Cheminement...

Pour pouvoir aller vers la joie, celle qui est imprenable et profonde, j'ai l'intuition qu'il me faut affronter vraiment mes ombres. Toutes les situations que je vis où je suis confrontée à l'autre, et tout ce que cela me fait sentir, vivre, penser...sont les véritables occasions d'aller à la rencontre de mes ténèbres.

J'en suis de plus en plus persuadée. Chaque fois qu'un jugement me vient, chaque fois qu'une critique monte en moi, chaque fois que je ressens un inconfort à cause de ce que l'autre me dit, ou me fait éprouver, cela me demande de décrypter le message subliminal qui m'est envoyé...

Je me transforme en Sherlock Holmes, en partant à la recherche de ces messages, que la vie m'envoie, afin de mieux me connaître, et mieux me connaître me demande d'aller à leur rencontre, comme un face à face inévitable et indispensable, si je veux franchir une autre étape, comme un défi pour grandir...

Un rubicon personnel avec tout ce que cela comporte... Je comprends que je ne dois pas le redouter, mais au contraire en accepter la traversée... Une traversée emmène toujours vers un ailleurs, et cet ailleurs je le cherche...

Je ne connais les personnes qui ont atteint ce niveau de cheminement personnel, qu'à travers leurs photos ou leurs écrits, comme des messages qui témoignent de l'atteinte de cet ailleurs... Elles ont pour moi, le reflet d'un travail intérieur qui se lit sur leur visage lumineux et paisible à la fois... Elles n'ont plus de craintes, elles ont trouvé l'unité intérieure, se tiennent debout dans une posture qui témoignent de l'alignement juste pour elles... 

Bon, Lady Bibi peut un peu rêver ! Je lui rappelle que ce n'est pas le but qui est important, mais le chemin, et sur le chemin elle y est !!!

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Vivre le présent...

Présence à mon présent, réflexion de mon jour, suite aux nombreux petits clins d'oeil tout au long de cette journée... 

Que j'aime de plus en plus être attentive à ce présent qui se déroule, minute après minute... Je recherche cette lenteur qui m'est nécessaire, pour me permettre de vivre ici et maintenant... Cela a parfois pour moi, un goût de paradis...

Mon attention se porte vers mon souffle, qui me ramène immanquablement à l'instant, puisqu'il n'existe que dans le moment qui est là... Le moment présent comme instant d'éternité. Tout est là et rien ne me manque alors...

La méditation en pleine conscience, fut pour moi un outil précieux. Elle m'a permis de comprendre que voulait dire : vivre l'instant présent. Je revenais de très loin...

En effet, mon éducation m'avait plutôt portée vers le futur, il fallait prévoir le futur et aussi le bâtir... Je n'ai aucun souvenir de savourer l'instant. Donc il m'a fallu apprendre comme on apprend une langue qui nous complètement étrangère... Et cela n'est pas venue en quelques jours... 

Il me faut même continuer à la pratiquer régulièrement, pour ne pas la perdre. Il me faut l'approfondir pour en connaître toutes les subtilités... Il me faut juste me poser (ou pauser !!) et me connecter à moi même, et comme je suis ma plus fidèle compagne (!!!) je peux le faire n'importe où, et autant de fois que je le veux...

Savourer l'instant présent comme un petit bout d'éternité, me devient indispensable, et je pratique sans modération, aucune overdose ni effet secondaire !!!

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Écouter, que cela m'est difficile...

Qu'il m'est encore bien difficile de comprendre que quand l'autre me dit des propos qui généralisent son point de vue en disant nous, il ne fait que me parler de lui. Quand il me livre un discours anxieux, il ne me parle que de son anxiété... 

Le problème pour moi, c'est que lorsqu'il s'agit d'un sujet également anxiogène pour moi, je perds toute distance et je me sens embarquée dans un flot où je n'ai aucune prise où me raccrocher. 

L'autre ne cherche pas forcément à m'imposer sa manière de penser, mais dans la façon dont je le reçois, j'ai le sentiment qu'on me dit ce que je dois penser... Et même si cela était vrai, personne ne me met un couteau sous la gorge pour m'obliger à rallier les idées que l'autre est en train de m'exposer...

Mais il m'est encore difficile de rester connectée à mon moi profond, et j'ai l'impression qu'on ne m'écoute pas... Je me suis alors dit : si je pense cela c'est que l'écoute est un problème pour moi. 

Je me vois alors ne pas savoir écouter l'autre et vouloir plus tenir à mes propres idées que entendre ce que l'autre me dit de ses croyances... Car il s'agit de cela souvent lorsque je discute avec d'autres... Ego, coucou me revoilou !!! 

