèses, uniquement dans le refus... On ne pouvait que me refuser une aide...tellement je m'étais ainsi construite... C'est là où j'hypothéquais mon futur à cause de mon passé... 

Cela signifiait que je condamnais mon futur à n'être qu'une répétition de mon passé... C'est une erreur profonde et je ne souhaite plus dans mon aujourd'hui, condamner mon futur ainsi, comme si le verdict était écrit avant que le juge n'ait entendu les jurés...

Je sais aujourd'hui qu'il me faut vérifier, ou même si cela n'est pas possible, j'ai intérêt à émettre au moins trois autres hypothèses en plus de celle qui me vient spontanément...et comme le propose Olivier Clerc dans son livre : "J'arrête de (me) juger"...en rajouter une complètement loufoque, afin de me permettre de réaliser, que c'est dans mon esprit que ces hypothèses se sont forgées... Elles n'ont souvent aucune réalité... 

Je vous souhaite un joli week-end et de ne pas oublier de vous prendre avec beaucoup de douceur... Vous le méritez ! À lundi !




jeudi 12 novembre 2015

Sensation ressentie si je quitte mes peurs...

Ce soir mes pensées ne se bousculent pas au portillon... Je vais juste vous partager une image qui m'est venue en lisant un post de Nicole Bordeleau, ce matin. 

"Que serais-je et que ferais-je si je n'écoutais pas mes peurs ?"... J'ai senti mon esprit voler librement comme le vol d'une hirondelle, léger et fluide...

Un peu comme une cage qu'on ouvre et dont l'oiseau qui était prisonnier, se précipite pour s'échapper... Une sensation physique qui m'en dit long sur la prison que certaines de mes peurs représentent... 

La prise de conscience vient pas à pas...et je reconnais et j'accepte que j'avance sans poser de jugement sur le rythme de mes avancées...

Douce nuit mes cher(e)s Ami(e)s cheminant... Je nous souhaite des rêves où nos peurs s'envoleraient comme les bulles de savons, permettant à la belle personne présente en chacun(e) de nous d'éclore librement...



mercredi 11 novembre 2015

Quand une situation se répète...c'est que la vie me la renvoie jusqu'à ce que je la remplace !

La vie m'envoie une situation de façon répétitive et autant de fois qu'il le faudra, afin de me permettre de la dépasser un jour... Ma surdité étant persistante ces derniers temps...il y a répétition ! Et oui ! 

Que me faut-il comprendre de mon propre fonctionnement, afin de pouvoir grandir et avancer ? Je vais essayer d'analyser mes émotions au cours d'une situation que je vis de manière récurrente. 

J'ai vécu un décalage entre un évènement en soi et l'émotion que j'ai alors éprouvée. Je me suis sentie confuse en ne trouvant pas sur le moment, les mots à mettre sur ce ressenti. Je me suis sentie impuissante en vivant ce que je ressentais comme un décalage entre ce qui m'était dit et le langage corporel qui m'était renvoyé... J'étais en colère contre l'autre et contre moi-même en ne réussissant pas à exprimer quoique ce soit... 

Ce que j'ai du mal à accepter c'est que je n'arrive pas à trouver les mots nécessaires afin de pouvoir m'exprimer le plus justement et le plus prêt de ce que je ressens alors...
J'ai le sentiment d'avoir à faire à une croyance qui serait de croire qu'il me faudrait trouver les mots pour dire quelque chose à ce moment là...

Et si il s'agissait de lâcher le regard de l'autre et ce que j'y mets comme interprétation ? 
C'est uniquement moi qui accorde un pouvoir à l'autre... Petit ego toujours prêt à bondir ! Ce que l'autre pense, ce que l'autre dit...ne parle que de lui... Rappel ! Rappel ! Rappel ! 

Et ma réaction n'a à voir qu'avec moi ! Elle ne parle que de moi, de ma construction, de mon histoire ! Je répète encore et encore, car comme je l'ai dit en commençant ce billet : je suis sooooouuuuurde !!! 

Allez Lady Bibi ! Je me donne de la tendresse par moi-même en me disant avec compassion...mais quel chemin parcouru pour arriver à ne plus projeter une faute quelconque à l'autre... Je me sens responsable et non victime ! Bravo ! Je comprends que je continue à avancer avec douceur et détermination... C'est bien ainsi ! 



mardi 10 novembre 2015

Lâcher le connu qui ne fait pas forcément du bien, mais que je connais, pour l'inconnu...

Grâce à une video vue dernièrement sur Facebook, je me suis rendue compte que j'avais du mal à lâcher un certain fonctionnement qui me "bouffe" une énergie négative exorbitante...si, si...à ce point...comme si j'étais attachée à lui. La peur de le lâcher pour prendre le risque de le remplacer par du nouveau qui serait bien plus agréable...Waow !!! En gros !!! Je préfère le négatif connu que le positif inconnu !!! Il est temps que Lady Bibi vienne mettre son grain de sel...afin d'inverser la vapeur ! 