Combat d'Ego comme un combat de coqs ! Mais pourquoi est-ce que je tiens tant à me faire entendre ? Ou je peux aussi me demander qu'est-ce que j'ai besoin d'entendre chez moi pour que mon Ego ai tant besoin de donner de la voix ? 

Je sens en moi, monter de plus en plus, un malaise intérieur qui vient me dire que je ne suis pas dans la justesse avec moi-même. Probablement un premier pas, comme une prise de conscience. 

Pour aller où ? Je ne sais pas encore... À travailler, bien sûr... Travailler l'écoute, incontestablement... Travailler avec ma petite fille intérieure, sans aucun doute... Du pain sur la planche, et oui my Lady Bibi !!!

Joli et doux week-end mes cher(e)s Ami(e)s cheminants et à lundi.

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Aujourd'hui un moment de douceur sans masque...

Aujourd'hui "Bas les masques"... En effet je choisis de ne pas penser à tous ces masques qui me masquent pour laisser monter en moi la douceur d'être présente à ce jour, ces petits moments de bonheur qui sont là... 

Je choisis de me rendre présente à ces petites choses qui constituent ma vie et qui m'apaisent... Toucher un arbre, m'adosser à lui et juste savourer l'instant...

Je choisis de ne pas suivre mon mental et ses méandres tortueux dans lesquels je me plais si souvent... Je le vois arriver, et je le laisse passer par choix... Aujourd'hui je lui tire ma révérence et prends le chemin plus bucolique de l'insouciance...

Un peu de légèreté dans le monde très mental de Lady Bibi, un peu comme un vent d'été qui souffle dessus, comme ce grand champ de marguerites croisé hier et qui dans un joyeux désordre m'a apporté tant de sensation de liberté d'être...

Liberté d'être tout simplement... Sensation intérieure qui adoucit les préoccupations, les quêtes, le cheminement...   

La joie simple peut advenir... Elle se faufile joyeusement puisque je lui laisse le champ libre... C'est parfois pas si compliqué... C'est juste là, prêt à être cueilli... Je tends le bras et je laisse venir à moi ce moment de grâce... Il passera lui aussi, donc autant ne pas le manquer et le savourer... Son énergie est grande et elle perdure pourvu que j'ouvre mes yeux, mes oreilles...

Voilà, un petit moment hors du temps que j'ai eu plaisir à vous partager mes cher(e)s Ami(e)s cheminants. Je nous souhaite de savoir cueillir ces moments qui sont aussi présents et qui ressourcent... Douce soirée dans l'attention à porter sur ces petits bonheurs, pour ne pas passer à côté...

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Masque et maquillage...

Masquer, démasquer, tomber le masque...des expressions qui en disent long sur le masque... Mon masque du jour sera celui du maquillage. Je maquille mon visage pour offrir un visage plus beau, c'est un masque que je porte depuis l'adolescence...

Je ne le renie pas car il me procure aussi du temps que je me consacre à m'occuper de moi. Il s'est allégé avec le temps, comme un reflet plus doux de ce que je suis au fond de moi... 

Il n'empêche qu'à l'origine, je reconnais ma quête d'un visage parfait dont j'aurais pu gommer les manques, toujours dans une recherche pour effacer ce qui me semblait imparfait... Le maquillage comme masque d'une quête vaine de la perfection...

Cela parle du regard que je pose sur moi, qui fut si longtemps sans concession, et qui a su s'adoucir avec le temps. 

Les vêtements peuvent aussi être des masques poser sur un corps qui change avec les années, et aujourd'hui je peux me dire que si j'ai cette chance immense de vivre le vieillissement de mon corps, c'est justement que je suis vivante. 

Donc j'apprends à me voir dans un miroir, à reconnaître les traces de mon histoire personnelle sur chacune de mes rides, sur chacun des contours plus flous, sur chacune de mes cicatrices, preuves que je suis dans la vie...

La gratitude me vient, de vivre, d'être en vie et d'avoir encore plein de choses à inscrire à mon palmarès de rides, cicatrices et autres marques que le temps posera sur moi...

Alors bas les masques Lady Bibi ! La douceur de vivre est là. Arrêt sur image ! Apprends à savourer ! 

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Nos masques conscients ou inconscients...

Ma réflexion va porter ce soir, sur les masques que nous portons depuis notre enfance. Masques conscients, masques inconscients... Ils nous ont été utiles, certains le restent encore... Certains de mes masques ne me sont plus nécessaires et je souhaite petit à petit, les remplacer par ce que je suis profondément et m'offrir mon visage authentique... Est-ce possible ?

Le premier pas qu'il me faut faire, c'est démasquer et réaliser quels sont les masques que je porte. Un qui m'est tenace est celui que je nomme : "le même pas mal" quand je suis au contraire en train de souffrir de quelque chose... 

Il concerne des douleurs physiques, mais aussi des douleurs morales. Cela me demande de me reconnaître le droit de souffrir de ce dont je suis en train de souffrir. Un exemple simple : quand je suis allongée sur une table de massage chez un kinésithérapeute et que je ne dis pas quand il me fait mal, j'ai alors le sentiment de porter le masque de celle qui est résistante à la douleur, qui est forte... 

Oh, la, la ! Toujours ce fichu regard de l'autre, surtout qu'en l'occurence mon interprétation du regard est à coup sûr erronée... Je me rends compte que cela touche aussi à mes croyances : pour ici c'est "dans la vie on ne montre pas aux autres quand on a mal, car ils pourraient penser que je suis une poule mouillée"... Croyance installée dans l'enfance...inutile aujourd'hui et qui me conforte dans une non écoute et un non respect de mes signaux internes...

Toucher aux masques me fait toucher aux croyances... Et aussi à bien d'autres choses comme la honte, le regard de l'autre...

Je touche à ces sujets récurrents qui me font avancer, pas à pas, au fur et à mesure de la prise de conscience, et cela depuis que j'ai commencé ce blog...et aussi par tout le travail personnel et intérieur mis en route bien avant... 

Et comme le dit si bien Marcel Proust dans cette citation : « Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. » En avant Lady Bibi avec de nouveaux yeux...

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Nouveau blog : Cheminement intérieur, la suite de J'arrête de (me) juger...

Mes cher(e)s Ami(e)s cheminants,

Je voulais vous expliquer la raison de l'ouverture de mon nouveau blog : Cheminement intérieur où je publierai désormais mes billets du soir.

L'ouverture de mon premier blog : "J'arrête de (me) juger" avait démarré suite à ma lecture du livre d'Olivier Clerc, du même nom. Je l'avais contacté par mail pour lui dire ma démarche d'ouvrir ce blog et de raconter comment je vivais mon parcours de 21 jours proposé dans le livre.

Ce fut un point de départ formidable vers une aventure que je n'attendais pas. Je remercie du fond de mon coeur Olivier Clerc d'avoir été à l'origine de celle-ci et pour ses encouragements d'alors. 

Aujourd'hui, il me semble plus juste pour moi, d'ouvrir un nouveau blog avec un intitulé qui correspond plus à ce que je vous partage dans mes billets du soir, même si ma réflexion sur mon petit juge intérieur n'est pas finie...

Je vous remercie chacune et chacun de vous pour votre présence, pour vos petits mots qui me touchent, qui m'encouragent, et me donnent beaucoup de bonheur...

Je continue mon chemin en votre compagnie avec beaucoup de joie... Et je vous dis à très vite pour la suite.

Maguelonne

Authenticité, être en vérité...un chemin aussi...

Vendredi je vous avais dis que je reviendrais sur le thème : être authentique, être en vérité... Il me semble que c'est une vraie quête et que ce n'est pas toujours facile pour moi de l'être, même si mon désir profond est de m'en approcher autant que possible...

Vouloir être vraie et vouloir que les autres le soient avec moi, m'apparait comme étant quelque chose qui est important pour moi. Pour autant, cela ne signifie pas tout dire, cela ne signifie pas blesser l'autre.

J'ai le sentiment d'avoir à me taire quand l'autre ne me demande rien, ni mon avis, ni mon ressenti, et l'inverse est vrai aussi. 

Être authentique pour moi, c'est essayer d'exprimer ce qui est le plus proche de ce que je pense... De le présenter comme tel, mais pas plus...

Être authentique ce n'est pas tout dévoiler de moi à l'autre. C'est savoir la frontière entre ce que je veux exprimer et ce que je veux garder pour moi. C'est là où le jardin secret est si important. Il m'est nécessaire de me respecter en le respectant. 

C'est un lieu qui n'appartient qu'à moi, et c'est la limite que je dois trouver. Didier Anzieu, un psychanalyste, parle des limites et du contenant dans son livre "Le Moi Peau". J'en aime le titre. Un moi-peau qui me délimite et qui m'aide par ses réactions, à anticiper ce que mon cerveau m'envoie comme message : je dis ou je ne dis pas...

Mes limites ne sont pas les mêmes que celles de ceux que je côtoie. Cela me demande d'entendre le langage de l'autre et ses signaux. Et ce qui peut m'apparaître manquant d'authenticité chez l'autre, est peut-être l'expression de ses limites ou encore de ses non-limites...

Je reconnais en toute humilité, que je porte des masques. Me connaître est de les reconnaître, les enlever un à un... Quête authentique mais si difficile...

Le cerveau de Lady Bibi est en ébullition ! Il est temps d'y mettre une limite... Bienvenue sur mon nouveau blog : Cheminement intérieur.

Mon précédent blog : J'arrête de (me) juger : https://magetste.blogspot.com/

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