En anglais prendre un risque se traduit par "take a chance"...vous savez comme dans la chanson d'ABBA, "Take a chance on me"... Cela signifie littéralement "prendre sa chance"... 

Les mots ayant leur importance, le pouvoir des mots et de l'intention qu'on y met quand on les prononce, me semble peser leur pesant d'or... Le joyau étant dans l'intention qu'on y attache... En l'occurence entre les mots "risque" et "chance", je n'ai pas besoin de faire un dessin pour expliciter les pouvoirs qu'ils envoient...

Dans le mot risque, j'y vois la nécessité d'un calcul pour ne pas trop y perdre, et dans le mot chance j'y vois tout ce que je peux y gagner... 

Et si je prenais ma chance et que j'osais sortir de ma zone de confort ? Je rappelle que celle-ci est souvent bâtie sur du négatif, sur des peurs... 

Exemple : situation de stress pour moi, dont je vous ai parlé dans un précédent billet, quand j'ai un moment de rassemblement familial (tient comme à l'occasion de noël, qui profile son bout du nez...), le connu pour moi est de tout contrôler... 

Je ne vous raconte pas...la pompe à énergie marche alors à plein régime... L'inconnu et la chance à saisir, serait de lâcher-prise...complètement inconnu pour moi... Les jumeaux "Perfection" et "Exigence" bien à leur place sur mes frêles épaules...caquetant de joyeux concert et très en accord !!! 

Prendre ma chance, serait d'appeler à la rescousse les fameux et très sympathiques "Détente" et "Y'a pas le feu au lac"... Et afin de faire peser la balance du bon côté, j'appellerai aussi leurs copains "Cool" et "Respire". 

Bon maintenant il va falloir faire le grand saut ! Allez hop ! J'y cours, j'y vole ! Et mon noël sera alors vraiment un joyeux noël... Je quitte le connu, je me jette dans les bras de l'inconnu...je me laisse surprendre par l'inattendu... Au fond je n'ai rien à perdre...donc Lady Bibi je te lance un défi ! Tu me raconteras ! À bon entendeur...



lundi 9 novembre 2015

Situation de stress... Imperfection et besoin de contrôle...

Réflexions sur l'imperfection... Les situations où je me sens en stress, sont les meilleures occasions pour moi de m'observer et de les transformer en exercices concrets pour pratiquer mes gammes... Vous savez celles de mes émotions...

En effet, j'ai eu à gérer deux situations qui créent ce type de stress chez moi : une familiale et une autre lors d'un déplacement en avion...

La situation familiale me fait toucher du doigt mon imperfection jusqu'au bout des ongles...si, si... Tout mon corps réagit ! Je tourne autour du pot et je n'ai pas encore trouvé comment m'échapper de mon propre piège.

Je comprends que comme d'hab...j'ai à faire à mon satané désir de perfection...ou ne serait-ce pas aussi, mon désir de contrôle et d'imaginaire...je veux dire par là que j'imagine une organisation familiale à l'aulne de ma toute-puissance ! Celle d'une mère lorsqu'elle vient d'avoir des enfants...mais qui n'est certainement pas obligée d'y rester, quand ceux-ci sont adultes...

Je me sens débordée, dépassée, perdue... Je suis hyper-exigeante avec moi...ne me posant pas...me vidant de ma substance... La répétition de ces situations, vient me délivrer un message, jusqu'à ce que je l'entende...et pour l'instant je suis sourde, bouchée même !!!

La deuxième situation est aussi récurrente que la première... Je m'y sens tout aussi impuissante à enclencher un nouveau scénario ! Se côtoient ma toute puissance et mon impuissance... Paradoxe total ! Les deux s'entrechoquant et jouant une belle partie de castagnettes !!! 

Pourquoi cela me fait-il penser à l'imperfection, tout simplement parce que je suis super loin d'être parfaitement à la hauteur de ces situations... Et en disant cela je me rends compte du jugement que je me porte sur ce qu'il faudrait que j'ai comme réaction !!!!

C'est le serpent qui se mord la queue ! Lâcher est la seule solution ! Ou encore accepter mes imperfections car sinon je me sens emportée dans une course folle du toujours plus de progression, ce qui en fin de compte est un puit sans fond... 

Pas facile d'être un humain en balade sur cette terre, main dans la main avec ses semblables...chacun(e) se battant avec ses propres imperfections...

Je n'ai pas fini de vous en parler...car pour l'instant je n'ai pas trouvé l'issue de sortie...